Eaux et forêts (1975)

Toutes les analyses sociales actuelles montrent que l’homme attache de plus en plus d’importance à la qualité de la vie. Ce nouveau concept d’appréciation apparaît alors que les facteurs d’agression du milieu de vie de l’homme se multiplient inconsidérément.

C’est donc en dehors des grands centres urbains et industriels que l’homme doit rechercher un équilibre plus “naturel”. Parmi les milieux naturels, les forêts constituent des îlots de désintoxication, de repos et de détente.

Plus que jamais, la forêt exerce sur l’homme un incontestable attrait : des milliers de gens envahissent nos bois pour y chercher le calme, l’air pur, le délassement, loin des soucis quotidiens.

Pour répondre à ce besoin, l’Administration des eaux et forêts s’efforce de rendre la forêt publique plus accessible par la réalisation d’équipements touristiques appropriés.

Une action en profondeur est entamée au cours de cette année 1975 pour mieux faire connaître la forêt-et les fonctions qu’elle remplit: protection des équilibres naturels, production de matière ligneuse, rôle social et récréatif.

La forêt ne pousse pas toute seule, elle constitue un ensemble vivant et fragile. Elle a été façonnée par les sylviculteurs et aménagée en fonction des besoins de la collectivité tout en visant à assurer sa pérennité.

La forêt mérite non seulement d’être appréciée mais davantage respectée. C’est dans le but de la faire connaître, d’apprendre à l’aimer et à la respecter, que la présente plaquette est conçue.

Cette forêt si belle et si multiple qui vous accueille vous demande en revanche votre intelligente attention : éviter tout ce qui pourrait l’enlaidir ou la détruire. Bienvenue en forêt !

E. CLICHEROUX, Directeur général des eaux et forêts

L’année du tilleul (1985)

Planter un arbre … Renouveler la vie

…est une action de sensibilisation du Ministère de la Région wallonne pour l’Eau, l’Environnement et la Vie rurale menée conjointement avec la R. T.B.F. et le Crédit Communal, avec la collaboration des horticulteurs de Wallonie (U.P.A.H.).

“Quand éclatent, entre le printemps finissant et l’été naissant, les rayons d’un soleil au comble de ses effets, un seul arbre semble rendre à l’astre de lumière les hommages rituels : le tilleul. Cent mille fieurs et davantage se livrent sans compter. S’approcher de la couronne, c’est entrer dans une ivresse d’odeurs. Le parfum prodigue ses huiles essentielles aux abeilles et bourdons quis’ abreuvent de nectar, en libations sans fin.
Si le vent léger fait bruire lestement le dôme feuillu l’atmosphère magique dissipera avec volupté cette évanescente ambiance. C’est un repos de l’âme et du corps qui capté par d’agiles cueilleurs, va séjourner au-delà du temps, en des sachets au pouvoir miraculeux. Est-ce pour ce climat inimitable que les tilleuls ont été plantés en point d’orgue aux paysages ?
Tantôt seuls, gardiens de lieux de culte. Tantôt alignés pour souligner la majesté des plus belles allées du monde.
S’ils sont encore le souvenir de siècles de croissance, c’est peut-être que l’on pressentit au moment de les élire leur exceptionnelle longévité.
Un tilleul, c’est un univers, tellement les images quis’ allument dans l’esprit peuvent varier. Du point ponctuant les pâturages, à l’atmosphère des beaux jours, tout est souvenir lorsque, fumante, l’infusion vient réchauffer, apporter la sérénité, réconforter avec le miel de tilleul, des vicissitudes du temps mauvais.
Fleurs et bractées recroquevillées dans leur emballage de cellophane, réminiscences, à l’image des plus belles lignes que l’on écrivit sur le tilleul, celles de Marcel Proust au rituel de la madeleine trempée dans une tisane de. . . tilleul.”

J.-P. Lebailly

FRECHKOP S., Animaux protégés au Congo Belge (Institut des parcs nationaux du Congo belge, Bruxelles, 1953)

ANIMAUX PROTEGES AU CONGO BELGE ET DANS LE TERRITOIRE SOUS MANDAT DU RUANDA-URUNDI AINSI QUE LES ESPÈCES DONT LA PROTECTION EST ASSURÉE EN AFRIQUE (y compris MADAGASCAR) PAR LA CONVENTION INTERNATIONALE DE LONDRES DU 8 NOVEMBRE 1933 POUR LA PROTECTION DE LA FAUNE ET DE LA FLORE AFRICAINES AVEC LA LÉGISLATION CONCERNANT la Chasse, la Pêche, la Protection de la Nature et les Parcs Nationaux au Congo Belge et dans le Territoire sous mandat du Ruanda-Urundi, PAR S. FRECHKOP, Directeur de Laboratoire à l’Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique, et al. (Bruxelles, 1953)

Au cours de la dernière décade, les tentatives de développement économique des vastes territoires africains ont pris de telles proportions que rares sont les régions où leurs tentacules n’ont pas pénétré. Certes, on doit se féliciter d’un essor agricole et industriel dont les conditions d’existence de la communauté humaine ne peuvent que bénéficier. Mais, fasciné par les réalisations spectaculaires de l’industrie, par le mirage des gains immédiats, de l’aisance, du luxe, des facilités, ne perd-t-on pas le sens réel des choses, la notion exacte des mesures?

On ne voit plus guère dans la Nature qu’une source de profits, quelle que soit la forme de ceux-ci. Peut-être, passagèrement, s’extasie-t-on encore devant quelques-unes de ses beautés, mais rapidement l’âpreté des besoins matériels étouffe les émotions qu’elles procurent. Leur disparition est consacrée sans remords, souvent sans réflexion aussi. La Nature est, cependant, une vaste machine dont les rouages dépendent les uns des autres. Si l’on en supprime un, les autres perdent leurs fonctions et sont appelés à disparaître à plus ou moins brève échéance. On ne trouble pas impunément les équilibres naturels, auxquels toute atteinte est lourde de conséquences…

V. van Straelen (1953)

La transcription de l’introduction est disponible dans notre ENCYCLOPEDIE…

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LEFEVERE S., La crevette grise (IRSN, 1960)

L’IRSN : les curieux connaissent en général plutôt bien son avatar moderne, le Muséum des Sciences naturelles, mais pas forcément l’institut de recherche dont il est la vitrine. Pour en savoir plus : Institut royal des Sciences naturelles de Belgique ou NATURALSCIENCES.BE.

Nous parlons d’un temps que les moins de vingt ans… En 1960, le Patrimoine de l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique publiait ses Carnets du Service Educatif. Le numéro 11 était consacré à… la crevette grise. Son auteur, Sylvain LEFEVERE, était assistant à l’IRSN et a déployé des trésors de pédagogie pour donner goût aux savoirs contenus dans l’opuscule. Profitez-en en cliquant ci-dessous…

LEFEVERE S., Le hareng (IRSN, 1960)

L’IRSN : les curieux connaissent en général plutôt bien son avatar moderne, le Muséum des Sciences naturelles, mais pas forcément l’institut de recherche dont il est la vitrine. Pour en savoir plus : Institut royal des Sciences naturelles de Belgique ou NATURALSCIENCES.BE.

Nous parlons d’un temps que les moins de vingt ans… En 1960, le Patrimoine de l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique publiait ses Carnets du Service Educatif. Le numéro 9 était consacré au… hareng. Son auteur, Sylvain LEFEVERE, était assistant à l’IRSN et a déployé des trésors de pédagogie pour donner goût aux savoirs contenus dans l’opuscule. Profitez-en en cliquant ci-dessous…

IRSN : Mésange bleue (Parus caeruleus caeruleus, planche 13)

Le Fonds PRIMO contient des merveilles dont, entre autres, ces planches de l’ancien Musée Royal d’Histoire naturelle de Belgique que Daniel Baise a scanné au fil des années.

Les curieux connaissent en général plutôt bien son avatar moderne, le Muséum des Sciences naturelles, mais pas forcément l’institut de recherche dont il est la vitrine, l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique.

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Planchons encore…

COMANNE : La chapelle Saint-Maur à Liège (1979)

[Extrait du n° 8 du Bulletin de la Commission Royale des Monuments et des Sites (1979)] “Au n°64 de la rue Saint-Maur, à Liège, sur le plateau de Cointe, s’ouvre une petite chapelle aujourd’hui bien méconnue des Liégeois. Ce modeste édifice du XVIIe siècle fit partie, jusqu’à la Révolution, de l’ermitage de Fragnée, et connut, jusqu’à une date récente, un pèlerinage fort fréquenté.

En 1402, un premier oratoire est élevé à cet endroit par Henri de Neuss, évêque de Sidon et auxiliaire de Liège; il est consacré, selon Gobert, à la Vierge et à saint Mathieu. Il se dressait sur des terrains appartenant à l’abbaye de Saint-Laurent.

En 1466, les moines de I’abbaye, chassés par la guerre, sont réfugiés à Huy. L’un d’eux, Gérard de Gingelom, est le premier à recueillir une légende locale sur la vie d’un ermite nommé Mort, décédé en 613. Ce curieux prénom avait pour origine le miracle opéré par Notre-Dame de la Vignette à Huy, qui ressuscita l’enfant mort-né que ses parents présentaient à son autel. Le nom aurait été ultérieurement orthographié Maur, dans certaines régions, par confusion avec le saint abbé angevin. Dans la région hutoise, cependant, la graphie d’origine prévaut.

De cette légende, Gérard de Gingelom nous a donc conservé la version écrite la plus ancienne, au demeurant succincte.

La légende hutoise et le culte dont I’ermite était l’objet dans la région semblent avoir frappé les bons moines de Saint-Laurent. Quoi qu’il en soit, dès le XVIe siècle, l’ermitage de Fragnée, relevant de leur abbaye, est couramment placé sous le vocable de saint Maur.

Au XVIIe siècle, l’ermite, désigné par le Chapitre de Saint-Lambert, dispensait l’instruction aux enfants du voisinage, et les pèlerinages s’étaient multipliés. L’oratoire de l’évêque de Neuss fut remplacé par l’édifice actuel, grâce aux largesses de deux grands personnages. Pierre (de) Rosen, prévôt de Saint-Jean I’Evangéliste, archidiacre de Campine et chancelier du prince-évêque, possédait à Fragnée, au bord de la route de Cointe et au pied même de la colline, une belle demeure de campagne, encore debout et connue sous le nom de tour Rosen. Ce grand personnage intervint donc à titre de voisin dans les frais de reconstruction. L’autre bienfaiteur fut l’abbé de Saint-Laurent un des premiers personnages de l’Etat, Guillaume Natalis (l’ermitage, ne l’oublions pas, dépendait de cette abbaye). Deux vitraux du chœur rappelaient leur souvenir.

En l’absence d’autres documents, nous devons nous fier, pour la date de construction de la chapelle, aux inscriptions du bâtiment lui-même. La façade de la rue Saint-Maur porte, encastrés, une série de blocs de tuffeau, dont I’un donne la date de 1673. Sur la même façade, le claveau axial de la porte, avec un blason martelé, donne la date de 1674. La façade arrière, au nord, présente, elle aussi, un bloc de tuffeau inscrit, avec la date de 1673. Le vitrail commémoratif subsistant dans le chœur, et le vitrail aujourd’hui disparu, donnent également 1673. Le premier porte en outre une date amputée des deux derniers chiffres. Ce pourrait être la date du début des travaux, puisque le verbe employé est posuit.

Le verbe utilisé après est renovatur : il indique très certainement la date de l’achèvement des travaux de reconstruction ; il ne peut s’agir d’une restauration, l’édifice étant alors tout neuf. On peut donc admettre la date de 1673 pour l’achèvement des travaux, avec pose des vitraux du chœur. La porte d’entrée aurait été achevée l’année suivante.

Le problème posé par le vitrail de Pierre de Rosen est complexe. En effet, le prévôt est mort en 1666 ; la chapelle a donc été terminée assez longtemps après son décès. La première date aurait alors commémoré son intervention matérielle, la seconde rappelant l’achèvement. Signalons que le testament de Pierre de Rosen, conservé aux Archives, ne fait aucune mention de la chapelle…”

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COMANNE : La chapelle Saint-Maur à Liège (1979) 2.11 MB 6 downloads

Extrait du n° 8 du Bulletin de la Commission Royale des Monuments et des Sites (1979) ...

La vie liégeoise n°10 (octobre 1974)

Ami lecteur, que tu sois de chez nous ou que tu viennes d’au-delà de nos frontières, la Ville de Liège est heureuse de te recevoir chez elle. Elle te souhaite la plus cordiale bienvenue et te rappelle que l’Office du Tourisme est à ton entière disposition pour te servir.

L’article consacré à la rue du Pont à Liège est entièrement retranscrit dans le topoguide

IRSN : Tétra lyre (Lyrurus Tetrix Tetrix, planche 329)

Le Fonds PRIMO contient des merveilles dont, entre autres, ces planches de l’ancien Musée Royal d’Histoire naturelle de Belgique que Daniel Baise a scanné au fil des années.

Les curieux connaissent en général plutôt bien son avatar moderne, le Muséum des Sciences naturelles, mais pas forcément l’institut de recherche dont il est la vitrine, l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique.

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Planchons encore…