JOURNAL DES PROCÈS de Philippe Toussaint (index)

Philippe TOUSSAINT a créé en 1982 Le Journal des procès. Plus qu’un grand chroniqueur judiciaire, c’était un humaniste à l’éthique rigoureuse, soucieux de rapprocher le citoyen de la justice. Le Journal des procès bimensuel était à son image…

La reconnaissance de ses pairs était à la hauteur de la qualité des propos tenus. Parmi les chroniqueurs, on retrouve d’ailleurs des profils ‘lourds’ comme : Claude Javeau, Robert Henrion, JM Dermagne, RM Legros… Que du beau monde !

La bibliothèque de wallonica.org contient la quasi totalité des numéros de la revue (1982-2005) et les archives du Journal des procès ne sont pas publiées en ligne (à l’exception des copies disponibles à la bibliothèque Graulisch de l’ULiège et à la bibliothèque de Droit de la KULeuven) : que voilà une belle mission pour nous ! Ci-dessous, la liste des numéros que nous avons déjà dématérialisés avec, en primeur pour chaque numéro scanné, l’éditorial de Philippe Toussaint

Open System Project – Musiques diverses (1983-1985)

Ouais… ‘y a mieux, comme titre… Mais on n’imagine pas combien l’acronyme perfide recèle de peu glorieuses mutations. Une fois qu’on sait qu’il s’agit d’Open System Project, le doute n’est plus permis…

Lisez la suite de la transcription complète du dossier de présentation de l’Open System Project dans wallonica.org (dossier rédigé… en 2024, par Alain Croibien) ou téléchargez-le ici (avec un index complet des artistes qui sont commentés dans les 15 numéros de la revue)…

Les quinze numéros du magazine sont téléchargeables via les liens ci-dessous : servez-vous !

HAUTES FAGNES (revue trimestrielle n°2, 1951)

Pour la Défense et l’illustration du Haut Plateau

Hautes Fagnes : organe trimestriel de Défense et Illustration du Haut Plateau, publié par l’Association sans but lucratif “Les amis de la Fagne” (17ème année, n°2, 1951, fascicule XLII), sous la Présidence de M. Antoine Freyens, à Polleur, imprimé chez Jules Plumhans sprl à Verviers (près de l’école St-Antoine)…

Que le printemps l’éveille en de vertes poussées,
Ou que l’été la grille au soleil rutilant ;
Que l’automne l’émaille en des ocres foncées,
Ou que l’hiver l’endorme en son grand manteau blanc
LA FAGNE EST TOUJOURS BELLE !

Elisée HARROY, un des premiers chantres de la Fagne

Dans ce numéro : HOLLANGE Louis, La fagne aux sortilèges (pièce en 3 actes et en vers, création au Grand-Théâtre de Verviers le samedi 8 décembre 1945) :

En 1885, le postillon Wilhelm Steinberg, en service à la malle-poste Eupen-Malmédy, fait relais à chaque voyage à l’Auberge du Mont Rigi. C’est là qu’il rencontre Pauline Jentgès, jeune fille habitant Mont-Xhoffrais avec sa grand-mère. Pauvre et orpheline, Pauline s’est louée pour les travaux de l’auberge ; elle regagne chaque soir sa chaumière de Mont. Les jeunes gens ne tardent pas à s’aimer et à former des projets d’avenir.

A la même époque, Gilles Manfeld, un vieux herdier superstitieux et contrefait, fait paître son troupeau dans les fagnes du Haut Plateau. Gilles a remarqué Pauline ; peu à peu, il sent grandir en lui une passion insensée qu’avivent encore certains signes favorables qu’il croit avoir observés en Fagne. Chaque soir, il rôde aux abords de la route pour y voir passer Pauline ; celle-ci se sent vaguement surveillée ; elle a peur ; elle s’ouvre de ses craintes à Wilhelm qui la réconforte.

Cependant, Gilles Manfeld a surpris l’idylle des jeunes gens et il en éprouve une douleur profonde. Sous le coup de ses sentiments exacerbés, le herdier aborde la jeune fille, lui avoue son penchant et l’implore. Pauline, effrayée à la vue de ce vieillard disgracié, le repousse avec horreur ; tandis qu’elle s’enfuit, Gilles lui crie qu’il se vengera.

En août 1885, alors que des manoeuvres militaires amènent à l’auberge une foule bruyante, Gilles Manfeld se glisse inaperçu dans la grange et il se pend au brancard d’une charrette.

Peu de temps après sa mort, on constate des choses étranges : dans l’étable de l’auberge, les bêtes, paisibles d’habitude, s’inquiètent et s’affolent ; Blanc-Pi, le chien du berger mort, paraissant obéir à des ordres secrets, tente de ramener le calme parmi le bétail effrayé. Pauline devient triste et songeuse ; des visions la poursuivent. N’a-telle pas cru voir le spectre de Manfeld l’accompagner le soir, sur la grand’route ? Enfin, pour comble d’angoisse, des paysans entendent d’une hiette fantômale, la galopade nocturne : des piétinements, des cris, des bruits de sonnailles, des abois de chien ! C’est la vengeance de Gilles Manfeld, dont l’âme en peine hante les lieux de sa folie, avec un troupeau de cauchemar !

Et la légende prend corps : la hiette reviendra aussi longtemps que Pauline ne sera pas mariée et celui qui, en l’épousant, conjurera le mauvais sort, s’exposera à dépérir dans l’année.

Wilhelm Steinberg, qui apprend la fatale prédiction, espace ses visites à Pauline. Vers la fin de 1885, on ne le revoit plus sur le Haut Plateau. C’est pourquoi, d’après les vieux, la Fagne restera hantée ; c’est pourquoi Pauline restera fille dans l’attente vaine de son fiancé…

D’après Le Secret du Pendu d’Albert BONJEAN (Légendes et Profils des Hautes Fagnes).

Pour vivre le drame :

LES BRINDILLES ET LES RAYONS : projet ARBRES AU CENTRE (2024)

As-tu déjà pensé à regarder les arbres de ta rue ?

Arbres au Centre est un projet qui met en lumière l’arbre urbain. Il invite à prendre le temps d’observer et de ressentir les arbres – personnalités multiples, uniques et non interchangeables – qui font le visage de la ville. Renouer avec nos propres histoires d’arbres, c’est entrer dans le temps long, dans nos profondeurs.

La période électorale étant concomitante avec notre action, nous interrogeons aussi les pouvoirs publics. Nous souhaitons que l’attention soit portée à persévérer dans la dynamique de plantation, en accordant de vrais espaces pour que les arbres d’envergure puissent se déployer en sous-sol comme au grand air ; mais aussi à préserver et soigner scrupuleusement le patrimoine inestimable constitué par les arbres anciens. L’action de ces doyens pour capturer du carbone et rafraîchir la cité reste sans commune mesure avec celle de très jeunes arbres encore frêles et fragiles.

Le présent recueil rassemble une sélection d’images et de textes dédiés à l’arbre urbain faisant suite à notre appel à participation au printemps 2024. L’ensemble des propositions réunies sera mis à l’honneur durant les mois d’été 2024 par le biais d’un affichage massif aux fenêtres d’habitations privées, de vitrines commerciales, dans les lieux culturels et sur des espaces d’affichage public souvent délaissés (plus particulièrement les colonnes Morris). Cette action poursuit l’idée de créer des petits coins de forêts inattendus et plantations surprenantes dans toute la ville. Notre ultime volonté est de susciter le débat public. […] Merci à Art au Centre, qui soutient activement le projet et nous permet de nous infiltrer dans sa dynamique de revitalisation du centre-ville de Liège…”

Les brindilles et les rayons

Parmi les contributeurs : Véronique Alain, AnSo Arnould, Marianne Baibay, Aurélie Bastin, Brigitte Ber, Delphine Bouhy, Boumboum James, Christiane Bours, Jean-Paul Brohez, Damien Bulthuis, Vincent Cornerotte, Olivier Cornil, Joao Costa Leal, Catherine Daele, Caroline Dallons, Laurent Danloy, Morgane Dawans, Cora Debain, Thomas Defourny, Corinne Donnay, Sandrine Dryvers, Daniel Dutrieux, Florence Evrard, Camille Feldmann, Fifi, Lyse Fouarge, Raymond François, Christophe Gilot, Sophie Goblet, Pierre Gonda, Jean-Marie Graas, Stéphanie Grisard, Emilie Hennen, Benjamin Hollebeke, Alain Janssens, José Kehl, Ray Kervan, Manu Kodeck, Marie Lechat, Jean-Luc Lepiece, Karel Logist, Lilly Lulay, Denis Maessen, Yves Mahiels, Paul Mahoux, Thomas Mailleux, Marine Mako Koenig, Simon Médard, Seeta Muller, Philippe Musch, Annick Neuberg, Miranda Pastor, Julian Perelman, Fabienne Petitjean et Louis le Chat, Charline Pichault, Esméralda Plateaux, Lisbeth Renardy et Molly, Laurence Renders, Jean Renouprez, Muriel Tihange, Sophie Ubaghs, Eric Van Den Berg, Antoine Van Impe, Athanasia Vidali, Vol au Vent, Stefan Wasser, Pascale Werres, Bénédicte Wesel, Gabrielle Wilmotte, Jhézabel Winkin, Lilou Woimant-Vanderbiste

CHiCC : 1944… les bombes ! (témoignages, 1994, rééd. 2004)

“A l’occasion du 60e anniversaire de la libération de la Ville de Liège, la Commission Historique et Culturelle de Cointe, Sclessin, Fragnée et du Bois d’Avroy, a souhaité procéder à une première réédition de sa Brochure n°7, écrite par divers membres de la Commission, mise en forme et éditée en juin 1994 par Monsieur Emile DEGEY, notre Président d’Honneur. Le titre en était: 1944-1994. Il y a 50 ans… LES BOMBES !

Les textes originaux ont été repris tels quels, sous le nom de leurs auteurs. D’autres informations ont été ajoutées ainsi que des illustrations rassemblées par Monsieur Pol SCHURGERS, notre Vice-Président, chargé de cette réédition 2004…”

Lire la suite ici…

Et dans la wallonica, vous pouvez la transcription
de l’éditorial de René Hénoumont, en cliquant ici…

THONART : Auprès de quelle cour Salman Rushdie pouvait-il déposer les conclusions suivantes, pour que justice soit faite ? (Catalogue de l’expo “Le vent de la Liberté, Welkenraedt, 1994)

PDF-OCR de l’article de Patrick Thonart publié dans le catalogue de l’exposition Le vent de la Liberté (1994, Welkenraedt, BE). Plusieurs articles à ce propos sont disponibles dans wallonica.org :

Le Tchinis’ (fanzine, vers 1975)

Jour Bon,

Nouveau nom, nouveau format, mais mêmes têtes, même équipe mûrie, affermie et de plus en plus déconnante.

Eh oui ! C’est nous qu’on est les petits rigolos sérieux qui se sont compromis dans la production artisanale d’un canard appelé communément LE SAMOYOBE, lecture actuellement interdite dans certains établissements scolaires liégeois, allez savoir pourquoi.

Ce journal ne peut seulement pas être réalisé chaque fois par un groupe réduit de types qui friseraient la méningite à force de pondre des articles sérieux et moins sérieux. La débilité, ça fatigue.

Mortalité : tu dois nous envoyer des articles, des idées, des ronds, de la bouffe, à boire, une paire de fixe-chaussettes amidonnés et toutes ces sortes de choses qui font toujours plaisir.

Dans ce numéro, que trouver ?
Diantre, Cornegidouille, Diable, Palsambleu, la belle question.
Des tas de trucs.
Vertuchou, Crédieu, Ventre-Saint-Gris, la belle réponse.
Notamment des articles sur Floreffe, des spectacles, un type extraordinaire qui se passionne pour le folklore et les traditions de la région du Geer, des nouvelles, etc.
Tourne la page et lis !

The Tchinis’ Rédaction


Ce fanzine contient une des premières nouvelles écrites par un membre honorable de notre équipe, Philippe Vienne : L’envers du décor (p. 7). Nous sommes quelque part en 1975, il avait 14 ans…

WALTHERY : à propos de Natacha (interview, 2004)

Revue à propos n°12 (monographie, mars 2004)
François Walthéry  :  “à propos” de Natacha

Cet album de « à propos de Natacha » a été tiré à 250 exemplaires numérotés et signés par l’auteur sur la couverture. Il a pour propos la série culte de François Walthéry : Natacha ! Ce magnifique ouvrage contient de nombreux croquis et dessins inédits, ainsi qu’une interview de Walthéry…

    • Tirage de tête
    • Couverture souple,
    • 64 pages noir & blanc
    • Format : 13,50 cm / 19 cm
    • Mise en couleur de la couverture : Bruno Wesel
    • Dépôt légal : mars 2004
    • Revue à propos n° 12
    • EAN 29300348118
    • Les Editions À Propos – Éditeur responsable Stephan Caluwaerts, à Incourt (BE)

LE SOIR : Les fiches de l’actualité 1995

La mort de Rabin, les accords de paix en Bosnie, I’agitation sociale dans les services publics et dans l’enseignement, les essais nucléaires français, les élections : la liste est longue des sujets qui ont fait I’actualité en 1995. Qu’en retenir ? Comment garder la trace de ce fleuve impétueux des faits qui se bousculent et se succèdent, et comment en comprendre le contexte ? Pour la
deuxième année consécutive, Le Soir a rassemblé en un volume toutes les fiches de l’actualité de l’année écoulée. Ce dossier peut vous permettre de conserver le souvenir de I’année 1995. Il en est le journal à garder, à feuilleter, à relire, afin que la mémoire des événements aide à mieux comprendre l’année 1996.

Rappelons que ces fiches ont été créées en janvier 1994. Elles paraissent chaque mardi, dans Le Soir, et ont l’ambition de mettre en lumière l’historique, le contexte, les mots-clés d’un événement important de la semaine écoulée ou à venir. En présentant ces explications sous forme d’un texte court, clair, aidé par une infographie. Des fiches qui ne sont pas des pages d’encyclopédie ou de dictionnaire mais de véritables éclairages pédagogiques sur l’actualité. Car celle-ci court si vite, sans que nous ayons le temps de nous remémorer les points fondamentaux qui l’expliquent. Destinées aux étudiants, mais aussi à tout Honnête Homme curieux, ces fiches ont été réalisées par Alain Vaessen et coordonnées par Vincent Quittelier. Elles ont été mises à jour pour ce dossier et sont accompagnées d’un rappel des autres points forts de l’actualité 1995.

Par rapport à 1994, les fiches exploitent encore davantage les carrefours de l’information : elles renvoient davantage l’une à l’autre. Car comment, par exemple, parler du Burundi sans aborder les thèmes plus généraux de la guerre, du droit international ou des Droits de I’homme, autant de sujets de fiches dans ce recueil ?

En 1995, nous avons ajouté à nos fiches hebdomadaires des balises de l’info, chaque troisième mardi du mois, mais par souci de cohérence avec notre dossier de l’an passé, qui avait connu un large succès, nous n’avons repris dans ce volume que les fiches de l’actualité proprement dites.

Ce nouveau dossier n’est pas un simple recueil scolaire : il est le complément naturel du Soir et de ce que vous pouvez y lire jour après jour.

GUY DUPLAT

FLUIDE GLACIAL n°79 (janvier 1983)

LES EFFETS SPÉCIAUX DANS SUPERDUPONT ZE SHOW

“Ce spectacle somptueux (que l’on peut, je vous le rappelle, voir actuellement au Théâtre de l’Odéon à Paris jusqu’au 7 février) comporte un certain nombre de trucages extrêmement sophistiqués à côté desquels Douglas Trumbull peut carrément aller se rhabiller. Il est impossible de passer en revue ici tous ces effets spéciaux car ça n’arrête pratiquement pas et il faudrait y consacrer tout le journal. Je me contenterai donc d’en décrire quelques-uns, parmi les plus spectaculaires.

Le vol de Superdupont

C’était ce qu’il y avait de plus important et de plus délicat à réaliser. Il était en effet impensable de ne pas voir voler le Super-Héros. Au cinéma, on s’en tire généralement par des procédés primitifs (utilisation des “matte  paintings, incrustations vidéo, mouvements réglés par ordinateurs et autres bricolages). Sur une scène de théâtre, pas question de tomber dans ce genre de naïvetés. Bruno Raffaëlli, titulaire du rôle – une véritable performance – a donc dû se plier à cette obligation. Pour cela, il a fait appel au Mâhârâschesch Rhâmâschesch lndhirâh Gaston Boudiflard, Maître Yoga et Zen installé 45, rue Clignancourt à Paris 18e, qui lui a enseigné durant six mois de cours du soir l’Art de la lévitation. De sorte qu’il suffit au comédien de se concentrer au moment voulu afin d’entrer en méditation transcendantale. Le résultat est hallucinant : on voit Superdupont quitter sa colonne Morris et s’élever majestueusement vers les cintres. Le câble de marine de 15 cm de diamètre accroché à un harnais de 30 kg dissimulé sous son costume n’est là que pour pallier une défaillance (un soir de fatigue, s’il
n’arrivait pas à se concentrer, par exemple). Cet appareillage ne sert A RIEN
D’AUTRE. Bien qu’il soit parfaitement visible du poulailler. Superdupont/Raffaëlli VOLE RÉELLEMENT, mettez-vous bien ça dans la tête. Savary y tenait. Il avait coutume de dire au comédien, avec toute sa tendresse habituelle : “Ou tu te démerdes pour voler, ou t’es viré.”

Superdupont atterrissant en brisant des vitres

ll faut dire que notre Super-Héros prend toujours trop d’élan, de sorte qu’il casse plusieurs vitres par représentation. Comment réaliser cet habile  trucage ? C’est très simple mais il fallait y penser : Superdupont a UNE DOUBLURE qui traverse une fenêtre chaque fois que c’est dramaturgiquement nécessaire… Astucieux non ? Bien sûr la doublure est hospitalisée aussitôt après sa prestation, et remplacée par une autre doublure. Il arrive qu’une de ces doublures refuse de foncer dans la vitre pour des raisons stupides du genre “ça fait un peu mal” ou autre prétexte idiot. Dans ce cas, Savary vire cette doublure et la remplace par une doublure.

Les seins de Madame le Premier Ministre Alice Sapritch

Apparemment, ils sont hypertrophiés mais… APPAREMMENT SEULEMENT. En effet, c’est la VRAIE poitrine d’Alice Sapritch qu’on voit. Pour la première fois de sa carrière, la grande comédienne a accepté de l’exhiber réellement dans ce spectacle. En fait, c’est dans Vipère au poing qu’elle portait des faux seins.”

Marcel Gotlib


Visiter le site commercial du magazine…

Pour les collectionneurs, les archives complètes de Fluide Glacial
ont été scannées par BEDETHEQUE.COM.