CHiCC : 1944… les bombes ! (témoignages, 1994, rééd. 2004)

“A l’occasion du 60e anniversaire de la libération de la Ville de Liège, la Commission Historique et Culturelle de Cointe, Sclessin, Fragnée et du Bois d’Avroy, a souhaité procéder à une première réédition de sa Brochure n°7, écrite par divers membres de la Commission, mise en forme et éditée en juin 1994 par Monsieur Emile DEGEY, notre Président d’Honneur. Le titre en était: 1944-1994. Il y a 50 ans… LES BOMBES !

Les textes originaux ont été repris tels quels, sous le nom de leurs auteurs. D’autres informations ont été ajoutées ainsi que des illustrations rassemblées par Monsieur Pol SCHURGERS, notre Vice-Président, chargé de cette réédition 2004…”

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Et dans la wallonica, vous pouvez la transcription
de l’éditorial de René Hénoumont, en cliquant ici…

JOURNAL DES PROCÈS de Philippe Toussaint (index)

Philippe TOUSSAINT a créé en 1982 Le Journal des procès. Plus qu’un grand chroniqueur judiciaire, c’était un humaniste à l’éthique rigoureuse, soucieux de rapprocher le citoyen de la justice. Le Journal des procès bimensuel était à son image…

La reconnaissance de ses pairs était à la hauteur de la qualité des propos tenus. Parmi les chroniqueurs, on retrouve d’ailleurs des profils ‘lourds’ comme : Claude Javeau, Robert Henrion, JM Dermagne, RM Legros… Que du beau monde !

La bibliothèque de wallonica.org contient la quasi totalité des numéros de la revue (1982-2005) et les archives du Journal des procès ne sont pas publiées en ligne (à l’exception des copies disponibles à la bibliothèque Graulisch de l’ULiège et à la bibliothèque de Droit de la KULeuven) : que voilà une belle mission pour nous ! Ci-dessous, la liste des numéros que nous avons déjà dématérialisés avec, en primeur pour chaque numéro scanné, l’éditorial de Philippe Toussaint

Les Brèves du Moderne (n° 18, juin 2024)

En noir et blanc

En noir : décidément… “La Camarde qui ne (nous) a jamais pardonné D’avoir semé des fleurs dans les trous de son nez (Nous) poursuit d’un zèle imbécile” (G. Brassens, Supplique pour être enterré à la plage de Sète). Ces mots de Brassens s’appliquent particulièrement bien au Moderne, qui cette fois encore, doit dire “Salut l’artiste“, avec beaucoup de tristesse à deux de nos compagn.e.on.s de route de très longue date, Christiane Stefanski pour les partages artistiques dans notre institution, et Jean-Pierre Crenier, un de nos plus anciens membre et comédien…

Natalie, Jérôme, Léa & Marylou

Pour la suite et pour relire le poème-hommage à Christiane Stefanski paru dans notre POETICA et partagé par l’équipe du Moderne, il suffit de cliquer ci-dessous…

FRECHKOP S., Animaux protégés au Congo Belge (Institut des parcs nationaux du Congo belge, Bruxelles, 1953)

ANIMAUX PROTEGES AU CONGO BELGE ET DANS LE TERRITOIRE SOUS MANDAT DU RUANDA-URUNDI AINSI QUE LES ESPÈCES DONT LA PROTECTION EST ASSURÉE EN AFRIQUE (y compris MADAGASCAR) PAR LA CONVENTION INTERNATIONALE DE LONDRES DU 8 NOVEMBRE 1933 POUR LA PROTECTION DE LA FAUNE ET DE LA FLORE AFRICAINES AVEC LA LÉGISLATION CONCERNANT la Chasse, la Pêche, la Protection de la Nature et les Parcs Nationaux au Congo Belge et dans le Territoire sous mandat du Ruanda-Urundi, PAR S. FRECHKOP, Directeur de Laboratoire à l’Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique, et al. (Bruxelles, 1953)

Au cours de la dernière décade, les tentatives de développement économique des vastes territoires africains ont pris de telles proportions que rares sont les régions où leurs tentacules n’ont pas pénétré. Certes, on doit se féliciter d’un essor agricole et industriel dont les conditions d’existence de la communauté humaine ne peuvent que bénéficier. Mais, fasciné par les réalisations spectaculaires de l’industrie, par le mirage des gains immédiats, de l’aisance, du luxe, des facilités, ne perd-t-on pas le sens réel des choses, la notion exacte des mesures?

On ne voit plus guère dans la Nature qu’une source de profits, quelle que soit la forme de ceux-ci. Peut-être, passagèrement, s’extasie-t-on encore devant quelques-unes de ses beautés, mais rapidement l’âpreté des besoins matériels étouffe les émotions qu’elles procurent. Leur disparition est consacrée sans remords, souvent sans réflexion aussi. La Nature est, cependant, une vaste machine dont les rouages dépendent les uns des autres. Si l’on en supprime un, les autres perdent leurs fonctions et sont appelés à disparaître à plus ou moins brève échéance. On ne trouble pas impunément les équilibres naturels, auxquels toute atteinte est lourde de conséquences…

V. van Straelen (1953)

La transcription de l’introduction est disponible dans notre ENCYCLOPEDIE…

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MORET : Notice sur Jean Del Cour (1900)

MORET Justin (abbé, Fraiture-en-Condroz – aujourd’hui commune de Tinlot, pr. Liège, arr. Huy – 24 avril 1862 − 15 mai 1928). Prêtre, soutien de la démocratie chrétienne dans la région de Verviers (pr. Liège, arr. Verviers). Ordonné prêtre et nommé vicaire dans la paroisse Saint-Joseph à Verviers le 24 mai 1885, l’abbé Justin Moret est un des prêtres qui soutiennent au début des années 1890 la jeune démocratie chrétienne verviétoise, animée par les avocats, Henri Boland, Alphonse Collard-Bovy et Henri Maquinay. Justin Moret contribue au développement du mouvement syndical à Verviers. Le 8 novembre 1892, il fonde un syndicat chrétien des peintres qui participe aux adjudications publiques de travaux de peinture. Dès qu’un chantier lui est adjugé, son exécution est donnée à des syndiqués au chômage, désignés par tirage au sort. Collaborateur du journal de l’Union démocratique chrétienne de Verviers, Le Démocrate, l’abbé Moret est éloigné de Verviers en juillet 1893 en raison d’articles jugés “inconvenants” par le curé-doyen de Verviers. Il est nommé curé à Velroux (aujourd’hui commune de Grâce-Hollogne, pr. Liège, arr. Liège). Il sera ensuite désigné curé de Surlemez (anciennement commune de Couthuin, aujourd’hui commune d’Héron, pr. Liège, arr. Huy) en juillet 1913 et y restera jusqu’à son décès.

Freddy Joris

Au bord de la charmante et pittoresque rivière de l’Ourthe, au fond d’un des plus larges vallons qu’elle arrose, au milieu de terres arables, de vertes  prairies, de bois touffus couronnant les montagnes qui l’encerclent, est assise Hamoir, patrie du sculpteur Jean Del Cour (1627-1707).

Xhignesse, un petit hameau situé à un quart de lieue plus bas, sur la rive droite, était jadis le centre paroissial. Son intéressante église romane démontre la haute antiquité de cette paroisse qui, outre Xhignesse et Hamoir, comprenait encore Hamoir-Lassus, Sy et Filot. Son territoire appartenait au Comté de Logne et au pays de Stavelot, tandis qu’au spirituel elle ressortissait à l’évêché de Liège.

Au XVIIe siècle, Hamoir, quoique ne comprenant que 70 à 80 habitations, ne manquait pas d’activité. Grâce à sa situation géographique sur la route d’Allemagne vers la capitale de la principauté, non loin de Stavelot, de Liège
et de Huy, ce bourg desservi par la navigation, avait son commerce, ses forges, ses carrières, ses extractions de minerais. Il était, enfin, le siège de la Haute Cour de Justice de Xhignesse et Hamoir.

C’est à Hamoir que naquit, en 1627, Jean Del Cour…

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VAN HEULE : Le meuble liégeois (1952)

Si l’art est né d’une conception spiritualiste, son évolution est due à une suite de courants étrangers, d’échanges, auxquels chaque peuple apporte son génie propre. D’où différenciation dans l’unité. S’il est un art dans lequel les Liégeois ont excellé, c’est bien celui du meuble. Le meuble est né d’une nécessité, celle de rendre la vie plus commode [sic] et de conserver des objets précieux en les mettant à l’abri des déprédations ou des tentations. Au début, bancs, sièges pliants, tabourets pour s’asseoir, planches sur tréteaux en guise de table, lits, coffres formés de lourdes planches maintenues à queue d’aronde, c’était rustique. La recherche, l’élégance vinrent ensuite…

La suite est disponible dans la brochure scannée avec reconnaissance de caractères à télécharger ci-dessous…

PLANCHES dans le document

Tous les meubles figurés sur les planches qui vont suivre, ainsi que beaucoup d’autres, sont exposés dans les Musées de la Ville de Liège :

Le texte de l’introduction est transcrit dans notre WALLONICA…

HAINE : Les facteurs d’instruments de musique actifs en Wallonie et à Bruxelles en 1985 (Pierre Mardaga, 1985)

HAINE Malou dir., Les facteurs d’instruments de musique actifs en Wallonie et à Bruxelles en 1985 (Pierre Mardaga, 1985)

Catalogue de l’exposition organisée dans le cadre de l’Année Européenne de la Musique 1985 par le Conseil de la Musique de la Communauté française de Belgique, grâce à l’appui du Conseil de la Communauté française de Belgique, de l’Exécutif de la Communauté française de Belgique, de la Loterie nationale et avec le concours des organismes suivants :

      • Musée instrumental de Bruxelles,
      • Ville et Province de Namur,
      • Maison de la Culture de Namur,
      • Musée de Groesbeeck de Croix,
      • uTélévision locale R.T.A. Canal C (Grand Namur),
      • Musée de Mariemont,
      • Ministère des Affaires Economiques (Administration du Commerce).

Exposition organisé du 18 octobre au 17 novembre 1985, au Musée de Groesbeeck de Croix de Namur, à l’occasion de son 50′ anniversaire. La présente brochure a été préparée en séminaire par les étudiants de 2e candidature en Histoire de l’Art et Archéologie – section Musicologie, de l’Université Libre de Bruxelles, année académique 1984-1985.

 

THONART : Auprès de quelle cour Salman Rushdie pouvait-il déposer les conclusions suivantes, pour que justice soit faite ? (Catalogue de l’expo “Le vent de la Liberté, Welkenraedt, 1994)

PDF-OCR de l’article de Patrick Thonart publié dans le catalogue de l’exposition Le vent de la Liberté (1994, Welkenraedt, BE). Plusieurs articles à ce propos sont disponibles dans wallonica.org :

JIJÉ, La vie prodigieuse et héroïque de DON BOSCO (1946, rééd. 1993)

Le 15 août 1815 naissait dans le village de Murialdo, près de Châteauneuf d’Asti, au nord de l’Italie, un enfant, qui devait par sa vie extraordinaire, attirer l’admiration du monde.
Dès sa prime enfance, Jean Bosco étonnait ceux qui l’approchaient par la vivacité de son intelligence, son esprit d’initiative, sa piété tranquille.
Il voulait faire de grandes choses. Il aimait surtout ses camarades pauvres, les faibles, les malheureux et essayait de les rendre joyeux.
Se sentant appelé par Dieu, il fit des études dans des conditions difficiles à  cause de l’opposition de son grand frère, et devint prêtre pour s’occuper des jeunes, plus spécialement ceux qui étaient en situation difficile. Dieu bénit son travail et l’aida par de nombreux miracles.
Sa réputation envahit le monde entier. Le Pape, les Évêques, comme les hommes politiques sollicitaient ses conseils. Mais humble et discret, il préféra rester jusqu’à la fin de sa vie un simple prêtre au service des jeunes.
Il mourut à Turin le 31 janvier 1888. Le l” avril 1934, le Pape Pie XI le déclara saint.
Tu trouveras dans ce livre la vie merveilleuse d’un ami des jeunes. Puisse-t-elle t’aider à orienter ta vie vers l’amour de Dieu et des hommes.

Le Don Bosco de Jijé est une grande fresque religieuse publiée par 2 fois dans Spirou sous deux versions différentes : la première version en 42-43, et la seconde de 1946-48 dans l’édition française du journal en remplacement des planches de Tarzan [sic], puis dans le Moustique en 1949-50 (la 2e version uniquement). Pour certains d’entre nous, croyants ou athées, c’était la seule ‘bande dessinée’ que l’on trouvait chez les grands-parents…
La présente édition reste © Jijé – Editions Dupuis mais a été publiée par les Editions Don Bosco à Caen (FR) en 1993. Elle est aujourd’hui introuvable.

BRIGODE, Simon, Les églises romanes de Belgique (extrait, Bruxelles : Editions du cercle d’art, 1943)

Antérieurement à l’ère romane, s’étend, pour l’historien de l’art, une longue période qui va des invasions barbares à la fin du Xe siècle. Dénommée préromane dans son ensemble, cette période comprend la phase mérovingienne, du Ve siècle au milieu du VIIIe, et la phase carolingienne, du milieu du VIIIe siècle aux approches de l’an 1000. L’architecture romane proprement dite couvre, chez nous, tout le cours des XIe et XIIe siècles. Elle reste fort attachée à l’architecture carolingienne durant le XIe siècle, qui peut être considéré comme une première étape du style roman en Belgique. Durant le siècle suivant, les principes esthétiques et les méthodes constructives évoluent vers un certain souci du détail architectonique et décoratif, de même que vers plus de perfection technique. C’est la seconde étape, qui. dans les régions de l’Est, se prolonge durant le XIIIe siècle, concurremment avec les premières manifestations de l’architecture gothique…

Le texte complet est transcrit dans wallonica.org…