Revue à propos n°12 (monographie, mars 2004) François Walthéry : “à propos” de Natacha
Cet album de « à propos de Natacha » a été tiré à 250 exemplaires numérotés et signés par l’auteur sur la couverture. Il a pour propos la série culte de François Walthéry : Natacha ! Ce magnifique ouvrage contient de nombreux croquis et dessins inédits, ainsi qu’une interview de Walthéry…
Tirage de tête
Couverture souple,
64 pages noir & blanc
Format : 13,50 cm / 19 cm
Mise en couleur de la couverture : Bruno Wesel
Dépôt légal : mars 2004
Revue à propos n° 12
EAN 29300348118
Les Editions À Propos – Éditeur responsable Stephan Caluwaerts, à Incourt (BE)
Sur les orgues, dans les églises, il servira sa ville pour la récréation des fidèles de la municipalité, afin que sa musique les détourne des auberges et des tavernes. Sur ordre du Maïeur, il jouera de l’orgue, chaque fois une pleine heure, le dimanche matin et l’après-midi du même jour, ainsi que chaque jour après la prière du soir et à l’occasion des jours de marché municipal.
d’après les actes de désignation des organistes municipaux (± 1600)
De plus, il “pratiquera son art pour que les fidèles viennent volontiers l’écouter et affluent pour ce faire des quatre coins de la commune” (d’après les archives de l’église de Saint-Bavon à Haarlem). En ouvrant des concerts d’orgue à tout un chacun, le but des autorités de l’époque était clair, et leur conception de l’influence bénéfique de la musique sur le peuple était en tout cas meilleure que celle de plus d’un prédicateur. Les églises réformées étaient le point de rencontre où l’on retrouvait la bourgeoisie aisée, les marchands en route pour la foire et le petit peuple. Aux claviers des orgues municipales, l’organiste y occupait une place de choix et méritait considération.
A celui-ci, il était également demandé de jouer plus souvent “au moins par temps hivernal, alors que les fidèles dehors peu se promènent à cause de la tempête et des frimas, et qu’en l’église ils se réfugient” et “à la demie de onze heures, lorsque de coutume plus de passants se trouvent en l’église“.
Mais, les années passent et les temps changent. C’est ainsi que les églises catholiques romaines sont également devenues des lieux de rencontre où l’organiste touche l’orgue avec grâce et maestria. “Mais jamais du luxe et de la luxure du siècle il ne mâtinera la musique spirituelle“, sermonne Constantin Huygens dans son opuscule dont le titre français pourrait être: De l’usage et des mésusages de l’orgue dans les églises des Provinces-Unies.
Quoi qu’il en soit, l’époque est autre qui, aujourd’hui, accueille l’Europe & l’Orgue Maastricht : un festival européen qui réunit des amis de l’orgue venus du monde entier. Un rendez-vous festif, avec un clin d’œil vers les “auberges et les tavernes“, à l’ombre des tours de Notre-Dame, de Saint-Servais et de Saint-Mathieu. Huygens n’en aurait vraiment pas voulu à la bonne ville de Maastricht !
Ce mémoire de fin d’études a été présenté par Philippe Vienne (membre de l’équipe wallonica), en vue de l’obtention du grade de licencié en histoire de l’art et archéologie de l’Université de Liège, année académique 1990-1991.
Catalogue de l’exposition “9 femmes, 9 artistes : femmes-artistes vers 1900” organisée par la KredietBank (De Tinne Pot, Grand’Place de Bruxelles) à l’occasion du centenaire du Conseil International des Femmes en 1998. Les artistes belges présentées dans l’exposition préparée par Bernadette SIMON étaient :
Anna BOCH (1848-1936),
Marte DONAS (1885-1967),
Cécile DOUARD (1866-1941),
Alice FREY (1895-1981),
Marthe GUILLAIN (1890-1974),
Marie HOWET (1897-1984),
Jenny MONTIGNY (1875-1937)
Suzanne van DAMME (1901-1986),
Edith van LECKWYCK (1899-1987).
Pour télécharger le catalogue digitalisé par nos soins…
“Pour les raisons énoncées précédemment, il subsiste peu d’œuvres de Moyano antérieures à 1945. En revanche, pour la période allant de 1945 à 1955, de nombreux dessins, esquisses et gravures sont conservés (j’en ai personnellement consulté plusieurs centaines). Le sujet principal, et quasi exclusif, est la représentation du corps féminin, souvent des nus (à l’exception des “Orientales” – et encore), dans une grande variété de poses. Les corps sont parfois juste évoqués par quelques traits, toujours d’une grande finesse…”
A l’occasion du vingtième anniversaire de la mort d’Henri Koch, je me devais de rendre un hommage à celui qui anima tant et si longtemps la vie musicale liégeoise.
Dès mon premier contact avec l’Orchestre de Liège, je fus impressionné par la personnalité rayonnante et généreuse de ce remarquable violoniste. Au-delà de la maîtrise incomparable qu’il conférait à son rôle de violon-solo, je fus frappé par l’enthousiasme passionné qu’il communiquait à l’orchestre pour les œuvres du répertoire et les nouveautés musicales.
Nous nouâmes vite des liens de profonde amitié qui devaient nous conduire à une collaboration artistique telle que je ne l’avais jamais connue auparavant dans ma carrière.
Jusqu’aux premières approches de cette longue maladie que, courageusement, il essayait de dominer, Henri Koch ne cessa de m’entretenir de ses préoccupations concernant les activités et l’avenir de l’Orchestre de Liège.
Avec fidélité et reconnaissance, j’honore respectueusement et affectueusement la mémoire de ce grand musicien.
Dès le début du XXème siècle, la réputation d’Armand Rassenfosse en tant que dessinateur, graveur, illustrateur et affichiste est déjà bien établie. Il maîtrise en effet parfaitement les divers procédés de la gravure en taille douce, combine les techniques et s’exerce avec le même succès à l’art de la lithographie. Ce n’est que tardivement qu’il abordera la dernière étape de sa carrière : l’œuvre peint. Aussi cette facette de sa production artistique reste-t-elle la moins connue. Pourtant, en élaborant sa propre technique picturale il retrouvera la fougue et l’enthousiasme de sa jeunesse. Cette nouvelle expérience marque ainsi un jalon dans son évolution artistique et témoigne de sa volonté constante de recherche…
La suite est disponible dans le PDF (avec reconnaissance de caractères) que vous pouvez télécharger ci-dessous. Ce bref catalogue établi et commenté par Nadine de Rassenfosse, arrière-petite-fille du peintre, est aujourd’hui hors-édition et rarement disponible, même en antiquariat. Le voici…
“Ce spectacle somptueux (que l’on peut, je vous le rappelle, voir actuellement au Théâtre de l’Odéon à Paris jusqu’au 7 février) comporte un certain nombre de trucages extrêmement sophistiqués à côté desquels Douglas Trumbull peut carrément aller se rhabiller. Il est impossible de passer en revue ici tous ces effets spéciaux car ça n’arrête pratiquement pas et il faudrait y consacrer tout le journal. Je me contenterai donc d’en décrire quelques-uns, parmi les plus spectaculaires.
Le vol de Superdupont
C’était ce qu’il y avait de plus important et de plus délicat à réaliser. Il était en effet impensable de ne pas voir voler le Super-Héros. Au cinéma, on s’en tire généralement par des procédés primitifs (utilisation des “matte paintings, incrustations vidéo, mouvements réglés par ordinateurs et autres bricolages). Sur une scène de théâtre, pas question de tomber dans ce genre de naïvetés. Bruno Raffaëlli, titulaire du rôle – une véritable performance – a donc dû se plier à cette obligation. Pour cela, il a fait appel au Mâhârâschesch Rhâmâschesch lndhirâh Gaston Boudiflard, Maître Yoga et Zen installé 45, rue Clignancourt à Paris 18e, qui lui a enseigné durant six mois de cours du soir l’Art de la lévitation. De sorte qu’il suffit au comédien de se concentrer au moment voulu afin d’entrer en méditation transcendantale. Le résultat est hallucinant : on voit Superdupont quitter sa colonne Morris et s’élever majestueusement vers les cintres. Le câble de marine de 15 cm de diamètre accroché à un harnais de 30 kg dissimulé sous son costume n’est là que pour pallier une défaillance (un soir de fatigue, s’il
n’arrivait pas à se concentrer, par exemple). Cet appareillage ne sert A RIEN
D’AUTRE. Bien qu’il soit parfaitement visible du poulailler. Superdupont/Raffaëlli VOLE RÉELLEMENT, mettez-vous bien ça dans la tête. Savary y tenait. Il avait coutume de dire au comédien, avec toute sa tendresse habituelle : “Ou tu te démerdes pour voler, ou t’es viré.”
Superdupont atterrissant en brisant des vitres
ll faut dire que notre Super-Héros prend toujours trop d’élan, de sorte qu’il casse plusieurs vitres par représentation. Comment réaliser cet habile trucage ? C’est très simple mais il fallait y penser : Superdupont a UNE DOUBLURE qui traverse une fenêtre chaque fois que c’est dramaturgiquement nécessaire… Astucieux non ? Bien sûr la doublure est hospitalisée aussitôt après sa prestation, et remplacée par une autre doublure. Il arrive qu’une de ces doublures refuse de foncer dans la vitre pour des raisons stupides du genre “ça fait un peu mal” ou autre prétexte idiot. Dans ce cas, Savary vire cette doublure et la remplace par une doublure.
Les seins de Madame le Premier Ministre Alice Sapritch
Apparemment, ils sont hypertrophiés mais… APPAREMMENT SEULEMENT. En effet, c’est la VRAIE poitrine d’Alice Sapritch qu’on voit. Pour la première fois de sa carrière, la grande comédienne a accepté de l’exhiber réellement dans ce spectacle. En fait, c’est dans Vipère au poing qu’elle portait des faux seins.”
EDITO. Après le temps d’adulation puis le long purgatoire qui s’ensuivit, le moment est sans doute venu de rendre l’auteur des Lettres à un jeune poète à sa juste place. Au-delà des Élégies de Duino et des Sonnets à Orphée, de sa correspondance avec Lou Andreas-Salomé et de son enfance malheureuse à l’Ecole militaire de Saint-Pölten, de son séjour à Paris, “cette grande ville étrangère”, et des épines de rose du tendre jardin de Muzot qui, selon la légende, précipitèrent sa mort, que savons-nous aujourd’hui de celui qui, durant quelques mois, fut le secrétaire de Rodin ? Peintre de l’angoisse et des terreurs de I’enfance, pragois malgré lui, génie chaotique et novateur, Rainer Maria Rilke médita mieux que nul autre sur la mort, l’amour et l’animalité perdue. Ses Oeuvres en prose viennent d’être intronisées dans la Pléiade. A nous, soixante-sept ans après sa mort, d’essayer d’entendre celui qui se plaignait de crier en vain parmi “les cohortes des anges”.
Le PDF OCR à télécharger ci-dessous reprend seulement les pages du dossier Rilke publié par Le Magazine littéraire (aujourd’hui Lire-Le Magazine littéraire) en mars 1993…
Comme un cheveu sur la soupe (gras le cheveu, à la tomate la soupe), voici, inattendu, un hors-série de MÉTAL HURLANT à cause d’un film important, infiniment, et qui nous a pris de court : Alien.
Et pourtant…
Les premiers, il y a deux ans, nous avons édité Le Nécronomicon : toutes les images sulfureuses, noires et terriblement fœtales de Giger. Dan O’Bannon avait travaillé un temps à MÉTAL, écrivant le scénario de The Long To-morrow de Moebius qui contient bien souvent Alien en germe… Christian Foss, avait dessiné la couverture de MÉTAL HURLANT n° 11, dans l’attente et dans la promesse d’une histoire qu’il prépare depuis des années et que nous attendons, épuisés, impatients, au seuil du désert des Tartares.
Mais nous ne nous attendions pas, nous n’imaginions pas que tout cela réuni : Giger créant les monstres, O’Bannon écrivant l’histoire et faisant bien davantage, Foss boulonnant les fusées et Moebius (MOEBIUS !) dessinant les scaphandres (et aussi, le metteur en scène de Duellistes et de Ron Cob, l’écologiste narquois), nous allions pour la première fois au cinéma avoir peur.
Filez voir Alien : vous êtes toujours un petit garçon et au-dessus de l’armoire le Père Fouettard attend…