Les fugueurs du livre : Salon de la petite édition, indépendante et alternative (2024)

Les Fugueurs du livre au B3 (Liège)

Le Comptoir du livre est heureux de vous accueillir au salon des Fugueurs du livre 2024, rendez-vous incontournable de l’édition indépendante et alternative à Liège. Pour sa onzième édition, c’est au B3, espace public dédié à la lecture et à la vie culturelle, que prend place l’événement. Ce nouveau partenariat avec le centre de ressources et de créativité provincial permet d’articuler les traditionnelles activités du salon (éditeurs sur stands, dédicaces, rencontres et tables rondes) avec de nouvelles propositions : ateliers liés aux métiers du livre, visites guidées, accès inédit aux réserves.

Les Fugueurs du livre proposent cette année encore une programmation riche et variée, laissant la part belle à la prise de parole d’éditeurs émergents ou confirmés. Ils ont l’occasion par ailleurs de se déployer dans un lieu exceptionnel qui abrite les livres et les lecteurs : on ne pouvait rêver mieux pour célébrer le travail de celles et ceux que l’ASBL représente au quotidien !

Le Comptoir du livre ASBL.
Qui sommes-nous ?

Vitrine incontournable de l’édition alternative depuis 2001, le Comptoir des petits éditeurs et des métiers du livre (pour déplier son intitulé complet) est un lieu qui soutient les propositions des éditeurs indépendants, tous domaines confondus : littérature, livre d’artiste, revues, bande dessinée, albums illustrés, jeunesse et autres inclassables.

Soucieux de valoriser les démarches éditoriales dans une perspective double, à la fois contemporaine et patrimoniale, le Comptoir du livre met un point d’honneur à présenter ces ouvrages par maison d’édition, de manière aussi exhaustive que possible. À côté de ses activités de librairie, le Comptoir du livre organise tout au long de l’année des expositions en lien direct avec les publications qu’il propose au public. La vie du Comptoir est également ponctuée de rencontres avec une grande diversité d’acteurs du livre : auteurs et éditeurs, artistes et relieurs. L’ASBL est aussi à l’initiative d’événements de plus grande ampleur tels que le salon des fugueurs du livre et des événements thématiques (poésie sonore, écopoétique…) ainsi que d’une résidence annuelle, Ma Nuit au Comptoir.

Chacun de ces événements proposé par Le Comptoir vise à stimuler la création littéraire et artistique en lien avec la chaine du livre, tout en générant des dialogues avec des ouvrages plus anciens qui figurent dans nos stocks. C’est que le temps offert à un livre sur les tables de la librairie est lent ; il en va d’une certaine éthique dans notre mission de service au secteur éditorial indépendant. Nombre de chemins de lecture sont des autoroutes balisées. D’autres sont des sentiers de traverse où règne l’imprévu. Le Comptoir du livre aime à se perdre dans les terrains en friche, broussailleux et luxuriants, de l’édition, mais sans jamais perdre celles et ceux qui font le choix d’y entrer. Bastion, repaire, refuge, cabinet de curiosités, le Comptoir du livre est peut-être d’abord et avant tout le guide, non dogmatique, d’un voyage dont on ne connaît pas toujours la destination.

Le Comptoir
106 rue Féronstrée
B-4000 Liège
Tél. +32 (0) 493 995 335
comptoirdulivre.asbl@gmail.com
www.comptoirdulivre.be
Heures d’ouverture :
Du mercredi au samedi de 13h à 18h
Fermé dimanche, lundi et mardi.
Possibilité de visite sur rdv les lundi et mardi.

Cliquez ci-dessous pour retrouver les fiches signalétiques des exposants et des partenaires des Fugueurs : Actes Nord, éditions Antoine Degive, Antonio Jiménez Saiz, Archidoc, Artgo, Bandes détournées, Boustro, Bozon2x, Burn-août, Cactus inébranlable, le Caïd, CFC, le Chat polaire, David Cauwe, Daronnes, Dérivation, éditions des Instants, E2 Sterput, ESAC – Cambrai, Exemplaire, Fifi, Fourre-tout, la Gazette du rock, les Grands Champs, Hélène Jean bon, Hématome, la Grange Batelière, la Lettre volée, l’Âne qui butine, l’Arbre à paroles, l’Arbre de Diane, le Mulet, le Sabot, le Taillis pré, Les Carnets du Dessert de Lune, Les Éditeurs singuliers, Maelstrom, Mayak, Météores, Midis poésie, Murmure des soirs, Maxime Gillot (Hyper Studio], Ni Fait Ni à Faire, Panthère première, Papier machine, Partis pour, rétine, Riso des bois, Rotolux, Territoires de la mémoire, Vanloo, Volumen, VROUM, Yellow Now…

MELAGE : L’âme belge, Poèmes pour le centenaire (1930)

MÉLAGE (F.). L’âme belge. Poèmes pour le centenaire. Carlsbourg, Édition de la revue belge de pédagogie, 1930; in-4, 60 pp., broché, couverture rempliée. Avec les illustrations de F. Mabin-Joseph.

Nous avons transcrit l’intégralité du texte dans la POETICA…

Curieux ? Téléchargez le document complet ici…

HAUTES FAGNES (revue trimestrielle n°2, 1951)

Pour la Défense et l’illustration du Haut Plateau

Hautes Fagnes : organe trimestriel de Défense et Illustration du Haut Plateau, publié par l’Association sans but lucratif “Les amis de la Fagne” (17ème année, n°2, 1951, fascicule XLII), sous la Présidence de M. Antoine Freyens, à Polleur, imprimé chez Jules Plumhans sprl à Verviers (près de l’école St-Antoine)…

Que le printemps l’éveille en de vertes poussées,
Ou que l’été la grille au soleil rutilant ;
Que l’automne l’émaille en des ocres foncées,
Ou que l’hiver l’endorme en son grand manteau blanc
LA FAGNE EST TOUJOURS BELLE !

Elisée HARROY, un des premiers chantres de la Fagne

Dans ce numéro : HOLLANGE Louis, La fagne aux sortilèges (pièce en 3 actes et en vers, création au Grand-Théâtre de Verviers le samedi 8 décembre 1945) :

En 1885, le postillon Wilhelm Steinberg, en service à la malle-poste Eupen-Malmédy, fait relais à chaque voyage à l’Auberge du Mont Rigi. C’est là qu’il rencontre Pauline Jentgès, jeune fille habitant Mont-Xhoffrais avec sa grand-mère. Pauvre et orpheline, Pauline s’est louée pour les travaux de l’auberge ; elle regagne chaque soir sa chaumière de Mont. Les jeunes gens ne tardent pas à s’aimer et à former des projets d’avenir.

A la même époque, Gilles Manfeld, un vieux herdier superstitieux et contrefait, fait paître son troupeau dans les fagnes du Haut Plateau. Gilles a remarqué Pauline ; peu à peu, il sent grandir en lui une passion insensée qu’avivent encore certains signes favorables qu’il croit avoir observés en Fagne. Chaque soir, il rôde aux abords de la route pour y voir passer Pauline ; celle-ci se sent vaguement surveillée ; elle a peur ; elle s’ouvre de ses craintes à Wilhelm qui la réconforte.

Cependant, Gilles Manfeld a surpris l’idylle des jeunes gens et il en éprouve une douleur profonde. Sous le coup de ses sentiments exacerbés, le herdier aborde la jeune fille, lui avoue son penchant et l’implore. Pauline, effrayée à la vue de ce vieillard disgracié, le repousse avec horreur ; tandis qu’elle s’enfuit, Gilles lui crie qu’il se vengera.

En août 1885, alors que des manoeuvres militaires amènent à l’auberge une foule bruyante, Gilles Manfeld se glisse inaperçu dans la grange et il se pend au brancard d’une charrette.

Peu de temps après sa mort, on constate des choses étranges : dans l’étable de l’auberge, les bêtes, paisibles d’habitude, s’inquiètent et s’affolent ; Blanc-Pi, le chien du berger mort, paraissant obéir à des ordres secrets, tente de ramener le calme parmi le bétail effrayé. Pauline devient triste et songeuse ; des visions la poursuivent. N’a-telle pas cru voir le spectre de Manfeld l’accompagner le soir, sur la grand’route ? Enfin, pour comble d’angoisse, des paysans entendent d’une hiette fantômale, la galopade nocturne : des piétinements, des cris, des bruits de sonnailles, des abois de chien ! C’est la vengeance de Gilles Manfeld, dont l’âme en peine hante les lieux de sa folie, avec un troupeau de cauchemar !

Et la légende prend corps : la hiette reviendra aussi longtemps que Pauline ne sera pas mariée et celui qui, en l’épousant, conjurera le mauvais sort, s’exposera à dépérir dans l’année.

Wilhelm Steinberg, qui apprend la fatale prédiction, espace ses visites à Pauline. Vers la fin de 1885, on ne le revoit plus sur le Haut Plateau. C’est pourquoi, d’après les vieux, la Fagne restera hantée ; c’est pourquoi Pauline restera fille dans l’attente vaine de son fiancé…

D’après Le Secret du Pendu d’Albert BONJEAN (Légendes et Profils des Hautes Fagnes).

Pour vivre le drame :

Festival Fiertés ardentes : bibliographie (B3, Liège 2024)

[QU4TRE.BE, 11 mai 2024] Communauté LGBTQIA+ : premier festival des Fiertés ardentes. Du 11 mai au 18 juin, organisé par la Province de Liège et la Maison Arc-en-Ciel, se déroulera la première édition du Festival des Fiertés ardentes. Plusieurs événements sont proposés au B3 et au Musée de la Vie wallonne. A travers exposition, conférences, spectacles et soirée gaming, l’événement vise à faire mieux connaître la richesse et la diversité de la communauté LGBTQIA+. Marvin Desaive, le coordinateur de la Maison Arc-en-Ciel est venu nous le présenter. [Voir l’interview, ici…]

F. Bonivert, journaliste QU4TRE

EDITO

Chères lectrices, chers lecteurs, ou cher.e.s lecteur.trice.s,
L’inclusivité fait partie de l’ADN du centre de ressources du B3. Qu’il s’agisse de promouvoir l’égalité hommes-femmes, de lutter contre le racisme ou d’intégrer le plus possible le handicap. Il en est de même avec les publics LGBTQIA+. Derrière ce sigle se trouvent les formes de sexualité (et d’affectivité) qui diffèrent du schéma traditionnel hétérosexuel. Cela regroupe les lesbiennes et les gays, mais aussi les transgenres, les personnes inter- ou a-sexuées, les bisexuel.es, les queers, les non-binaires, entre autres.
Tout cela vous paraît inutilement compliqué ? Les ouvrages proposés dans ce livret vous raconteront la genèse et le développement de ce mouvement, qui a permis à des millions d’individus d’enfin sortir du placard et de revendiquer leur place dans la société. D’aimer qui ils veulent. D’être heureux.
Cette reconnaissance va de pair avec la lutte contre les stéréotypes de genre, et les questions liées à la transidentité. De même, le mariage entre personnes de même sexe et l’apparition de familles homoparentales n’ont pas été sans susciter moult débats, plus ou moins agités.
Cette bibliographie ne se veut pas exhaustive mais brasse suffisamment large pour vous permettre d’y voir plus clair et d’avoir une vue globale sur cet enjeu de société. Elle est incluse dans les Fiertés ardentes, programmation autour de la date symbolique du 17 mai, journée mondiale de lutte contre l’homophobie, la biphobie et la transphobie, et élaborée par la Province de Liège en collaboration avec la Maison arc-en-ciel de Liège.

UTILISATION :

      • Pour plus de facilité, les références sont classées par genre (Documentaires, Fiction).
      • Elles sont ensuite classées par public (Adultes, Enfants – Ados) puis par ordre alphabétique d’auteur.
      • En fin de description, vous trouverez toujours la cote de rangement du document.
      • Pour tout renseignement, n’hésitez pas à consulter un conseiller de lecture.

Vos bibliothécaires, B3

La bibliographie est téléchargeable ci-dessous…

MAGAZINE LITTERAIRE n°309 : spécial RILKE (mars 1993)

EDITO. Après le temps d’adulation puis le long purgatoire qui s’ensuivit, le moment est sans doute venu de rendre l’auteur des Lettres à un jeune poète à sa juste place. Au-delà des Élégies de Duino et des Sonnets à Orphée, de sa correspondance avec Lou Andreas-Salomé et de son enfance malheureuse à l’Ecole militaire de Saint-Pölten, de son séjour à Paris, “cette grande ville étrangère”, et des épines de rose du tendre jardin de Muzot qui, selon la légende, précipitèrent sa mort, que savons-nous aujourd’hui de celui qui, durant quelques mois, fut le secrétaire de Rodin ? Peintre de l’angoisse et des terreurs de I’enfance, pragois malgré lui, génie chaotique et novateur, Rainer Maria Rilke médita mieux que nul autre sur la mort, l’amour et l’animalité perdue. Ses Oeuvres en prose viennent d’être intronisées dans la Pléiade. A nous, soixante-sept ans après sa mort, d’essayer d’entendre celui qui se plaignait de crier en vain parmi “les cohortes des anges”.

Le PDF OCR à télécharger ci-dessous reprend seulement les pages du dossier Rilke publié par Le Magazine littéraire (aujourd’hui Lire-Le Magazine littéraire) en mars 1993…

THONART : Tolkien or the Fictitious Compiler (ULiège, 1984)

THONART P., Tolkien or the Fictitious Compiler (ULiège, 1984) est un mémoire de fin d’études présenté en Philologie germanique à l’Université de Liège, Faculté de Philosophie & Lettres, en 1984. L’exemplaire conservé par les bibliothèques universitaires n’étant plus consultable (détruit lors d’inondations), on trouvera dans wallonica.org l’intégralité du texte. On notera que le Professeur John Ronald Reuel Tolkien (Oxford) était Docteur Honoris Causa de l’Université de Liège (1954) et qu’il collabora pendant plusieurs années avec Simonne D’Ardenne qui y était professeur, pour l’édition et la traduction de textes médiévaux.

D’autres informations sur la biographie de l’auteur du Seigneur des Anneaux (porté au cinéma par Peter Jackson), du Hobbit et d’une multitude d’autres histoires de la Terre du Milieu sont disponibles dans la très complète biographie rédigée par Humphrey Carpenter (Paris, Christian Bourgois, 2002).

On trouvera dans l’article THONART : Tolkien or the Fictitious Compiler (ULiège, 1984) de wallonica.org, la table des matières du texte intégral (en anglais), pour naviguer entre les différents chapitres de l’étude, qui a été transcrite par nos équipes. Ci-dessous, le PDF océrisé du document original…

THEATRE NATIONAL : Pelléas et Mélisande (saison 1976-1977)

Le Théâtre National de Belgique (direction : Jacques Huisman) présente PELLEAS ET MELISANDE, un rêve de Maurice Maeterlinck, dans une mise en scène de Henri Ronse. Les décors, les costumes et les lumières sont de Beni Montresor ; la musique d’Arnold Schoenberg (décor musical de Yvan Dailly, avec la collaboration technique de Willy Paques ; régie de Michel Dailly.)…

C’était la saison 1976-1977, ma mère était costumière au Théâtre du Gymnase liégeois qui accueillait alors la troupe bruxelloise du TNB pour mon premier Pelléas (et mon premier Schoenberg après La nuit transfigurée). J’en ai gardé le programme, celui-là et les suivants. Etais-je déjà conscient que, bien des années plus tard, il servirait une de nos missions, chez wallonica.org : exhumer et pérenniser des publications qui ont vécu un temps puis, hélas, sont passées aux oubliettes, malgré leur intérêt réel. La technique au service de l’homme : nous avons scanné et “océrisé” (effectué la reconnaissance de caractères) le programme de l’époque et nous vous le livrons ici en texte intégral (révisé et corrigé), comme à l’accoutumée sans publicités. Le fichier PDF résultant de cette dématérialisation est disponible dans notre DOCUMENTA…

Patrick THONART

Pour en savoir plus, quoi d’autres que lire la retranscription intégrale de la plaquette (hors pubs), avec des illustrations sélectionnées par l’équipe wallonica.org… Tous en scène !

PHILOMAG.COM : Sei Shônagon, Notes de chevet (X-XIe siècle)

Les Notes de chevet de Sei Shônagon (Xe-XIe siècle) sont un classique de la littérature médiévale nippone. Dame de compagnie à la cour impériale de Kyôto, elle y collectionne les choses qui lui rendent l’existence douce et aimable. Elle y énumère des noms de fleurs, d’oiseaux, d’étangs, partage quelques anecdotes, souvenirs ou inventions. Autant d’éléments qui font le sel de la vie – qu’on ne l’ait jamais perdu ou qu’il nous soit enfin rendu… [lire la suite sur wallonica.org]

OLIVER : Une Ourse dans le jardin (recueil, trad. Patrick Thonart, 2023)

Mary Oliver ?

Un des aspects les plus étonnants de la poésie de Mary Oliver est la continuité de ton, à travers une période d’écriture étonnamment longue. Ce qui change néanmoins, c’est une insistance plus marquée sur la nature et une plus grande précision dans l’écriture, au point qu’elle est devenue un de nos meilleurs poètes… Pas de plaintes dans les poèmes de Madame Oliver, pas de pleurnicheries, mais d’aucune manière l’impression que la vie soit facile… Ces poèmes nous soutiennent, plutôt que de nous divertir. Même si peu de poètes ont aussi peu d’êtres humains dans leurs poèmes que Mary Oliver, il faut constater que peu de poètes sont aussi efficaces pour nous aider à avancer.

Stephen Dobyns, New York Times Book Review

CARTE POSTALE : Hier encore (André Stas & Gyuri Macsai)

Hier encore
Sans nul mot
Tu me fis comprendre
L’inanité
De tout scrupule.


D’autres du Fonds des cartes postales…


Les fonds qui manquent le moins…