VAN HEULE : Le meuble liégeois (1952)

Si l’art est né d’une conception spiritualiste, son évolution est due à une suite de courants étrangers, d’échanges, auxquels chaque peuple apporte son génie propre. D’où différenciation dans l’unité. S’il est un art dans lequel les Liégeois ont excellé, c’est bien celui du meuble. Le meuble est né d’une nécessité, celle de rendre la vie plus commode [sic] et de conserver des objets précieux en les mettant à l’abri des déprédations ou des tentations. Au début, bancs, sièges pliants, tabourets pour s’asseoir, planches sur tréteaux en guise de table, lits, coffres formés de lourdes planches maintenues à queue d’aronde, c’était rustique. La recherche, l’élégance vinrent ensuite…

La suite est disponible dans la brochure scannée avec reconnaissance de caractères à télécharger ci-dessous…

PLANCHES dans le document

Tous les meubles figurés sur les planches qui vont suivre, ainsi que beaucoup d’autres, sont exposés dans les Musées de la Ville de Liège :

Le texte de l’introduction est transcrit dans notre WALLONICA…

Projet METAL : la traduction automatique avant l’an 2000

METAL – Le Système de Traduction Automatique

“METAL est un acronyme pour Mechanical Translation and Analysis of Languages. Le projet a débuté au Centre de Recherche Linguistique de l’Université du Texas, Austin, avec des fonds du gouvernement américain, en 1961, pour la traduction de l’allemand vers l’anglais. Il a été abandonné puis revivifié quand la firme Siemens de Munich s’y est intéressée et l’a soutenu. Depuis 1980 Siemens finance entièrement les développements du système et ceux-ci sont testés à Munich. Ce système est fondé sur un ensemble défini de règles de grammaire auxquelles on accède à divers moments de l’analyse. On crée ainsi plusieurs représentations valides d’une phrase, puis on élimine celles qu’on juge moins acceptables. Bien que ce principe semble bien adapté à une amélioration continue des performances, les additions au dictionnaire et aux programmes mènent souvent à des effets secondaires négatifs. L’originalité du système est qu’il est largement modulable, il peut donc être utilisé pour diverses paires de langues. L’objectif du traitement d’un grand nombre de langues par le même système est une préoccupation caractéristique des systèmes européens. Du Texas à Siemens, le projet METAL s’est, en ce sens, européanisé. D’autres versions sont développées : du français vers le néerlandais à l’Université de Louvain, en Belgique ; de l’anglais vers l’allemand (à l’origine déjà commencé au Texas) et de l’allemand vers l’espagnol à Barcelone. METAL est particulièrement performant dans le domaine des télécommunications.”

extrait de La traduction automatique par Anne-Marie Loffler-Laurian (1996)


Introduction

METAL est un système informatique modulaire qui permet de traduire des textes dans d’autres langues. Actuellement, la version allemand-anglais est disponible. Les paires de langues néerlandais-français, français-néerlandais, anglais-allemand et allemand-espagnol seront disponibles dès le début de 1990. D’autres paires de langues sont en préparation.

METAL convient pour la traduction de textes techniques et spécialisés. Son utilisation est particulièrement indiquée lorsqu’il s’agit de traduire des quantités importantes de textes dans des laps de temps très courts, p. ex.

      • des offres,
      • des descriptions techniques,
      • des modes d’emploi,
      • des manuels de maintenance,
      • des nomenclatures, etc.

La mise en oeuvre du système METAL se justifie donc principalement dans l’industrie, le commerce, les administrations publiques, les institutions scientifiques ainsi que dans les bureaux de traduction – c’est-à-dire partout où l’on doit traduire une quantité considérable de textes ayant trait à des domaines spécialisés.

Le système METAL offre plusieurs avantages à son utilisateur :

Cohérence de la terminologie

Lorsque plusieurs personnes traduisent de la documentation technique relative à un même thème spécifique, il est quasiment impossible, avec les moyens habituels, de garantir l’uniformité de la terminologie utilisée. Ceci entraîne souvent une diminution de la qualité des textes, ainsi que des frais supplémentaires. METAL vérifie la terminologie du texte source et la traduit de manière cohérente dans la langue cible et ce, quelle que soit l’ampleur du document considéré.

Gain de productivité

Après une période d’apprentissage et la constitution de dictionnaires spécifiques, METAL permet d’obtenir un accroissement significatif de la productivité. Il est possible de traiter plus vite un volume de traductions toujours plus important et de faire face à des charges maximales de travail. L’exploitation de METAL est particulièrement rentable lorsqu’il importe de traduire un grand nombre de textes pour lesquels la terminologie utilisée est identique. METAL fournit, dans l’état actuel de la technologie en la matière, la meilleure traduction brute possible. Il met en outre à la disposition du traducteur spécialisé des outils performants et conviviaux pour effectuer la révision du texte brut.

Conservation du format

Le format de la traduction produite par METAL est parfaitement fidèle à celui du document original. On évite ainsi les opérations de redactylographie et de reformatage du texte traduit.

Environnement de traitement de texte

METAL est intégré à un environnement de traitement de texte et dispose d’interfaces pour le transfert de textes provenant d’autres systèmes (via une ligne de transmission ou à partir d’une disquette), et pour le raccordement d’un lecteur de pages, etc. Ces ressources peuvent également être utilisées en dehors du cadre de la traduction automatique. METAL permet donc de couvrir toutes les étapes qu’implique un processus de traduction complet, de la saisie du texte à la composition du document final, en passant par la traduction.

Dictionnaires modulaires

Les dictionnaires du système METAL sont organisés en modules généraux et spécifiques (lexiques spécialisés). De la sorte, on garantit, dans le texte cible, l’emploi des termes techniques propres au langage de spécialité concerné. La terminologie peut également être définie individuellement en fonction d’un client ou d’un produit, voire d’un pays déterminé. Un système expert intégré permet l’extension et la mise à jour aisées des dictionnaires.

Système IA (Intelligence Artificielle)

METAL est un produit basé sur les résultats d’un programme de recherche approfondie lancé il y a plusieurs années. Sa conception et son développement reposent sur l’utilisation des techniques de l’Intelligence Artificielle. De ce fait, dans le domaine de la traduction assistée par ordinateur, METAL se positionne comme un système de pointe. METAL est structuré de manière à pouvoir intégrer sans aucun problème les résultats des développements ultérieurs. L’utilisateur possède donc un système qui peut être enrichi au fur et à mesure de l’évolution de la technologie.

Configuration

Le logiciel central de METAL est écrit en langage de programmation LISP et tourne sur un processeur spécial. Le programme de traitement de texte et les programmes utilitaires sont implantés dans un système multi-utilisateur fonctionnant sous SINIX (le système UNIX de Siemens). Des interfaces y sont disponibles pour la liaison avec d’autres systèmes. METAL s’intègre parfaitement dans un environnement de bureau. Les dimensions, le niveau sonore et le dégagement de chaleur des appareils correspondent aux valeurs admises dans un tel environnement. L’ergonomie des postes de travail a été particulièrement étudiée. Les utilisateurs sont pilotés à travers toutes les fonctions par le biais d’un système de menus; de l’introduction des textes jusqu’au reformatage automatique, toutes les opérations sont exécutées avec le même système de traitement de texte. De plus, grâce au système d’exploitation multi-utilisateur SINIX, plusieurs utilisateurs peuvent travailler en même temps et avoir également recours à toutes les autres fonctions offertes par le système. La traduction proprement dite s’effectue en arrière-plan, sans influencer les autres tâches se déroulant sur le système sous SINIX. Les dictionnaires du système sont mis à jour et étendus à partir de l’écran central du processeur LISP, pour tous les postes de travail. Ceci garantit en permanence l’uniformité de la terminologie.

Introduction de texte

Il y a quelques années, le transfert et l’intégration des textes originaux dans un système de traduction posaient encore de nombreux problèmes. Aujourd’hui, de plus en plus de documents sont rédigés sur un système de traitement de texte. Ceci signifie que les textes se présentent déjà sous une forme lisible par la machine et qu’ils peuvent être intégrés dans le système METAL via une ligne de transmission de données ou par échange de supports de fichiers. Si les textes à traduire ont été dactylographiés à l’aide d’une machine à écrire, un logiciel est fourni qui, moyennant le raccordement d’un lecteur de pages, permet d’introduire ces textes dans le système. En résumé, les possibilités suivantes sont offertes pour l’introduction des textes :

      • transfert de fichiers via une ligne de transmission de données
      • mise en mémoire à partir d’une disquette
      • saisie optique de texte par lecteur de pages
      • saisie manuelle de texte via le clavier.

Format des textes : préparation et reformatage de texte

D’ordinaire, les textes techniques sont fortement structurés et formatés. En dehors des unités de texte proprement dites, il existe de nombreux caractères qui ne doivent pas être traduits. Parmi ceux-ci, on trouve les caractères de contrôle pour l’impression, l’identification des paragraphes, les renfoncements, les tableaux, etc… Le format d’une traduction réalisée par METAL est identique à celui du document original ; tous les caractères de contrôle utilisés sont conservés. Cela signifie que les opérations de redactylographie et de reformatage du texte traduit ne sont plus nécessaires. METAL génère un masque du document original avec ses données de format. Sur base d’une méthode d’analyse complexe, le texte est subdivisé en unités de traduction qui sont ensuite transférées vers le programme de traduction proprement dit. Une fois traduites, les parties de texte sont automatiquement mises dans le masque, à l’endroit exact où elles se trouvaient dans le document original. Cette opération a lieu avant et après la postédition. L’utilisateur est donc ainsi libéré de tâches routinières fastidieuses.

Pré-analyse lexicale

Pour réaliser une traduction, le système METAL utilise des informations lexicales, morphologiques, syntaxiques et sémantiques propres à la langue source et à la langue cible ainsi que des informations de correspondance (qui dépendent du contexte) entre les deux langues. Au cours de la première phase de la traduction (après la saisie du texte), un programme de pré-analyse recherche les mots que le système ne connaît pas (acronymes, néologismes, etc.). Ce même programme propose également diverses traductions possibles pour les mots composés qui n’existent pas en tant que tels dans le dictionnaire, mais dont la signification est probablement la “résultante” de leurs composants bien présents, eux, dans les dictionnaires (cas fréquent dans les textes techniques). Le traducteur dispose, au cours de cette phase, de moyens performants pour introduire les termes manquants. En effet, un système expert propose automatiquement un certain nombre d’options implicites pour l’encodage des nouveaux mots, ce qui permet d’accélérer considérablement le processus. A côté des dictionnaires ainsi constitués, l’utilisateur peut également créer et coder ses propres glossaires. 11 est aidé en cela par ce même système expert. Les dictionnaires du système sont dotés d’une structure modulaire et hiérarchique. Ceci permet d’éviter toute redondance et d’obtenir une traduction précise de la terminologie pour chaque domaine spécialisé. Par ailleurs, il est possible de coder des termes en référence à un client déterminé, à un produit spécifique ou à des particularismes de langage (p.ex. l’anglais utilisé en Grande-Bretagne ou aux Etats-Unis).

Traduction

METAL est un système modulaire, non lié à une langue particulière. Le processus de traduction comprend trois phases essentielles, à savoir l’analyse, le transfert et la synthèse. Au cours de la première phase, tous les éléments constitutifs de la phrase sont analysés sur base des règles grammaticales et des informations reprises au dictionnaire de la langue source. Une fois définies les fonctions de tous les mots dans la phrase ainsi que leur signification, la phrase est transposée dans la langue cible au cours de la phase de transfert. Dans le cadre de la phase de synthèse, les structures et les formes spécifiques de la langue cible sont générées. A l’attention des linguistes, précisons que METAL utilise un Chart Parser qui applique des règles récursives de structure de phrase indépendantes du contexte et qui crée la structure arborescente la plus plausible d’une phrase sur base d’un système interne de préséance de règles et d’informations lexicales. Cet “arbre” est transformé en structure appropriée dans la langue cible. METAL ne traduit donc pas mot à mot, mais bien en tenant compte du contexte. Compte tenu de la structure du système, non liée à une langue déterminée, le résultat de l’analyse d’un même texte source peut donc en général être utilisé pour la traduction dans plusieurs langues cibles différentes. Ceci représente un avantage indéniable lorsqu’un même document doit être traduit dans plusieurs langues.

Postédition

METAL fournit une traduction brute. Cette traduction doit être retravaillée si l’utilisateur désire une version plus élaborée sur le plan stylistique. Un système de traitement de texte convivial permet d’effectuer cette révision. Le format du document source est – comme cela a déjà été expliqué auparavant – recréé par un programme et ne doit plus faire l’objet que d’une simple vérification.

Structure des dictionnaires

METAL utilise des dictionnaires unilingues distincts pour la langue source et pour la langue cible. Ils contiennent les informations grammaticales et sémantiques nécessaires à l’analyse et à la synthèse. La traduction proprement dite du mot est fournie par le dictionnaire de transfert. On y trouve des informations relatives au contexte dans lequel un mot “A” de la langue source doit être traduit par un mot “B” dans la langue cible. Les dictionnaires sont structurés hiérarchiquement en fonction des domaines de spécialité. Les modules Vocabulaire Fonctionnel (articles, prépositions et autres mots fréquents importants pour l’analyse grammaticale), Vocabulaire Général et Vocabulaire technique Général sont inclus dans la version de base du produit. Si nécessaire, l’utilisateur peut structurer des modules qui lui sont propres et même des lexiques spécifiques à un produit ou à un client. Avant d’entamer une traduction, le traducteur indique le domaine spécialisé dont relève le texte à traduire. La recherche s’opère d’abord dans le module spécifié, les modules plus généraux n’étant interrogés que lorsque le terme recherché n’y figure pas. L’utilisateur est ainsi assuré, lorsqu’il s’agit d’un texte spécialisé, de ce que le système utilisera toujours en premier lieu la terminologie spécifique. Lorsque le traducteur choisit un module contenant des particularismes ou des variantes propres à une langue telle qu’elle est utilisée dans un pays déterminé, il garantit en outre au destinataire de la traduction l’emploi du vocabulaire qui lui est familier.

Traitement des travaux

Des activités créatives telles que la traduction ne peuvent être menées à bien sans une certaine organisation. Plusieurs travaux de traduction, dont les priorités et les délais d’exécution sont différents, doivent être planifiés et traités. Dans le système METAL, les divers travaux de traduction sont placés dans une file d’attente. Les travaux urgents sont exécutés en priorité ; des logiciels intégrés effectuent un contrôle et une comptabilisation des travaux et renseignent à tout moment le traducteur sur l’état d’avancement de ses traductions. Ceci permet de garantir le respect des délais.

Utilisation

METAL exécute toutes les phases du processus de traduction, de la saisie et de la vérification terminologique à la traduction brute et à la création totalement intégrée de documentations multilingues. En plus des avantages liés à l’accroissement de la productivité et à la cohérence de la terminologie, le respect du format constitue un atout important. L’utilisation du système ne requiert pas de connaissances particulières en programmation ou en linguistique. Tout traducteur peut, après une période d’apprentissage ad hoc, utiliser le système et en assurer l’administration. METAL donne ainsi à ses utilisateurs les moyens de réaliser des traductions de qualité de documentations toujours plus volumineuses, tout en respectant des délais de production toujours plus courts.

[Transcription de la brochure explicative à télécharger ci-dessous. Cette dernière contient des schémas complémentaires et une brochure promotionnelle richement illustrée]

DECHESNE : Osmose entre l’évêché de Liège et le Pays de Liège (CHiCC, 2023)

Bref aperçu historique de l’évêché de Tongres-Maastricht-Liège et du Pays de Liège, plus connu sous le nom de principauté de Liège, qui n’est pas une entité homogène mais un ensemble de plusieurs comtés sur lesquels règne l’évêque de Liège. Nous utilisons souvent ici les expressions “prince évêque” et “principauté de Liège”. Elles sont principalement connues à Liège et dans le Limbourg. Mais plus je m’informe sur l’histoire de Liège, plus je me sens obligé de les utiliser avec nuances. Sans omettre Albert, prince de Liège du XXe… Suivez le guide !

Le texte intégral de la brochure est transcrit dans wallonica.org…

Pour télécharger le document original :

LEFEVERE S., La crevette grise (IRSN, 1960)

L’IRSN : les curieux connaissent en général plutôt bien son avatar moderne, le Muséum des Sciences naturelles, mais pas forcément l’institut de recherche dont il est la vitrine. Pour en savoir plus : Institut royal des Sciences naturelles de Belgique ou NATURALSCIENCES.BE.

Nous parlons d’un temps que les moins de vingt ans… En 1960, le Patrimoine de l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique publiait ses Carnets du Service Educatif. Le numéro 11 était consacré à… la crevette grise. Son auteur, Sylvain LEFEVERE, était assistant à l’IRSN et a déployé des trésors de pédagogie pour donner goût aux savoirs contenus dans l’opuscule. Profitez-en en cliquant ci-dessous…

LEFEVERE S., Le hareng (IRSN, 1960)

L’IRSN : les curieux connaissent en général plutôt bien son avatar moderne, le Muséum des Sciences naturelles, mais pas forcément l’institut de recherche dont il est la vitrine. Pour en savoir plus : Institut royal des Sciences naturelles de Belgique ou NATURALSCIENCES.BE.

Nous parlons d’un temps que les moins de vingt ans… En 1960, le Patrimoine de l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique publiait ses Carnets du Service Educatif. Le numéro 9 était consacré au… hareng. Son auteur, Sylvain LEFEVERE, était assistant à l’IRSN et a déployé des trésors de pédagogie pour donner goût aux savoirs contenus dans l’opuscule. Profitez-en en cliquant ci-dessous…

Festival l’Europe & l’Orgue (programme, Maastricht, 1997, trad. P. Thonart)

Sur les orgues, dans les églises, il servira sa ville pour la récréation des fidèles de la municipalité, afin que sa musique les détourne des auberges et des tavernes. Sur ordre du Maïeur, il jouera de l’orgue, chaque fois une pleine heure, le dimanche matin et l’après-midi du même jour, ainsi que chaque jour après la prière du soir et à l’occasion des jours de marché municipal.

d’après les actes de désignation des organistes municipaux (± 1600)

De plus, il “pratiquera son art pour que les fidèles viennent volontiers  l’écouter et affluent pour ce faire des quatre coins de la commune” (d’après les archives de l’église de Saint-Bavon à Haarlem). En ouvrant des concerts d’orgue à tout un chacun, le but des autorités de l’époque était clair, et leur conception de l’influence bénéfique de la musique sur le peuple était en tout cas meilleure que celle de plus d’un prédicateur. Les églises réformées étaient le point de rencontre où l’on retrouvait la bourgeoisie aisée, les marchands en route pour la foire et le petit peuple. Aux claviers des orgues municipales, l’organiste y occupait une place de choix et méritait considération.

A celui-ci, il était également demandé de jouer plus souvent “au moins par temps hivernal, alors que les fidèles dehors peu se promènent à cause de la tempête et des frimas, et qu’en l’église ils se réfugient” et “à la demie de onze heures, lorsque de coutume plus de passants se trouvent en l’église“.

Mais, les années passent et les temps changent. C’est ainsi que les églises catholiques romaines sont également devenues des lieux de rencontre où l’organiste touche l’orgue avec grâce et maestria. “Mais jamais du luxe et de la luxure du siècle il ne mâtinera la musique spirituelle“, sermonne Constantin Huygens dans son opuscule dont le titre français pourrait être: De l’usage et des mésusages de l’orgue dans les églises des Provinces-Unies.

Quoi qu’il en soit, l’époque est autre qui, aujourd’hui, accueille l’Europe & l’Orgue Maastricht : un festival européen qui réunit des amis de l’orgue venus du monde entier. Un rendez-vous festif, avec un clin d’œil vers les “auberges et les tavernes“, à l’ombre des tours de Notre-Dame, de Saint-Servais et de Saint-Mathieu. Huygens n’en aurait vraiment pas voulu à la bonne ville de Maastricht !

Jan J.M. Wolfs

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VIENNE : Les Crehay, peintres spadois (ULiège, 1991)

Ce mémoire de fin d’études a été présenté par Philippe Vienne (membre de l’équipe wallonica), en vue de l’obtention du grade de licencié en histoire de l’art et archéologie de l’Université de Liège, année académique 1990-1991.

 

LEVY : Cent tableaux de science pittoresque (Paris : Hachette, 1883)

Albert LEVY (1844-1907) était un physicien français, directeur du service chimique à l’Observatoire de Montsouris (en 1894). Il a écrit sous son nom ainsi que sous le pseudonyme de “A. Bertalisse”. Nous avons retranscrit le texte de plusieurs de ses “tableaux” dans wallonica.org : les légendes du mois de…

Le PDF complet est disponible au téléchargement, ici…

RASSENFOSSE Nadine de- : Armand Rassenfosse (Liège, 1862-1934), L’Oeuvre peint (Bruxelles : Legrain, 1983)

Dès le début du XXème siècle, la réputation d’Armand Rassenfosse en tant que dessinateur, graveur, illustrateur et affichiste est déjà bien établie. Il maîtrise en effet parfaitement les divers procédés de la gravure en taille douce, combine les techniques et s’exerce avec le même succès à l’art de la lithographie. Ce n’est que tardivement qu’il abordera la dernière étape de sa carrière : l’œuvre peint. Aussi cette facette de sa production artistique reste-t-elle la moins connue. Pourtant, en élaborant sa propre technique picturale il retrouvera la fougue et l’enthousiasme de sa jeunesse. Cette nouvelle expérience marque ainsi un jalon dans son évolution artistique et témoigne de sa volonté constante de recherche…

La suite est disponible dans le PDF (avec reconnaissance de caractères) que vous pouvez télécharger ci-dessous. Ce bref catalogue établi et commenté par Nadine de Rassenfosse, arrière-petite-fille du peintre, est aujourd’hui hors-édition et rarement disponible, même en antiquariat. Le voici…

DUBOIS & HELEN : Belgique, une encyclopédie pratique (Tournai : Casterman, 1997)

Introduction : Belgique, mode d’emploi

“Puzzle constitutionnel, la Belgique cumule les institutions : trois régions, trois communautés, trois langues, une frontière et des querelles linguistiques qui alimentent sans cesse la presse quotidienne. Cerise sur le gâteau, Bruxelles, trois fois capitale : de l’Europe, du royaume et région à part entière. Si la Belgique n’existait pas, il faudrait l’inventer !

Pour beaucoup, notre petit royaume n’est qu’une enclave entre France, Hollande et Allemagne, vouée aux hommes d’affaires et aux eurocrates. Pourtant, notre pays recèle bien des trésors pour celui qui se donne la peine de le fouiller et, si ce modeste ouvrage n’a pas la prétention de dévoiler des secrets, il n’en a pas moins la vocation de brosser un tableau alléchant, faisant fi des divisions politiques et administratives, partout à la découverte d’une crique à anguilles, d’un moulin à vent, d’un château Renaissance ou d’une église romane blottie au creux d’un village.

En quelque trente et une régions et treize villes, la Belgique se dévoile. De Bruxelles, capitale sans cesse convoitée, le cœur du plat pays où les canaux se jouent des peupliers s’ouvre sur la mer du Nord avec ses réserves naturelles et sa couleur grise qui se fond dans le ciel.

Au-delà de Bruges et Gand, le pays des criques conduit à la frontière  hollandaise tandis qu’à l’opposé, Courtrai et Tournai flirtent avec la France. Vers le sud, l’Ardenne est à portée de la main avec ses forêts de conifères, ses fagnes désertiques et ses vallées encaissées aux paysages sauvages.

“De tous les peuples de la Gaule, les Belges sont les plus braves.” Jules César avait d’un trait stigmatisé à jamais le caractère d’un peuple vindicatif, querelleur, contestataire, farouchement individualiste, amoureux de la liberté, bâtard de toutes les nations voisines venues livrer bataille sur le sol de son plat pays, défendant bec et ongle une identité à laquelle il ne croit pas toujours.

Ce timbre-poste, lieu favori des querelles européennes fut traversé, envahi,  parfois détruit, mais toujours rebâti.

Pépinière de la peinture flamande, de l’Art nouveau et de la bande dessinée, la Belgique est si fière d’Hergé, Franquin et les autres qu’elle statufie ses héros de papier, Gaston Lagaffe en tête. De Jérôme Bosch à Marcel Broodthaers, en passant par Magritte et Michaux, elle est terre de l’étrange et de l’absurde. Sans doute n’est-ce pas un hasard si le surréalisme fleurit d’abondance sous notre climat pluvieux.

Peut-on vivre autrement dans un pays-mosaïque aux subdivisions linguistiques, politiques, culturelles, philosophiques et géographiques surprenantes ?”

Martine Dubois & Luc Helen

Des aspects originaux :

      • Les Sites naturels remarquables
      • Le Patrimoine architectural majeur
      • L’Art nouveau
      • Les deux Guerres Mondiales
      • Les Arts
      • Le Folklore
      • La Belgique gourmande

Découvrir la Belgique : 31 régions et 13 villes

      1. Gaume
      2. Vallée de la Semois
      3. Plateau ardennais et vallée de l’Ourthe
      4. Cantons de l’Est
        • Eupen
      5. Ourthe-Amblève
      6. Condroz-Famenne
        • Huy
      7. Pays de Liège
        • Liège
      8. Hesbaye
      9. Vallée de la Meuse
        • Dinant
        • Namur
      10. Trois Vallées
      11. Entre-Sambre-et-Meuse
      12. Pays Noir
      13. Borinage et Haut Pays
        • Mons
      14. Roman Païs
        • Nivelles
      15. Pays d’Ath
      16. Tournaisis
        • Tournai
      17. Plateau Brabançon
      18. Bruxelles
      19. Autour de Bruxelles
      20. La Côte
        • Ostende
      21. Vallée de l’Yser et Monts de Flandre
      22. Autour de Bruges
        • Bruges
      23. Pays du Lin
      24. Vallée de la Lys et Pays Gantois
        • Gand
      25. Entre Escaut et Dendre
      26. Escaut et Pays de Waes
      27. Région Anversoise
        • Anvers
      28. Nèthe et Dyle
      29. Campine Anversoise
      30. Hageland
      • Index, adresses utiles, Bibliographie
      • Index des noms cités

DUBOIS Martine & HELEN Luc, Belgique, une encyclopédie pratique (Tournai : Casterman, 1997) est aujourd’hui indisponible, si ce n’est en antiquariat. Grâce à la documenta, vous pouvez en télécharger une copie scannée avec reconnaissance de caractères, en cliquant ci-dessous.
Par ailleurs, les articles liés à la Wallonie et Bruxelles s[er]ont disponibles dans notre topoguide : il vous suffit de cliquer dans la table des matière ci-dessus… [en cours de traitement]