STALINE J., Le matérialisme dialectique et le matérialisme historique (1938, Moscou, 1954)

NOTE DE L’EDITEUR

La présente traduction de l’ouvrage de J. Staline Le matérialisme dialectique et le matérialisme historique est conforme à la dernière édition russe (Editions politiques d’Etat, Moscou, 1953).


Le matérialisme dialectique est la théorie générale du parti marxiste-léniniste. Le matérialisme dialectique est ainsi nommé parce que sa façon de considérer les phénomènes de la nature, sa méthode d’investigation et de connaissance est dialectique, et son interprétation, sa conception des phénomènes de la mature, sa théorie est matérialiste.

Le matérialisme historique étend les principes du matérialisme dialectique à l’étude de la vie sociale ; il applique ces principes aux phénomènes de la vie sociale, à l’étude de la société, à l’étude de l’histoire de la société.

En définissant leur méthode dialectique, Marx et Engels se réfèrent habituellement à Hegel, comme au philosophe qui a énoncé les traits fondamentaux de la dialectique. Cela ne signifie pas, cependant, que la dialectique de Marx et d’Engels soit identique à celle de Hegel. Car Marx et Engels n’ont emprunté à la dialectique de Hegel que son « noyau rationnel » ; ils en ont rejeté l’écorce idéaliste et ont développé la dialectique en lui imprimant un caractère scientifique moderne.

« Ma méthode dialectique, dit Marx, non seulement diffère par la base de la méthode hégélienne ; mais elle en est même l’exact opposé. Pour Hegel, le mouvement de la pensée, qu’il personnifie sous le nom de l’Idée, est le démiurge de la réalité, laquelle n’est que la forme phénoménale de l’Idée. Pour moi, au contraire, le mouvement de la pensée n’est que la réflexion du mouvement réel, transporté et transposé dans le cerveau de l’homme.» (K. Marx : Le Capital, t. I, postface à la deuxième éd. allemande.)

J. Staline

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LENINE V., Les trois sources et les trois parties constitutives du marxisme (1913, Moscou, 1954)

NOTE DE L’EDITEUR

La présente traduction de l’ouvrage Les trois sources et les trois parties constitutives du marxisme est conforme au texte du tome 19 de la 4e édition des Oeuvres de V. Lénine, préparée par l’Institut Marx-Engels-Lénine-Staline près le Comité Central du P.C.U.S.


La doctrine de Marx suscite, dans l’ensemble du monde civilisé, la plus grande hostilité et la haine de toute la science bourgeoise (officielle comme libérale), qui voit dans le marxisme quelque chose comme une « secte malfaisante ». On ne peut pas s’attendre à une autre attitude, car dans une société fondée sur la lutte des classes, il ne saurait y avoir de science sociale « impartiale ». Toute la science officielle et libérale défend, d’une façon ou de l’autre, l’esclavage salarié, cependant que le marxisme a déclaré une guerre implacable à cet esclavage. Demander une science impartiale dans une société fondée sur l’esclavage salarié, est d’une naïveté aussi puérile que de demander aux fabricants de se montrer impartiaux dans la question de savoir s’il convient de diminuer les profits du Capital pour augmenter le salaire des ouvriers.

Mais ce n’est pas tout. L’histoire de la philosophie et l’histoire de la science sociale montrent en toute clarté que le marxisme n’a rien qui ressemble à du « sectarisme » dans le sens d’une doctrine repliée sur elle-même et ossifiée, surgie à l’écart de la grande route du développement de la civilisation universelle. Au contraire, Marx a ceci de génial qu’il a répondu aux questions que l’humanité avancée avait déjà soulevées. Sa doctrine naquit comme la continuation directe et immédiate des doctrines des représentants les plus éminents de la philosophie, de l’économie politique et du socialisme.

La doctrine de Marx est toute-puissante, parce qu’elle est juste. Elle est harmonieuse et complète…

V. Lenine

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ESPERANTO : Cinq héros sur le mont Langja (Pékin, 1977)

Au bénéfice de votre cliquante curiosité, nous avons sacrifié dans nos archives une perle documentaire hors de laquelle point de salut. La petite brochure que nous proposons à votre téléchargement date de 1977. Malgré notre totale méconnaissance du chinois, nous avons pu deviner que l’opuscule était un document de propagande car il en avait toute la superbe visuelle : le cadrage des images, le graphisme stylisé, la dramatisation des postures (le cinéma muet n’est pas loin) et l’usage des couleurs laissent deviner la teneur du texte de chaque page. La chose a été confirmée dès que nous avons passé des extraits du texte dans des traducteurs automatiques en ligne. Cette brochure de propagande chinoise (éditée à Pékin) fait l’apologie du courage guerrier de cinq soldats de l’armée populaire et est rédigée… en espéranto !

Un synopsis décrit les événements en ouverture du document :

À l’automne 1941, les agresseurs japonais lancèrent une opération de ratissage vers le [Sanhi-êahar-Hebei-a], une région frontalière contrôlée par le Parti communiste chinois. Lorsque les ennemis atteignirent la région montagneuse de Langja à l’ouest du comté de Ji dans la province du Hebei, un régiment de la Huitième Armée [de Route] a décidé de se déplacer vers une ligne extérieure pour les exterminer. Cinq camarades, le caporal Ma Bauju, le caporal suppléant Ge Genlin et les combattants Hu Delin, Hu Fucaj et Song Hjueji, restèrent là pour couvrir le transfert et arrêter les ennemis. Ces cinq héros, avec un réel esprit d’abnégation, ont délibérément attiré les ennemis vers un précipice. Ils ont mené une bataille déterminée contre les ennemis et ont courageusement sauté dans un abîme, après avoir jeté sur les ennemis leur dernière grenade. Ces héros incarnent la noblesse et l’héroïsme du peuple armé dirigé par le Parti communiste chinois.

Pour en savoir plus et, surtout, pour apprécier l’éclat visuel de la brochure :