Fonds des cartes postales

Voici plusieurs exemples de cartes promotionnelles ou militantes qui, pour certaines, n’auraient plus le droit d’être publiées aujourd’hui, par le simple jeu de la ‘cancélisation‘ puritaine actuelle. Qu’il s’agisse d’autocollants anti-nucléaires, de cartes postales de pubs ou d’affiches digitalisées, découvrez-en la quintessence ci-dessous : elles restent un support intéressant qui témoigne autant de la créativité visuelle des bailleurs de pub, que des lieux communs sur lesquels une époque pouvait s’appuyer. Ô tempora, ô mores…

Le jeu est le suivant : vous cliquez sur le lien dont le titre vous intrigue, vous affichez ainsi le recto de la carte. Vous devez alors deviner l’objet de la campagne promotionnelle. Libre à vous d’ensuite vérifier votre analyse en ouvrant le PDF : il contient recto et verso de la carte. Allez-y, régalez-vous…


Les fonds qui manquent le moins…

VAN HEULE : Le meuble liégeois (1952)

Si l’art est né d’une conception spiritualiste, son évolution est due à une suite de courants étrangers, d’échanges, auxquels chaque peuple apporte son génie propre. D’où différenciation dans l’unité. S’il est un art dans lequel les Liégeois ont excellé, c’est bien celui du meuble. Le meuble est né d’une nécessité, celle de rendre la vie plus commode [sic] et de conserver des objets précieux en les mettant à l’abri des déprédations ou des tentations. Au début, bancs, sièges pliants, tabourets pour s’asseoir, planches sur tréteaux en guise de table, lits, coffres formés de lourdes planches maintenues à queue d’aronde, c’était rustique. La recherche, l’élégance vinrent ensuite…

La suite est disponible dans la brochure scannée avec reconnaissance de caractères à télécharger ci-dessous…

PLANCHES dans le document

Tous les meubles figurés sur les planches qui vont suivre, ainsi que beaucoup d’autres, sont exposés dans les Musées de la Ville de Liège :

Le texte de l’introduction est transcrit dans notre WALLONICA…

DECHESNE : Osmose entre l’évêché de Liège et le Pays de Liège (CHiCC, 2023)

Bref aperçu historique de l’évêché de Tongres-Maastricht-Liège et du Pays de Liège, plus connu sous le nom de principauté de Liège, qui n’est pas une entité homogène mais un ensemble de plusieurs comtés sur lesquels règne l’évêque de Liège. Nous utilisons souvent ici les expressions “prince évêque” et “principauté de Liège”. Elles sont principalement connues à Liège et dans le Limbourg. Mais plus je m’informe sur l’histoire de Liège, plus je me sens obligé de les utiliser avec nuances. Sans omettre Albert, prince de Liège du XXe… Suivez le guide !

Le texte intégral de la brochure est transcrit dans wallonica.org…

Pour télécharger le document original :

LEFEVERE S., La crevette grise (IRSN, 1960)

L’IRSN : les curieux connaissent en général plutôt bien son avatar moderne, le Muséum des Sciences naturelles, mais pas forcément l’institut de recherche dont il est la vitrine. Pour en savoir plus : Institut royal des Sciences naturelles de Belgique ou NATURALSCIENCES.BE.

Nous parlons d’un temps que les moins de vingt ans… En 1960, le Patrimoine de l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique publiait ses Carnets du Service Educatif. Le numéro 11 était consacré à… la crevette grise. Son auteur, Sylvain LEFEVERE, était assistant à l’IRSN et a déployé des trésors de pédagogie pour donner goût aux savoirs contenus dans l’opuscule. Profitez-en en cliquant ci-dessous…

LEFEVERE S., Le hareng (IRSN, 1960)

L’IRSN : les curieux connaissent en général plutôt bien son avatar moderne, le Muséum des Sciences naturelles, mais pas forcément l’institut de recherche dont il est la vitrine. Pour en savoir plus : Institut royal des Sciences naturelles de Belgique ou NATURALSCIENCES.BE.

Nous parlons d’un temps que les moins de vingt ans… En 1960, le Patrimoine de l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique publiait ses Carnets du Service Educatif. Le numéro 9 était consacré au… hareng. Son auteur, Sylvain LEFEVERE, était assistant à l’IRSN et a déployé des trésors de pédagogie pour donner goût aux savoirs contenus dans l’opuscule. Profitez-en en cliquant ci-dessous…

VIENNE : Les Crehay, peintres spadois (ULiège, 1991)

Ce mémoire de fin d’études a été présenté par Philippe Vienne (membre de l’équipe wallonica), en vue de l’obtention du grade de licencié en histoire de l’art et archéologie de l’Université de Liège, année académique 1990-1991.

 

LEVY : Cent tableaux de science pittoresque (Paris : Hachette, 1883)

Albert LEVY (1844-1907) était un physicien français, directeur du service chimique à l’Observatoire de Montsouris (en 1894). Il a écrit sous son nom ainsi que sous le pseudonyme de “A. Bertalisse”. Nous avons retranscrit le texte de plusieurs de ses “tableaux” dans wallonica.org : les légendes du mois de…

Le PDF complet est disponible au téléchargement, ici…

RASSENFOSSE Nadine de- : Armand Rassenfosse (Liège, 1862-1934), L’Oeuvre peint (Bruxelles : Legrain, 1983)

Dès le début du XXème siècle, la réputation d’Armand Rassenfosse en tant que dessinateur, graveur, illustrateur et affichiste est déjà bien établie. Il maîtrise en effet parfaitement les divers procédés de la gravure en taille douce, combine les techniques et s’exerce avec le même succès à l’art de la lithographie. Ce n’est que tardivement qu’il abordera la dernière étape de sa carrière : l’œuvre peint. Aussi cette facette de sa production artistique reste-t-elle la moins connue. Pourtant, en élaborant sa propre technique picturale il retrouvera la fougue et l’enthousiasme de sa jeunesse. Cette nouvelle expérience marque ainsi un jalon dans son évolution artistique et témoigne de sa volonté constante de recherche…

La suite est disponible dans le PDF (avec reconnaissance de caractères) que vous pouvez télécharger ci-dessous. Ce bref catalogue établi et commenté par Nadine de Rassenfosse, arrière-petite-fille du peintre, est aujourd’hui hors-édition et rarement disponible, même en antiquariat. Le voici…

DUBOIS & HELEN : Belgique, une encyclopédie pratique (Tournai : Casterman, 1997)

Introduction : Belgique, mode d’emploi

“Puzzle constitutionnel, la Belgique cumule les institutions : trois régions, trois communautés, trois langues, une frontière et des querelles linguistiques qui alimentent sans cesse la presse quotidienne. Cerise sur le gâteau, Bruxelles, trois fois capitale : de l’Europe, du royaume et région à part entière. Si la Belgique n’existait pas, il faudrait l’inventer !

Pour beaucoup, notre petit royaume n’est qu’une enclave entre France, Hollande et Allemagne, vouée aux hommes d’affaires et aux eurocrates. Pourtant, notre pays recèle bien des trésors pour celui qui se donne la peine de le fouiller et, si ce modeste ouvrage n’a pas la prétention de dévoiler des secrets, il n’en a pas moins la vocation de brosser un tableau alléchant, faisant fi des divisions politiques et administratives, partout à la découverte d’une crique à anguilles, d’un moulin à vent, d’un château Renaissance ou d’une église romane blottie au creux d’un village.

En quelque trente et une régions et treize villes, la Belgique se dévoile. De Bruxelles, capitale sans cesse convoitée, le cœur du plat pays où les canaux se jouent des peupliers s’ouvre sur la mer du Nord avec ses réserves naturelles et sa couleur grise qui se fond dans le ciel.

Au-delà de Bruges et Gand, le pays des criques conduit à la frontière  hollandaise tandis qu’à l’opposé, Courtrai et Tournai flirtent avec la France. Vers le sud, l’Ardenne est à portée de la main avec ses forêts de conifères, ses fagnes désertiques et ses vallées encaissées aux paysages sauvages.

“De tous les peuples de la Gaule, les Belges sont les plus braves.” Jules César avait d’un trait stigmatisé à jamais le caractère d’un peuple vindicatif, querelleur, contestataire, farouchement individualiste, amoureux de la liberté, bâtard de toutes les nations voisines venues livrer bataille sur le sol de son plat pays, défendant bec et ongle une identité à laquelle il ne croit pas toujours.

Ce timbre-poste, lieu favori des querelles européennes fut traversé, envahi,  parfois détruit, mais toujours rebâti.

Pépinière de la peinture flamande, de l’Art nouveau et de la bande dessinée, la Belgique est si fière d’Hergé, Franquin et les autres qu’elle statufie ses héros de papier, Gaston Lagaffe en tête. De Jérôme Bosch à Marcel Broodthaers, en passant par Magritte et Michaux, elle est terre de l’étrange et de l’absurde. Sans doute n’est-ce pas un hasard si le surréalisme fleurit d’abondance sous notre climat pluvieux.

Peut-on vivre autrement dans un pays-mosaïque aux subdivisions linguistiques, politiques, culturelles, philosophiques et géographiques surprenantes ?”

Martine Dubois & Luc Helen

Des aspects originaux :

      • Les Sites naturels remarquables
      • Le Patrimoine architectural majeur
      • L’Art nouveau
      • Les deux Guerres Mondiales
      • Les Arts
      • Le Folklore
      • La Belgique gourmande

Découvrir la Belgique : 31 régions et 13 villes

      1. Gaume
      2. Vallée de la Semois
      3. Plateau ardennais et vallée de l’Ourthe
      4. Cantons de l’Est
        • Eupen
      5. Ourthe-Amblève
      6. Condroz-Famenne
        • Huy
      7. Pays de Liège
        • Liège
      8. Hesbaye
      9. Vallée de la Meuse
        • Dinant
        • Namur
      10. Trois Vallées
      11. Entre-Sambre-et-Meuse
      12. Pays Noir
      13. Borinage et Haut Pays
        • Mons
      14. Roman Païs
        • Nivelles
      15. Pays d’Ath
      16. Tournaisis
        • Tournai
      17. Plateau Brabançon
      18. Bruxelles
      19. Autour de Bruxelles
      20. La Côte
        • Ostende
      21. Vallée de l’Yser et Monts de Flandre
      22. Autour de Bruges
        • Bruges
      23. Pays du Lin
      24. Vallée de la Lys et Pays Gantois
        • Gand
      25. Entre Escaut et Dendre
      26. Escaut et Pays de Waes
      27. Région Anversoise
        • Anvers
      28. Nèthe et Dyle
      29. Campine Anversoise
      30. Hageland
      • Index, adresses utiles, Bibliographie
      • Index des noms cités

DUBOIS Martine & HELEN Luc, Belgique, une encyclopédie pratique (Tournai : Casterman, 1997) est aujourd’hui indisponible, si ce n’est en antiquariat. Grâce à la documenta, vous pouvez en télécharger une copie scannée avec reconnaissance de caractères, en cliquant ci-dessous.
Par ailleurs, les articles liés à la Wallonie et Bruxelles s[er]ont disponibles dans notre topoguide : il vous suffit de cliquer dans la table des matière ci-dessus… [en cours de traitement]

AGORA XI.3 : Inaptitude. Pour la défense des êtres sans défense (2006)

Tour le monde en conviendra : c’est au sort qu’elle réserve aux plus vulnérables de ses membres que l’on peut juger de la qualité d’une société.  Aussi avons-nous voulu profiter du 60′ anniversaire du Curateur public du Québec, institution chargée de la protection des droits des personnes inaptes, pour nous pencher sur le sort qui leur est réservé au Québec et ailleurs dans le monde.

Historiquement, on s’est d’abord préoccupé de préserver le patrimoine de I’inapte, plutôt que de veiller sur sa personne. Avec la promulgation des droits de I’homme, à l’époque moderne, c’est la primauté de la personne elle-même qui apparaît. Mais ce souci pour la personne mettra du temps à s’imposer dans le cas des inaptes. Ce n’est que tout récemment (deux ou trois décennies tout au plus), en effet, qu’on en est venu à assurer de manière adéquate leur protection. Le Québec, à ce chapitre, occupe une position d’avant-garde. Si la protection juridique des personnes inaptes s’est étendue, encore faut-il que ces droits soient effectivement respectés. Ce qui est loin d’être toujours le cas.

Par ailleurs, le droit, s’il est indispensable, est-il pour autant suffisant ? De par son existence même, il soumet en effet les relations humaines au formalisme, à une certaine rigidité. Comment faire en sorte que I’importance que nous accordons dans I’abstrait à la sollicitude pour les plus faibles se traduise dans la vie quotidienne par un vif intérêt pour les êtres concrets, uniques, qui ont besoin du soutien continu de la société pour être reconnus dans toute leur dignité ? Comment concilier ce besoin de protection avec celui de liberté et de vie communautaire chaleureuse ? Voilà notre premier but en publiant ce fascicule, réalisé en partenariat avec le Curateur public du Québec…

Stéphane STAPINSKY

Le PDF intégral du magazine a été retranscrit par notre équipe et océrisé (vous pouvez en copier-coller le texte) :