LE SOIR : Les fiches de l’actualité 1995

La mort de Rabin, les accords de paix en Bosnie, I’agitation sociale dans les services publics et dans l’enseignement, les essais nucléaires français, les élections : la liste est longue des sujets qui ont fait I’actualité en 1995. Qu’en retenir ? Comment garder la trace de ce fleuve impétueux des faits qui se bousculent et se succèdent, et comment en comprendre le contexte ? Pour la
deuxième année consécutive, Le Soir a rassemblé en un volume toutes les fiches de l’actualité de l’année écoulée. Ce dossier peut vous permettre de conserver le souvenir de I’année 1995. Il en est le journal à garder, à feuilleter, à relire, afin que la mémoire des événements aide à mieux comprendre l’année 1996.

Rappelons que ces fiches ont été créées en janvier 1994. Elles paraissent chaque mardi, dans Le Soir, et ont l’ambition de mettre en lumière l’historique, le contexte, les mots-clés d’un événement important de la semaine écoulée ou à venir. En présentant ces explications sous forme d’un texte court, clair, aidé par une infographie. Des fiches qui ne sont pas des pages d’encyclopédie ou de dictionnaire mais de véritables éclairages pédagogiques sur l’actualité. Car celle-ci court si vite, sans que nous ayons le temps de nous remémorer les points fondamentaux qui l’expliquent. Destinées aux étudiants, mais aussi à tout Honnête Homme curieux, ces fiches ont été réalisées par Alain Vaessen et coordonnées par Vincent Quittelier. Elles ont été mises à jour pour ce dossier et sont accompagnées d’un rappel des autres points forts de l’actualité 1995.

Par rapport à 1994, les fiches exploitent encore davantage les carrefours de l’information : elles renvoient davantage l’une à l’autre. Car comment, par exemple, parler du Burundi sans aborder les thèmes plus généraux de la guerre, du droit international ou des Droits de I’homme, autant de sujets de fiches dans ce recueil ?

En 1995, nous avons ajouté à nos fiches hebdomadaires des balises de l’info, chaque troisième mardi du mois, mais par souci de cohérence avec notre dossier de l’an passé, qui avait connu un large succès, nous n’avons repris dans ce volume que les fiches de l’actualité proprement dites.

Ce nouveau dossier n’est pas un simple recueil scolaire : il est le complément naturel du Soir et de ce que vous pouvez y lire jour après jour.

GUY DUPLAT

LEODICA : Passeports Encyclo (dossier de présentation)

“On vous l’a souvent rappelé. Le blog encyclo wallonica.org est l’héritier d’une vénérable initiative (“vénérable” parce que lancée dans les années 2000), à l’occasion d’un partenariat Wallonie-Québec ; l’encyclopédie québécoise de l’Agora partageait ses bases de données (= les articles) avec des petits wallons, constitués en sprl LEODICA, qui les alimentaient en contenus et diffusaient le tout via une interface (= le site proposé aux visiteurs) proprement “Wallonie-Bruxelles”. L’aventure a connu différentes péripéties et, notre encyclopédie, différentes adresses : de encyclopedie-agora.org à walloniebruxelles.org, vous avez eu différentes portes auxquelles sonner pour exercer votre droit de savoir-s !” [Lire la suite dans wallonica.org…]

LEODICA : Passeports Encyclo (affichette A4)

“On vous l’a souvent rappelé. Le blog encyclo wallonica.org est l’héritier d’une vénérable initiative (“vénérable” parce que lancée dans les années 2000), à l’occasion d’un partenariat Wallonie-Québec ; l’encyclopédie québécoise de l’Agora partageait ses bases de données (= les articles) avec des petits wallons, constitués en sprl LEODICA, qui les alimentaient en contenus et diffusaient le tout via une interface (= le site proposé aux visiteurs) proprement “Wallonie-Bruxelles”. L’aventure a connu différentes péripéties et, notre encyclopédie, différentes adresses : de encyclopedie-agora.org à walloniebruxelles.org, vous avez eu différentes portes auxquelles sonner pour exercer votre droit de savoir-s !” [Lire la suite dans wallonica.org…]

LEODICA : Passeports Encyclo (brochure)

“On vous l’a souvent rappelé. Le blog encyclo wallonica.org est l’héritier d’une vénérable initiative (“vénérable” parce que lancée dans les années 2000), à l’occasion d’un partenariat Wallonie-Québec ; l’encyclopédie québécoise de l’Agora partageait ses bases de données (= les articles) avec des petits wallons, constitués en sprl LEODICA, qui les alimentaient en contenus et diffusaient le tout via une interface (= le site proposé aux visiteurs) proprement “Wallonie-Bruxelles”. L’aventure a connu différentes péripéties et, notre encyclopédie, différentes adresses : de encyclopedie-agora.org à walloniebruxelles.org, vous avez eu différentes portes auxquelles sonner pour exercer votre droit de savoir-s !” [Lire la suite dans wallonica.org…]

FLUIDE GLACIAL n°79 (janvier 1983)

LES EFFETS SPÉCIAUX DANS SUPERDUPONT ZE SHOW

“Ce spectacle somptueux (que l’on peut, je vous le rappelle, voir actuellement au Théâtre de l’Odéon à Paris jusqu’au 7 février) comporte un certain nombre de trucages extrêmement sophistiqués à côté desquels Douglas Trumbull peut carrément aller se rhabiller. Il est impossible de passer en revue ici tous ces effets spéciaux car ça n’arrête pratiquement pas et il faudrait y consacrer tout le journal. Je me contenterai donc d’en décrire quelques-uns, parmi les plus spectaculaires.

Le vol de Superdupont

C’était ce qu’il y avait de plus important et de plus délicat à réaliser. Il était en effet impensable de ne pas voir voler le Super-Héros. Au cinéma, on s’en tire généralement par des procédés primitifs (utilisation des “matte  paintings, incrustations vidéo, mouvements réglés par ordinateurs et autres bricolages). Sur une scène de théâtre, pas question de tomber dans ce genre de naïvetés. Bruno Raffaëlli, titulaire du rôle – une véritable performance – a donc dû se plier à cette obligation. Pour cela, il a fait appel au Mâhârâschesch Rhâmâschesch lndhirâh Gaston Boudiflard, Maître Yoga et Zen installé 45, rue Clignancourt à Paris 18e, qui lui a enseigné durant six mois de cours du soir l’Art de la lévitation. De sorte qu’il suffit au comédien de se concentrer au moment voulu afin d’entrer en méditation transcendantale. Le résultat est hallucinant : on voit Superdupont quitter sa colonne Morris et s’élever majestueusement vers les cintres. Le câble de marine de 15 cm de diamètre accroché à un harnais de 30 kg dissimulé sous son costume n’est là que pour pallier une défaillance (un soir de fatigue, s’il
n’arrivait pas à se concentrer, par exemple). Cet appareillage ne sert A RIEN
D’AUTRE. Bien qu’il soit parfaitement visible du poulailler. Superdupont/Raffaëlli VOLE RÉELLEMENT, mettez-vous bien ça dans la tête. Savary y tenait. Il avait coutume de dire au comédien, avec toute sa tendresse habituelle : “Ou tu te démerdes pour voler, ou t’es viré.”

Superdupont atterrissant en brisant des vitres

ll faut dire que notre Super-Héros prend toujours trop d’élan, de sorte qu’il casse plusieurs vitres par représentation. Comment réaliser cet habile  trucage ? C’est très simple mais il fallait y penser : Superdupont a UNE DOUBLURE qui traverse une fenêtre chaque fois que c’est dramaturgiquement nécessaire… Astucieux non ? Bien sûr la doublure est hospitalisée aussitôt après sa prestation, et remplacée par une autre doublure. Il arrive qu’une de ces doublures refuse de foncer dans la vitre pour des raisons stupides du genre “ça fait un peu mal” ou autre prétexte idiot. Dans ce cas, Savary vire cette doublure et la remplace par une doublure.

Les seins de Madame le Premier Ministre Alice Sapritch

Apparemment, ils sont hypertrophiés mais… APPAREMMENT SEULEMENT. En effet, c’est la VRAIE poitrine d’Alice Sapritch qu’on voit. Pour la première fois de sa carrière, la grande comédienne a accepté de l’exhiber réellement dans ce spectacle. En fait, c’est dans Vipère au poing qu’elle portait des faux seins.”

Marcel Gotlib


Visiter le site commercial du magazine…

Pour les collectionneurs, les archives complètes de Fluide Glacial
ont été scannées par BEDETHEQUE.COM.

MAGAZINE LITTERAIRE n°309 : spécial RILKE (mars 1993)

EDITO. Après le temps d’adulation puis le long purgatoire qui s’ensuivit, le moment est sans doute venu de rendre l’auteur des Lettres à un jeune poète à sa juste place. Au-delà des Élégies de Duino et des Sonnets à Orphée, de sa correspondance avec Lou Andreas-Salomé et de son enfance malheureuse à l’Ecole militaire de Saint-Pölten, de son séjour à Paris, “cette grande ville étrangère”, et des épines de rose du tendre jardin de Muzot qui, selon la légende, précipitèrent sa mort, que savons-nous aujourd’hui de celui qui, durant quelques mois, fut le secrétaire de Rodin ? Peintre de l’angoisse et des terreurs de I’enfance, pragois malgré lui, génie chaotique et novateur, Rainer Maria Rilke médita mieux que nul autre sur la mort, l’amour et l’animalité perdue. Ses Oeuvres en prose viennent d’être intronisées dans la Pléiade. A nous, soixante-sept ans après sa mort, d’essayer d’entendre celui qui se plaignait de crier en vain parmi “les cohortes des anges”.

Le PDF OCR à télécharger ci-dessous reprend seulement les pages du dossier Rilke publié par Le Magazine littéraire (aujourd’hui Lire-Le Magazine littéraire) en mars 1993…

MÉTAL HURLANT : Alien (hors-série n°43bis, septembre 1979)

Comme un cheveu sur la soupe (gras le cheveu, à la tomate la soupe), voici, inattendu, un hors-série de MÉTAL HURLANT à cause d’un film important, infiniment, et qui nous a pris de court : Alien.
Et pourtant…
Les premiers, il y a deux ans, nous avons édité Le Nécronomicon : toutes les  images sulfureuses, noires et terriblement fœtales de Giger. Dan O’Bannon avait travaillé un temps à MÉTAL, écrivant le scénario de The Long To-morrow de Moebius qui contient bien souvent Alien en germe… Christian Foss, avait dessiné la couverture de MÉTAL HURLANT n° 11, dans l’attente et dans la promesse d’une histoire qu’il prépare depuis des années et que nous attendons, épuisés, impatients, au seuil du désert des Tartares.
Mais nous ne nous attendions pas, nous n’imaginions pas que tout cela réuni : Giger créant les monstres, O’Bannon écrivant l’histoire et faisant bien davantage, Foss boulonnant les fusées et Moebius (MOEBIUS !) dessinant les scaphandres (et aussi, le metteur en scène de Duellistes et de Ron Cob, l’écologiste narquois), nous allions pour la première fois au cinéma avoir peur.
Filez voir Alien : vous êtes toujours un petit garçon et au-dessus de l’armoire le Père Fouettard attend…

JEAN-PIERRE DIONNET

La vie liégeoise n°10 (octobre 1974)

Ami lecteur, que tu sois de chez nous ou que tu viennes d’au-delà de nos frontières, la Ville de Liège est heureuse de te recevoir chez elle. Elle te souhaite la plus cordiale bienvenue et te rappelle que l’Office du Tourisme est à ton entière disposition pour te servir.

L’article consacré à la rue du Pont à Liège est entièrement retranscrit dans le topoguide

CAHIERS MARXISTES n°165 : 1789-1989 (janvier-février 1989)

La Révolution française est comme une borne dans l’histoire de toutes les nations.

Ce constat de l’historien marxiste Eric Hobsbawm suffirait-il à justifier la présente livraison des cm, presque entièrement consacrée à 1789. On ne nous soupçonnera pas d’entrer en compétition avec les fastes français du bicentenaire, grandioses et déjà envahissants.

Guy Lemarchand, professeur à l’université de Rouen, traite en expert de la situation en France à la fin de l’ancien régime. Robert Devleeshouwer, ancien professeur à l’université de Bruxelles, signe un texte original et impétueux sur la révolution française et la Belgique. Quant à Philippe Raxhon, jeune historien liégeois, il explore pour nous un événement mal connu, le centenaire de la révolution française dans la cité ardente.

Une substantielle note de lecture de Claude Renard sur 1789 dans les provinces belgiques complète cette série “révolutionnaire”.

Rosine Lewin, rédactrice en chef

LE VIF : Les 100 qui ont fait la Belgique (dossier, 25e année, n° 28-29, 2007)

“Pourquoi celui-ci et pas celui-là ? La place dévolue à chacun est-elle équitable ? Quand on publie un dossier du type « top 100 », on se heurte vite à des choix impossibles. On entend déjà persifler ceux qui auront relevé des omissions impardonnables. Ou ceux qui déplorent le besoin très actuel de classer (décideurs de l’année, communes bien gérées…). “Comment comparer le fondateur d’une grande boîte pharmaceutique avec un Prix Nobel ? remarque fort justement un professeur de l’ULB consulté par la rédaction. Les gens doivent comprendre que les découvertes, c’est du travail d’équipe.” Néanmoins, l’intérêt du public pour les grandes figures d’hier et d’aujourd’hui est une réalité. En 2005, la RTBF et la VRT ont organisé un vote des téléspectateurs pour élire le “plus grand Belge” de tous les temps. Jacques Brel a remporté la palme d’or du côté francophone, le père Damien a écrasé la concurrence du côté flamand . Notre classement, lui, reprend les personnalités qui se sont illustrées depuis 1830. Exit, donc, Ambiorix. Mais aussi Godefroid de Bouillon ou Rubens. Nous n’avons pas retenu non plus des vedettes plébiscitées aujourd’hui par le grand public et peut-être oubliées demain. Notre sélection, forcément subjective, associe les Belges les plus influents, ceux qui ont marqué leur époque et ceux qui participent à l’identité belge. Sans oublier certains noms dont le pays est moins fier… “

Pour en savoir plus…