Les Brèves du Moderne (n° 18, juin 2024)

En noir et blanc

En noir : décidément… “La Camarde qui ne (nous) a jamais pardonné D’avoir semé des fleurs dans les trous de son nez (Nous) poursuit d’un zèle imbécile” (G. Brassens, Supplique pour être enterré à la plage de Sète). Ces mots de Brassens s’appliquent particulièrement bien au Moderne, qui cette fois encore, doit dire “Salut l’artiste“, avec beaucoup de tristesse à deux de nos compagn.e.on.s de route de très longue date, Christiane Stefanski pour les partages artistiques dans notre institution, et Jean-Pierre Crenier, un de nos plus anciens membre et comédien…

Natalie, Jérôme, Léa & Marylou

Pour la suite et pour relire le poème-hommage à Christiane Stefanski paru dans notre POETICA et partagé par l’équipe du Moderne, il suffit de cliquer ci-dessous…

MORET : Notice sur Jean Del Cour (1900)

MORET Justin (abbé, Fraiture-en-Condroz – aujourd’hui commune de Tinlot, pr. Liège, arr. Huy – 24 avril 1862 − 15 mai 1928). Prêtre, soutien de la démocratie chrétienne dans la région de Verviers (pr. Liège, arr. Verviers). Ordonné prêtre et nommé vicaire dans la paroisse Saint-Joseph à Verviers le 24 mai 1885, l’abbé Justin Moret est un des prêtres qui soutiennent au début des années 1890 la jeune démocratie chrétienne verviétoise, animée par les avocats, Henri Boland, Alphonse Collard-Bovy et Henri Maquinay. Justin Moret contribue au développement du mouvement syndical à Verviers. Le 8 novembre 1892, il fonde un syndicat chrétien des peintres qui participe aux adjudications publiques de travaux de peinture. Dès qu’un chantier lui est adjugé, son exécution est donnée à des syndiqués au chômage, désignés par tirage au sort. Collaborateur du journal de l’Union démocratique chrétienne de Verviers, Le Démocrate, l’abbé Moret est éloigné de Verviers en juillet 1893 en raison d’articles jugés “inconvenants” par le curé-doyen de Verviers. Il est nommé curé à Velroux (aujourd’hui commune de Grâce-Hollogne, pr. Liège, arr. Liège). Il sera ensuite désigné curé de Surlemez (anciennement commune de Couthuin, aujourd’hui commune d’Héron, pr. Liège, arr. Huy) en juillet 1913 et y restera jusqu’à son décès.

Freddy Joris

Au bord de la charmante et pittoresque rivière de l’Ourthe, au fond d’un des plus larges vallons qu’elle arrose, au milieu de terres arables, de vertes  prairies, de bois touffus couronnant les montagnes qui l’encerclent, est assise Hamoir, patrie du sculpteur Jean Del Cour (1627-1707).

Xhignesse, un petit hameau situé à un quart de lieue plus bas, sur la rive droite, était jadis le centre paroissial. Son intéressante église romane démontre la haute antiquité de cette paroisse qui, outre Xhignesse et Hamoir, comprenait encore Hamoir-Lassus, Sy et Filot. Son territoire appartenait au Comté de Logne et au pays de Stavelot, tandis qu’au spirituel elle ressortissait à l’évêché de Liège.

Au XVIIe siècle, Hamoir, quoique ne comprenant que 70 à 80 habitations, ne manquait pas d’activité. Grâce à sa situation géographique sur la route d’Allemagne vers la capitale de la principauté, non loin de Stavelot, de Liège
et de Huy, ce bourg desservi par la navigation, avait son commerce, ses forges, ses carrières, ses extractions de minerais. Il était, enfin, le siège de la Haute Cour de Justice de Xhignesse et Hamoir.

C’est à Hamoir que naquit, en 1627, Jean Del Cour…

La suite ici…

HAINE : Les facteurs d’instruments de musique actifs en Wallonie et à Bruxelles en 1985 (Pierre Mardaga, 1985)

HAINE Malou dir., Les facteurs d’instruments de musique actifs en Wallonie et à Bruxelles en 1985 (Pierre Mardaga, 1985)

Catalogue de l’exposition organisée dans le cadre de l’Année Européenne de la Musique 1985 par le Conseil de la Musique de la Communauté française de Belgique, grâce à l’appui du Conseil de la Communauté française de Belgique, de l’Exécutif de la Communauté française de Belgique, de la Loterie nationale et avec le concours des organismes suivants :

      • Musée instrumental de Bruxelles,
      • Ville et Province de Namur,
      • Maison de la Culture de Namur,
      • Musée de Groesbeeck de Croix,
      • uTélévision locale R.T.A. Canal C (Grand Namur),
      • Musée de Mariemont,
      • Ministère des Affaires Economiques (Administration du Commerce).

Exposition organisé du 18 octobre au 17 novembre 1985, au Musée de Groesbeeck de Croix de Namur, à l’occasion de son 50′ anniversaire. La présente brochure a été préparée en séminaire par les étudiants de 2e candidature en Histoire de l’Art et Archéologie – section Musicologie, de l’Université Libre de Bruxelles, année académique 1984-1985.

 

JIJÉ, La vie prodigieuse et héroïque de DON BOSCO (1946, rééd. 1993)

Le 15 août 1815 naissait dans le village de Murialdo, près de Châteauneuf d’Asti, au nord de l’Italie, un enfant, qui devait par sa vie extraordinaire, attirer l’admiration du monde.
Dès sa prime enfance, Jean Bosco étonnait ceux qui l’approchaient par la vivacité de son intelligence, son esprit d’initiative, sa piété tranquille.
Il voulait faire de grandes choses. Il aimait surtout ses camarades pauvres, les faibles, les malheureux et essayait de les rendre joyeux.
Se sentant appelé par Dieu, il fit des études dans des conditions difficiles à  cause de l’opposition de son grand frère, et devint prêtre pour s’occuper des jeunes, plus spécialement ceux qui étaient en situation difficile. Dieu bénit son travail et l’aida par de nombreux miracles.
Sa réputation envahit le monde entier. Le Pape, les Évêques, comme les hommes politiques sollicitaient ses conseils. Mais humble et discret, il préféra rester jusqu’à la fin de sa vie un simple prêtre au service des jeunes.
Il mourut à Turin le 31 janvier 1888. Le l” avril 1934, le Pape Pie XI le déclara saint.
Tu trouveras dans ce livre la vie merveilleuse d’un ami des jeunes. Puisse-t-elle t’aider à orienter ta vie vers l’amour de Dieu et des hommes.

Le Don Bosco de Jijé est une grande fresque religieuse publiée par 2 fois dans Spirou sous deux versions différentes : la première version en 42-43, et la seconde de 1946-48 dans l’édition française du journal en remplacement des planches de Tarzan [sic], puis dans le Moustique en 1949-50 (la 2e version uniquement). Pour certains d’entre nous, croyants ou athées, c’était la seule ‘bande dessinée’ que l’on trouvait chez les grands-parents…
La présente édition reste © Jijé – Editions Dupuis mais a été publiée par les Editions Don Bosco à Caen (FR) en 1993. Elle est aujourd’hui introuvable.

BRIGODE, Simon, Les églises romanes de Belgique (extrait, Bruxelles : Editions du cercle d’art, 1943)

Antérieurement à l’ère romane, s’étend, pour l’historien de l’art, une longue période qui va des invasions barbares à la fin du Xe siècle. Dénommée préromane dans son ensemble, cette période comprend la phase mérovingienne, du Ve siècle au milieu du VIIIe, et la phase carolingienne, du milieu du VIIIe siècle aux approches de l’an 1000. L’architecture romane proprement dite couvre, chez nous, tout le cours des XIe et XIIe siècles. Elle reste fort attachée à l’architecture carolingienne durant le XIe siècle, qui peut être considéré comme une première étape du style roman en Belgique. Durant le siècle suivant, les principes esthétiques et les méthodes constructives évoluent vers un certain souci du détail architectonique et décoratif, de même que vers plus de perfection technique. C’est la seconde étape, qui. dans les régions de l’Est, se prolonge durant le XIIIe siècle, concurremment avec les premières manifestations de l’architecture gothique…

Le texte complet est transcrit dans wallonica.org…

Hôpital ND à la Rose. Un hôpital pour le plaisir (2010)

L’Hôpital Notre-Dame à la Rose de Lessines a été fondé en 124 2 par Alix de Rosoit, veuve d ‘Arnould IV d”Audenaerde, seigneur de Lessines et grand bailli de Flandre. Lessines est à ce moment une ville en pleine expansion et l’hôpital va rapidement bénéficier de nombreux privilèges et d’importantes donations.

Fondé au XIIIe siècle pour accueillir et soigner indigents et malades, l’hôpital de Lessines a joué son rôle social jusqu’en 1980. Ce record de longévité s’explique par la qualité de l’organisation structurelle du site et par la présence ininterrompue de la communauté des religieuses augustines qui géra l’hôpital de sa fondation à la Révolution française et qui demeura dans les lieux aux XIXe et XXe siècles. Il fut ensuite ouvert aux visiteurs qui découvrirent de splendides bâtiments et collections rappelant le travail quotidien des sœurs au service de Dieu et des hommes mais aussi la vie et l’évolution des hôpitaux et des soins de santé depuis huit siècles…

Pour lire la suite, cliquez ci-dessous…

WALTHERY : à propos de Natacha (interview, 2004)

Revue à propos n°12 (monographie, mars 2004)
François Walthéry  :  “à propos” de Natacha

Cet album de « à propos de Natacha » a été tiré à 250 exemplaires numérotés et signés par l’auteur sur la couverture. Il a pour propos la série culte de François Walthéry : Natacha ! Ce magnifique ouvrage contient de nombreux croquis et dessins inédits, ainsi qu’une interview de Walthéry…

    • Tirage de tête
    • Couverture souple,
    • 64 pages noir & blanc
    • Format : 13,50 cm / 19 cm
    • Mise en couleur de la couverture : Bruno Wesel
    • Dépôt légal : mars 2004
    • Revue à propos n° 12
    • EAN 29300348118
    • Les Editions À Propos – Éditeur responsable Stephan Caluwaerts, à Incourt (BE)

Festival l’Europe & l’Orgue (programme, Maastricht, 1997, trad. P. Thonart)

Sur les orgues, dans les églises, il servira sa ville pour la récréation des fidèles de la municipalité, afin que sa musique les détourne des auberges et des tavernes. Sur ordre du Maïeur, il jouera de l’orgue, chaque fois une pleine heure, le dimanche matin et l’après-midi du même jour, ainsi que chaque jour après la prière du soir et à l’occasion des jours de marché municipal.

d’après les actes de désignation des organistes municipaux (± 1600)

De plus, il “pratiquera son art pour que les fidèles viennent volontiers  l’écouter et affluent pour ce faire des quatre coins de la commune” (d’après les archives de l’église de Saint-Bavon à Haarlem). En ouvrant des concerts d’orgue à tout un chacun, le but des autorités de l’époque était clair, et leur conception de l’influence bénéfique de la musique sur le peuple était en tout cas meilleure que celle de plus d’un prédicateur. Les églises réformées étaient le point de rencontre où l’on retrouvait la bourgeoisie aisée, les marchands en route pour la foire et le petit peuple. Aux claviers des orgues municipales, l’organiste y occupait une place de choix et méritait considération.

A celui-ci, il était également demandé de jouer plus souvent “au moins par temps hivernal, alors que les fidèles dehors peu se promènent à cause de la tempête et des frimas, et qu’en l’église ils se réfugient” et “à la demie de onze heures, lorsque de coutume plus de passants se trouvent en l’église“.

Mais, les années passent et les temps changent. C’est ainsi que les églises catholiques romaines sont également devenues des lieux de rencontre où l’organiste touche l’orgue avec grâce et maestria. “Mais jamais du luxe et de la luxure du siècle il ne mâtinera la musique spirituelle“, sermonne Constantin Huygens dans son opuscule dont le titre français pourrait être: De l’usage et des mésusages de l’orgue dans les églises des Provinces-Unies.

Quoi qu’il en soit, l’époque est autre qui, aujourd’hui, accueille l’Europe & l’Orgue Maastricht : un festival européen qui réunit des amis de l’orgue venus du monde entier. Un rendez-vous festif, avec un clin d’œil vers les “auberges et les tavernes“, à l’ombre des tours de Notre-Dame, de Saint-Servais et de Saint-Mathieu. Huygens n’en aurait vraiment pas voulu à la bonne ville de Maastricht !

Jan J.M. Wolfs

La suite ici…

Et plus encore sur notre blog…

Cliquez ici…

VIENNE : Les Crehay, peintres spadois (ULiège, 1991)

Ce mémoire de fin d’études a été présenté par Philippe Vienne (membre de l’équipe wallonica), en vue de l’obtention du grade de licencié en histoire de l’art et archéologie de l’Université de Liège, année académique 1990-1991.

 

9 Femmes, 9 Artistes (catalogue de l’exposition, 1998)

Catalogue de l’exposition “9 femmes, 9 artistes : femmes-artistes vers 1900” organisée par la KredietBank (De Tinne Pot, Grand’Place de Bruxelles) à l’occasion du centenaire du Conseil International des Femmes en 1998. Les artistes belges présentées dans l’exposition préparée par Bernadette SIMON étaient :

      1. Anna BOCH (1848-1936),
      2. Marte DONAS (1885-1967),
      3. Cécile DOUARD (1866-1941),
      4. Alice FREY (1895-1981),
      5. Marthe GUILLAIN (1890-1974),
      6. Marie HOWET (1897-1984),
      7. Jenny MONTIGNY (1875-1937)
      8. Suzanne van DAMME (1901-1986),
      9. Edith van LECKWYCK (1899-1987).

Pour télécharger le catalogue digitalisé par nos soins…