ARMEE BELGE : Eléments de Kiswahili véhiculaire à l’usage des militaires de la base de Kamina

“Kamina est non seulement la plus importante des bases congolaises, mais elle est aussi, potentiellement, une base Internationale. Elle possède deux pistes permettant en même temps les décollages et les atterrissages d’escadrilles. Leurs caractéristiques sont celles des aérodromes de l’O.T.A.N. La base est équipée d’un puissant armement antiaérien. Les bâtiments militaires sont en béton et dispersés afin de mieux résister à une attaque atomique. Sur le terrain de manœuvres de l’armée peuvent s’effectuer des tirs réels de canons Vickers de 20 millimètres et de mitrailleuses Thomson…” [d’aprèsLEMONDE.FR]

Manifestement, l’investissement avait été moindre en termes de formations données aux militaires belges, pour faciliter la coopération avec les “travailleurs indigènes” évoqués par van Lierde (cfr. wallonica) ; en témoigne ce syllabus authentique (collection privée) : “Eléments de Kiswahili véhiculaire, à l’usage des militaires de la base de Kamina” (non-daté avec, en couverture, un dessin daté de 1952).

L’avant-propos du syllabus ne manque pas d’intérêt pour qui désire s’imprégner des mentalités en cours à l’époque. Nous le transcrivons tel quel :

Vous trouverez dans la brochure élaborée par le Commandant de la Base de Kamina, à l’intention de ceux appelés à s’y rendre, le conseil d’apprendre avant le départ, des rudiments de Kiswahili… [lire la suite dans wallonica.org]

© Collection privée

CIFoP-ELM-ITI : Formation en techniques du commerce extérieur (1987)

La formation :

A l’initiative des forces économiques de la région de Charleroi, une action de formation en Techniques du Commerce extérieur a eu lieu à Charleroi en 1986. Par l’expérience acquise spécifiquement, notamment à l’occasion du parrainage de dossiers visant l’expansion économique des PME sur les marchés tiers, les organisateurs ont abouti aux conclusions suivantes :

      1. Pour que le projet de la PME ait toutes les chances d’aboutir, il est primordial que la ou les personnes engagées fassent preuve de performances techniques.
      2. Une autre contrainte vise à pouvoir mettre en présence du chef d’entreprise la personne dont les comportements créeront de véritables synergies au sein de la Société, à partir desquelles on peut espérer, pour la PME, une meilleure coordination des tâches et un dynamisme accru sur les marchés visés.
        3. Les métiers induits par l’exportation sont, â l’heure actuelle pratiqués par une majorité d’hommes et de femmes ayant acquis leur savoir-faire “sur le terrain”.

La demande des entreprises est très forte pour ce type de métier mais l’offre est rarement satisfaisante : aucun dipl6me, même universitaire, ne prépare complètement les étudiants aux tâches impliquées par le commerce international. Les résultats parlent d1 eux-mêmes : plus de 90 % des étudiants ayant suivi le cycle de formation en 1986 ont obtenu un emploi de qualité, ayant trait au Commerce extérieur et la demande des entreprises reste forte dans ce domaine.

En 1987, année de l’exportation, cette initiative revêt une importance encore plus significative. Le nouveau cycle est organisé à Charleroi et à Liège par le Centre Interuniversitaire de Formation Permanente, l’Ecole Liégeoise de Management et l’International Tradelnvest Institute. Une trentaine de candidats ont été sélectionnés dans chaque centre, parmi des demandeurs d’emploi âgés de moins de 25 ans, en priorité absolue pour lesfemmes, en vertu des objectifs majeurs du Fonds Social Européen.

A l’image du cycle organisé en 1986, celui de l’année de l’exportation s’annonce déjà comme un succès puisque plusieurs entreprises ont déjà fait part de leur souhait d’accueillir un stagiaire et qu’il bénéficié encore du soutien actif d’institutions telles que l’OBCE, le Club des Exportateurs, l’U.W.E., les Instituts provinciaux des Classes Moyennes et Fabrimétal.

Les organisateurs de la formation :

CIFoP – Centre Interuniversitaire de Formation Permanente (Charleroi)

Créé en 1970, à l’initiative de divers organismes de formation permanente de la région de Charleroi, le Centre Interuniversitaire de Formation Permanente ouvre aux diplômés de l’enseignement supérieur et universitaire et aux cadres en général, des possibilités importantes :

      • de formation complémentaire dans des disciplines connues ;
      • de recyclage dans des disciplines à évolution rapide ;
      • de formation nouvelle à des sciences et disciplines récentes.

Il poursuit de la sorte, en liaison avec le Centre Universtaire de Charleroi, auquel il est associé, un but de développement et de croissance des individus et un objectif de diffusion culturelle dans la région francophone. En outre, il facilite aussi la reconversion de ceux que l’évolution économique contraint à changer d’activité. Aujourd’hui 8 programmes universitaires sont organisés avec la collaboration des universités francophones ; 70 formations spécifiques de niveau pré- ou post-universitaire répondent aux besoins personnels, sociaux et économiques de toute une communauté; 30 cellules d’information, de conseil et de recherche sont mises en place afin de féconder les efforts de reconversion. Dans cette dynamique, le C.I.Fo.P. est plus particulièrement chargé de l’ap-proche managériale des projets.

ELM – Ecole Liégeoise de Management

Fondée en 1977, l’Ecole Liégeoise de Management aura formé à la gestion, à la fin de l’année académique 1986-1987 plus de 325 cadres supérieurs appartenant à 70 entreprises différentes. Elle développe, par ailleurs, différents autres programmes de formation axés sur l’entreprise. L’ELM bénéficie du patronage officiel de l’Union Wallonne des Entreprises. Actuellement, 43 entreprises ou associations sont actionnaires de l’ELM et appuient ses actions de formation au management.

ITI – International Trade Institute

L’International Tradelnvest Institute poursuit depuis 1977, année de sa fondation, une politique de promotion des exportations belges et de l’investissement à l’étranger. Dans cette ligne de pensée, l’Institut oriente ses activités, sous forme de cycles, de séminaires principalement, vers la formation de cadres désireux de se perfectionner aux Techniques du Commerce extérieur. C’est sous forme de journées d’étude, par pays ou par thème, et missions d’étude, prospection, que l’ITI s’efforce, également, de sensibiliser les entreprises aux débouchés existants sur les marchés extérieurs. Fondé par un noyau de professeurs spécialisés, l’ITI regroupe et fait appel à tous les experts en Commerce extérieur (professeurs et praticiens du Commerce extérieur), ainsi qu’à toute institution, privée ou publique, s’intéressant au domaine. L’ITI est dirigé par un Conseil d’Administration et un Comité de Direction qui reflètent cette approche pouvoirs publics, industries, universités.

Pour en savoir plus…