Catalogue de l’exposition au Musée de l’Ancienne Abbaye de Stavelot (20 juin – 20 septembre 1975) et au Service provincial des Affaires culturelles de Liège (30 septembre – 25 octobre 1975) sous les auspices du Ministère de la Culture française et du Service provincial des Affaires culturelles de Liège. La transcription intégrale des textes de ce catalogue est disponible dans wallonica.org…
Étiquette : XXe
DESIRON & HICK : invitation au défilé IO du 10 mars (Liège, années 1980)
Josette LIZEN & Myriam HICK ont créé une ligne de vêtements “très design” dans les années 80, baptisée IO. C’était logique, puisque le cadre initial de leurs créations était le magasin de mobilier design que Josette et son mari René DESIRON animaient rue des Clarisses à Liège. Malgré les interprétations variées du nom de la marque elle-même (io ? lo ? 10 ?), plusieurs défilés ont été organisés avec des mannequins volontaires, proches de l’équipe (sur l’invitation, on voit Catherine Francotte), comme ici, dans les salons de l’Emulation. Souvenirs, souvenirs…
Les différents éléments de l’invitation sont téléchargeables ci-dessous :
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- l’invitation complète,
- le texte en papier couché et
- la photo imprimée sur papier transparent.
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DESIRON & HICK : invitation au défilé IO du 10 mars (Liège, 1985)
Eaux et forêts (1975)
Toutes les analyses sociales actuelles montrent que l’homme attache de plus en plus d’importance à la qualité de la vie. Ce nouveau concept d’appréciation apparaît alors que les facteurs d’agression du milieu de vie de l’homme se multiplient inconsidérément.
C’est donc en dehors des grands centres urbains et industriels que l’homme doit rechercher un équilibre plus “naturel”. Parmi les milieux naturels, les forêts constituent des îlots de désintoxication, de repos et de détente.
Plus que jamais, la forêt exerce sur l’homme un incontestable attrait : des milliers de gens envahissent nos bois pour y chercher le calme, l’air pur, le délassement, loin des soucis quotidiens.
Pour répondre à ce besoin, l’Administration des eaux et forêts s’efforce de rendre la forêt publique plus accessible par la réalisation d’équipements touristiques appropriés.
Une action en profondeur est entamée au cours de cette année 1975 pour mieux faire connaître la forêt-et les fonctions qu’elle remplit: protection des équilibres naturels, production de matière ligneuse, rôle social et récréatif.
La forêt ne pousse pas toute seule, elle constitue un ensemble vivant et fragile. Elle a été façonnée par les sylviculteurs et aménagée en fonction des besoins de la collectivité tout en visant à assurer sa pérennité.
La forêt mérite non seulement d’être appréciée mais davantage respectée. C’est dans le but de la faire connaître, d’apprendre à l’aimer et à la respecter, que la présente plaquette est conçue.
Cette forêt si belle et si multiple qui vous accueille vous demande en revanche votre intelligente attention : éviter tout ce qui pourrait l’enlaidir ou la détruire. Bienvenue en forêt !
E. CLICHEROUX, Directeur général des eaux et forêts
Eaux et forêts (1975)
L’année du tilleul (1985)
Planter un arbre … Renouveler la vie
…est une action de sensibilisation du Ministère de la Région wallonne pour l’Eau, l’Environnement et la Vie rurale menée conjointement avec la R. T.B.F. et le Crédit Communal, avec la collaboration des horticulteurs de Wallonie (U.P.A.H.).
“Quand éclatent, entre le printemps finissant et l’été naissant, les rayons d’un soleil au comble de ses effets, un seul arbre semble rendre à l’astre de lumière les hommages rituels : le tilleul. Cent mille fieurs et davantage se livrent sans compter. S’approcher de la couronne, c’est entrer dans une ivresse d’odeurs. Le parfum prodigue ses huiles essentielles aux abeilles et bourdons quis’ abreuvent de nectar, en libations sans fin.
Si le vent léger fait bruire lestement le dôme feuillu l’atmosphère magique dissipera avec volupté cette évanescente ambiance. C’est un repos de l’âme et du corps qui capté par d’agiles cueilleurs, va séjourner au-delà du temps, en des sachets au pouvoir miraculeux. Est-ce pour ce climat inimitable que les tilleuls ont été plantés en point d’orgue aux paysages ?
Tantôt seuls, gardiens de lieux de culte. Tantôt alignés pour souligner la majesté des plus belles allées du monde.
S’ils sont encore le souvenir de siècles de croissance, c’est peut-être que l’on pressentit au moment de les élire leur exceptionnelle longévité.
Un tilleul, c’est un univers, tellement les images quis’ allument dans l’esprit peuvent varier. Du point ponctuant les pâturages, à l’atmosphère des beaux jours, tout est souvenir lorsque, fumante, l’infusion vient réchauffer, apporter la sérénité, réconforter avec le miel de tilleul, des vicissitudes du temps mauvais.
Fleurs et bractées recroquevillées dans leur emballage de cellophane, réminiscences, à l’image des plus belles lignes que l’on écrivit sur le tilleul, celles de Marcel Proust au rituel de la madeleine trempée dans une tisane de. . . tilleul.”
J.-P. Lebailly
L'année du tilleul (1985)
JIJÉ, La vie prodigieuse et héroïque de DON BOSCO (1946, rééd. 1993)
Le 15 août 1815 naissait dans le village de Murialdo, près de Châteauneuf d’Asti, au nord de l’Italie, un enfant, qui devait par sa vie extraordinaire, attirer l’admiration du monde.
Dès sa prime enfance, Jean Bosco étonnait ceux qui l’approchaient par la vivacité de son intelligence, son esprit d’initiative, sa piété tranquille.
Il voulait faire de grandes choses. Il aimait surtout ses camarades pauvres, les faibles, les malheureux et essayait de les rendre joyeux.
Se sentant appelé par Dieu, il fit des études dans des conditions difficiles à cause de l’opposition de son grand frère, et devint prêtre pour s’occuper des jeunes, plus spécialement ceux qui étaient en situation difficile. Dieu bénit son travail et l’aida par de nombreux miracles.
Sa réputation envahit le monde entier. Le Pape, les Évêques, comme les hommes politiques sollicitaient ses conseils. Mais humble et discret, il préféra rester jusqu’à la fin de sa vie un simple prêtre au service des jeunes.
Il mourut à Turin le 31 janvier 1888. Le l” avril 1934, le Pape Pie XI le déclara saint.
Tu trouveras dans ce livre la vie merveilleuse d’un ami des jeunes. Puisse-t-elle t’aider à orienter ta vie vers l’amour de Dieu et des hommes.
Le Don Bosco de Jijé est une grande fresque religieuse publiée par 2 fois dans Spirou sous deux versions différentes : la première version en 42-43, et la seconde de 1946-48 dans l’édition française du journal en remplacement des planches de Tarzan [sic], puis dans le Moustique en 1949-50 (la 2e version uniquement). Pour certains d’entre nous, croyants ou athées, c’était la seule ‘bande dessinée’ que l’on trouvait chez les grands-parents…
La présente édition reste © Jijé – Editions Dupuis mais a été publiée par les Editions Don Bosco à Caen (FR) en 1993. Elle est aujourd’hui introuvable.
Projet METAL : la traduction automatique avant l’an 2000
METAL – Le Système de Traduction Automatique
“METAL est un acronyme pour Mechanical Translation and Analysis of Languages. Le projet a débuté au Centre de Recherche Linguistique de l’Université du Texas, Austin, avec des fonds du gouvernement américain, en 1961, pour la traduction de l’allemand vers l’anglais. Il a été abandonné puis revivifié quand la firme Siemens de Munich s’y est intéressée et l’a soutenu. Depuis 1980 Siemens finance entièrement les développements du système et ceux-ci sont testés à Munich. Ce système est fondé sur un ensemble défini de règles de grammaire auxquelles on accède à divers moments de l’analyse. On crée ainsi plusieurs représentations valides d’une phrase, puis on élimine celles qu’on juge moins acceptables. Bien que ce principe semble bien adapté à une amélioration continue des performances, les additions au dictionnaire et aux programmes mènent souvent à des effets secondaires négatifs. L’originalité du système est qu’il est largement modulable, il peut donc être utilisé pour diverses paires de langues. L’objectif du traitement d’un grand nombre de langues par le même système est une préoccupation caractéristique des systèmes européens. Du Texas à Siemens, le projet METAL s’est, en ce sens, européanisé. D’autres versions sont développées : du français vers le néerlandais à l’Université de Louvain, en Belgique ; de l’anglais vers l’allemand (à l’origine déjà commencé au Texas) et de l’allemand vers l’espagnol à Barcelone. METAL est particulièrement performant dans le domaine des télécommunications.”
extrait de La traduction automatique par Anne-Marie Loffler-Laurian (1996)
Introduction
METAL est un système informatique modulaire qui permet de traduire des textes dans d’autres langues. Actuellement, la version allemand-anglais est disponible. Les paires de langues néerlandais-français, français-néerlandais, anglais-allemand et allemand-espagnol seront disponibles dès le début de 1990. D’autres paires de langues sont en préparation.
METAL convient pour la traduction de textes techniques et spécialisés. Son utilisation est particulièrement indiquée lorsqu’il s’agit de traduire des quantités importantes de textes dans des laps de temps très courts, p. ex.
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- des offres,
- des descriptions techniques,
- des modes d’emploi,
- des manuels de maintenance,
- des nomenclatures, etc.
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La mise en oeuvre du système METAL se justifie donc principalement dans l’industrie, le commerce, les administrations publiques, les institutions scientifiques ainsi que dans les bureaux de traduction – c’est-à-dire partout où l’on doit traduire une quantité considérable de textes ayant trait à des domaines spécialisés.
Le système METAL offre plusieurs avantages à son utilisateur :
Cohérence de la terminologie
Lorsque plusieurs personnes traduisent de la documentation technique relative à un même thème spécifique, il est quasiment impossible, avec les moyens habituels, de garantir l’uniformité de la terminologie utilisée. Ceci entraîne souvent une diminution de la qualité des textes, ainsi que des frais supplémentaires. METAL vérifie la terminologie du texte source et la traduit de manière cohérente dans la langue cible et ce, quelle que soit l’ampleur du document considéré.
Gain de productivité
Après une période d’apprentissage et la constitution de dictionnaires spécifiques, METAL permet d’obtenir un accroissement significatif de la productivité. Il est possible de traiter plus vite un volume de traductions toujours plus important et de faire face à des charges maximales de travail. L’exploitation de METAL est particulièrement rentable lorsqu’il importe de traduire un grand nombre de textes pour lesquels la terminologie utilisée est identique. METAL fournit, dans l’état actuel de la technologie en la matière, la meilleure traduction brute possible. Il met en outre à la disposition du traducteur spécialisé des outils performants et conviviaux pour effectuer la révision du texte brut.
Conservation du format
Le format de la traduction produite par METAL est parfaitement fidèle à celui du document original. On évite ainsi les opérations de redactylographie et de reformatage du texte traduit.
Environnement de traitement de texte
METAL est intégré à un environnement de traitement de texte et dispose d’interfaces pour le transfert de textes provenant d’autres systèmes (via une ligne de transmission ou à partir d’une disquette), et pour le raccordement d’un lecteur de pages, etc. Ces ressources peuvent également être utilisées en dehors du cadre de la traduction automatique. METAL permet donc de couvrir toutes les étapes qu’implique un processus de traduction complet, de la saisie du texte à la composition du document final, en passant par la traduction.
Dictionnaires modulaires
Les dictionnaires du système METAL sont organisés en modules généraux et spécifiques (lexiques spécialisés). De la sorte, on garantit, dans le texte cible, l’emploi des termes techniques propres au langage de spécialité concerné. La terminologie peut également être définie individuellement en fonction d’un client ou d’un produit, voire d’un pays déterminé. Un système expert intégré permet l’extension et la mise à jour aisées des dictionnaires.
Système IA (Intelligence Artificielle)
METAL est un produit basé sur les résultats d’un programme de recherche approfondie lancé il y a plusieurs années. Sa conception et son développement reposent sur l’utilisation des techniques de l’Intelligence Artificielle. De ce fait, dans le domaine de la traduction assistée par ordinateur, METAL se positionne comme un système de pointe. METAL est structuré de manière à pouvoir intégrer sans aucun problème les résultats des développements ultérieurs. L’utilisateur possède donc un système qui peut être enrichi au fur et à mesure de l’évolution de la technologie.
Configuration
Le logiciel central de METAL est écrit en langage de programmation LISP et tourne sur un processeur spécial. Le programme de traitement de texte et les programmes utilitaires sont implantés dans un système multi-utilisateur fonctionnant sous SINIX (le système UNIX de Siemens). Des interfaces y sont disponibles pour la liaison avec d’autres systèmes. METAL s’intègre parfaitement dans un environnement de bureau. Les dimensions, le niveau sonore et le dégagement de chaleur des appareils correspondent aux valeurs admises dans un tel environnement. L’ergonomie des postes de travail a été particulièrement étudiée. Les utilisateurs sont pilotés à travers toutes les fonctions par le biais d’un système de menus; de l’introduction des textes jusqu’au reformatage automatique, toutes les opérations sont exécutées avec le même système de traitement de texte. De plus, grâce au système d’exploitation multi-utilisateur SINIX, plusieurs utilisateurs peuvent travailler en même temps et avoir également recours à toutes les autres fonctions offertes par le système. La traduction proprement dite s’effectue en arrière-plan, sans influencer les autres tâches se déroulant sur le système sous SINIX. Les dictionnaires du système sont mis à jour et étendus à partir de l’écran central du processeur LISP, pour tous les postes de travail. Ceci garantit en permanence l’uniformité de la terminologie.
Introduction de texte
Il y a quelques années, le transfert et l’intégration des textes originaux dans un système de traduction posaient encore de nombreux problèmes. Aujourd’hui, de plus en plus de documents sont rédigés sur un système de traitement de texte. Ceci signifie que les textes se présentent déjà sous une forme lisible par la machine et qu’ils peuvent être intégrés dans le système METAL via une ligne de transmission de données ou par échange de supports de fichiers. Si les textes à traduire ont été dactylographiés à l’aide d’une machine à écrire, un logiciel est fourni qui, moyennant le raccordement d’un lecteur de pages, permet d’introduire ces textes dans le système. En résumé, les possibilités suivantes sont offertes pour l’introduction des textes :
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- transfert de fichiers via une ligne de transmission de données
- mise en mémoire à partir d’une disquette
- saisie optique de texte par lecteur de pages
- saisie manuelle de texte via le clavier.
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Format des textes : préparation et reformatage de texte
D’ordinaire, les textes techniques sont fortement structurés et formatés. En dehors des unités de texte proprement dites, il existe de nombreux caractères qui ne doivent pas être traduits. Parmi ceux-ci, on trouve les caractères de contrôle pour l’impression, l’identification des paragraphes, les renfoncements, les tableaux, etc… Le format d’une traduction réalisée par METAL est identique à celui du document original ; tous les caractères de contrôle utilisés sont conservés. Cela signifie que les opérations de redactylographie et de reformatage du texte traduit ne sont plus nécessaires. METAL génère un masque du document original avec ses données de format. Sur base d’une méthode d’analyse complexe, le texte est subdivisé en unités de traduction qui sont ensuite transférées vers le programme de traduction proprement dit. Une fois traduites, les parties de texte sont automatiquement mises dans le masque, à l’endroit exact où elles se trouvaient dans le document original. Cette opération a lieu avant et après la postédition. L’utilisateur est donc ainsi libéré de tâches routinières fastidieuses.
Pré-analyse lexicale
Pour réaliser une traduction, le système METAL utilise des informations lexicales, morphologiques, syntaxiques et sémantiques propres à la langue source et à la langue cible ainsi que des informations de correspondance (qui dépendent du contexte) entre les deux langues. Au cours de la première phase de la traduction (après la saisie du texte), un programme de pré-analyse recherche les mots que le système ne connaît pas (acronymes, néologismes, etc.). Ce même programme propose également diverses traductions possibles pour les mots composés qui n’existent pas en tant que tels dans le dictionnaire, mais dont la signification est probablement la “résultante” de leurs composants bien présents, eux, dans les dictionnaires (cas fréquent dans les textes techniques). Le traducteur dispose, au cours de cette phase, de moyens performants pour introduire les termes manquants. En effet, un système expert propose automatiquement un certain nombre d’options implicites pour l’encodage des nouveaux mots, ce qui permet d’accélérer considérablement le processus. A côté des dictionnaires ainsi constitués, l’utilisateur peut également créer et coder ses propres glossaires. 11 est aidé en cela par ce même système expert. Les dictionnaires du système sont dotés d’une structure modulaire et hiérarchique. Ceci permet d’éviter toute redondance et d’obtenir une traduction précise de la terminologie pour chaque domaine spécialisé. Par ailleurs, il est possible de coder des termes en référence à un client déterminé, à un produit spécifique ou à des particularismes de langage (p.ex. l’anglais utilisé en Grande-Bretagne ou aux Etats-Unis).
Traduction
METAL est un système modulaire, non lié à une langue particulière. Le processus de traduction comprend trois phases essentielles, à savoir l’analyse, le transfert et la synthèse. Au cours de la première phase, tous les éléments constitutifs de la phrase sont analysés sur base des règles grammaticales et des informations reprises au dictionnaire de la langue source. Une fois définies les fonctions de tous les mots dans la phrase ainsi que leur signification, la phrase est transposée dans la langue cible au cours de la phase de transfert. Dans le cadre de la phase de synthèse, les structures et les formes spécifiques de la langue cible sont générées. A l’attention des linguistes, précisons que METAL utilise un Chart Parser qui applique des règles récursives de structure de phrase indépendantes du contexte et qui crée la structure arborescente la plus plausible d’une phrase sur base d’un système interne de préséance de règles et d’informations lexicales. Cet “arbre” est transformé en structure appropriée dans la langue cible. METAL ne traduit donc pas mot à mot, mais bien en tenant compte du contexte. Compte tenu de la structure du système, non liée à une langue déterminée, le résultat de l’analyse d’un même texte source peut donc en général être utilisé pour la traduction dans plusieurs langues cibles différentes. Ceci représente un avantage indéniable lorsqu’un même document doit être traduit dans plusieurs langues.
Postédition
METAL fournit une traduction brute. Cette traduction doit être retravaillée si l’utilisateur désire une version plus élaborée sur le plan stylistique. Un système de traitement de texte convivial permet d’effectuer cette révision. Le format du document source est – comme cela a déjà été expliqué auparavant – recréé par un programme et ne doit plus faire l’objet que d’une simple vérification.
Structure des dictionnaires
METAL utilise des dictionnaires unilingues distincts pour la langue source et pour la langue cible. Ils contiennent les informations grammaticales et sémantiques nécessaires à l’analyse et à la synthèse. La traduction proprement dite du mot est fournie par le dictionnaire de transfert. On y trouve des informations relatives au contexte dans lequel un mot “A” de la langue source doit être traduit par un mot “B” dans la langue cible. Les dictionnaires sont structurés hiérarchiquement en fonction des domaines de spécialité. Les modules Vocabulaire Fonctionnel (articles, prépositions et autres mots fréquents importants pour l’analyse grammaticale), Vocabulaire Général et Vocabulaire technique Général sont inclus dans la version de base du produit. Si nécessaire, l’utilisateur peut structurer des modules qui lui sont propres et même des lexiques spécifiques à un produit ou à un client. Avant d’entamer une traduction, le traducteur indique le domaine spécialisé dont relève le texte à traduire. La recherche s’opère d’abord dans le module spécifié, les modules plus généraux n’étant interrogés que lorsque le terme recherché n’y figure pas. L’utilisateur est ainsi assuré, lorsqu’il s’agit d’un texte spécialisé, de ce que le système utilisera toujours en premier lieu la terminologie spécifique. Lorsque le traducteur choisit un module contenant des particularismes ou des variantes propres à une langue telle qu’elle est utilisée dans un pays déterminé, il garantit en outre au destinataire de la traduction l’emploi du vocabulaire qui lui est familier.
Traitement des travaux
Des activités créatives telles que la traduction ne peuvent être menées à bien sans une certaine organisation. Plusieurs travaux de traduction, dont les priorités et les délais d’exécution sont différents, doivent être planifiés et traités. Dans le système METAL, les divers travaux de traduction sont placés dans une file d’attente. Les travaux urgents sont exécutés en priorité ; des logiciels intégrés effectuent un contrôle et une comptabilisation des travaux et renseignent à tout moment le traducteur sur l’état d’avancement de ses traductions. Ceci permet de garantir le respect des délais.
Utilisation
METAL exécute toutes les phases du processus de traduction, de la saisie et de la vérification terminologique à la traduction brute et à la création totalement intégrée de documentations multilingues. En plus des avantages liés à l’accroissement de la productivité et à la cohérence de la terminologie, le respect du format constitue un atout important. L’utilisation du système ne requiert pas de connaissances particulières en programmation ou en linguistique. Tout traducteur peut, après une période d’apprentissage ad hoc, utiliser le système et en assurer l’administration. METAL donne ainsi à ses utilisateurs les moyens de réaliser des traductions de qualité de documentations toujours plus volumineuses, tout en respectant des délais de production toujours plus courts.
[Transcription de la brochure explicative à télécharger ci-dessous. Cette dernière contient des schémas complémentaires et une brochure promotionnelle richement illustrée]
LEFEVERE S., La crevette grise (IRSN, 1960)
L’IRSN : les curieux connaissent en général plutôt bien son avatar moderne, le Muséum des Sciences naturelles, mais pas forcément l’institut de recherche dont il est la vitrine. Pour en savoir plus : Institut royal des Sciences naturelles de Belgique ou NATURALSCIENCES.BE.
Nous parlons d’un temps que les moins de vingt ans… En 1960, le Patrimoine de l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique publiait ses Carnets du Service Educatif. Le numéro 11 était consacré à… la crevette grise. Son auteur, Sylvain LEFEVERE, était assistant à l’IRSN et a déployé des trésors de pédagogie pour donner goût aux savoirs contenus dans l’opuscule. Profitez-en en cliquant ci-dessous…
LEFEVERE S., La crevette grise (IRSN, 1960)
LEFEVERE S., Le hareng (IRSN, 1960)
L’IRSN : les curieux connaissent en général plutôt bien son avatar moderne, le Muséum des Sciences naturelles, mais pas forcément l’institut de recherche dont il est la vitrine. Pour en savoir plus : Institut royal des Sciences naturelles de Belgique ou NATURALSCIENCES.BE.
Nous parlons d’un temps que les moins de vingt ans… En 1960, le Patrimoine de l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique publiait ses Carnets du Service Educatif. Le numéro 9 était consacré au… hareng. Son auteur, Sylvain LEFEVERE, était assistant à l’IRSN et a déployé des trésors de pédagogie pour donner goût aux savoirs contenus dans l’opuscule. Profitez-en en cliquant ci-dessous…
LEFEVERE S., Le hareng (IRSN, 1960)
WALTHERY : à propos de Natacha (interview, 2004)
Revue à propos n°12 (monographie, mars 2004)
François Walthéry : “à propos” de Natacha
Cet album de « à propos de Natacha » a été tiré à 250 exemplaires numérotés et signés par l’auteur sur la couverture. Il a pour propos la série culte de François Walthéry : Natacha ! Ce magnifique ouvrage contient de nombreux croquis et dessins inédits, ainsi qu’une interview de Walthéry…
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- Tirage de tête
- Couverture souple,
- 64 pages noir & blanc
- Format : 13,50 cm / 19 cm
- Mise en couleur de la couverture : Bruno Wesel
- Dépôt légal : mars 2004
- Revue à propos n° 12
- EAN 29300348118
- Les Editions À Propos – Éditeur responsable Stephan Caluwaerts, à Incourt (BE)
WALTHERY : à propos de Natacha (interview, 2004)
Festival l’Europe & l’Orgue (programme, Maastricht, 1997, trad. P. Thonart)
Sur les orgues, dans les églises, il servira sa ville pour la récréation des fidèles de la municipalité, afin que sa musique les détourne des auberges et des tavernes. Sur ordre du Maïeur, il jouera de l’orgue, chaque fois une pleine heure, le dimanche matin et l’après-midi du même jour, ainsi que chaque jour après la prière du soir et à l’occasion des jours de marché municipal.
d’après les actes de désignation des organistes municipaux (± 1600)
De plus, il “pratiquera son art pour que les fidèles viennent volontiers l’écouter et affluent pour ce faire des quatre coins de la commune” (d’après les archives de l’église de Saint-Bavon à Haarlem). En ouvrant des concerts d’orgue à tout un chacun, le but des autorités de l’époque était clair, et leur conception de l’influence bénéfique de la musique sur le peuple était en tout cas meilleure que celle de plus d’un prédicateur. Les églises réformées étaient le point de rencontre où l’on retrouvait la bourgeoisie aisée, les marchands en route pour la foire et le petit peuple. Aux claviers des orgues municipales, l’organiste y occupait une place de choix et méritait considération.
A celui-ci, il était également demandé de jouer plus souvent “au moins par temps hivernal, alors que les fidèles dehors peu se promènent à cause de la tempête et des frimas, et qu’en l’église ils se réfugient” et “à la demie de onze heures, lorsque de coutume plus de passants se trouvent en l’église“.
Mais, les années passent et les temps changent. C’est ainsi que les églises catholiques romaines sont également devenues des lieux de rencontre où l’organiste touche l’orgue avec grâce et maestria. “Mais jamais du luxe et de la luxure du siècle il ne mâtinera la musique spirituelle“, sermonne Constantin Huygens dans son opuscule dont le titre français pourrait être: De l’usage et des mésusages de l’orgue dans les églises des Provinces-Unies.
Quoi qu’il en soit, l’époque est autre qui, aujourd’hui, accueille l’Europe & l’Orgue Maastricht : un festival européen qui réunit des amis de l’orgue venus du monde entier. Un rendez-vous festif, avec un clin d’œil vers les “auberges et les tavernes“, à l’ombre des tours de Notre-Dame, de Saint-Servais et de Saint-Mathieu. Huygens n’en aurait vraiment pas voulu à la bonne ville de Maastricht !
Jan J.M. Wolfs
La suite ici…
Et plus encore sur notre blog…