RASSENFOSSE Nadine de- : Armand Rassenfosse (Liège, 1862-1934), L’Oeuvre peint (Bruxelles : Legrain, 1983)

Dès le début du XXème siècle, la réputation d’Armand Rassenfosse en tant que dessinateur, graveur, illustrateur et affichiste est déjà bien établie. Il maîtrise en effet parfaitement les divers procédés de la gravure en taille douce, combine les techniques et s’exerce avec le même succès à l’art de la lithographie. Ce n’est que tardivement qu’il abordera la dernière étape de sa carrière : l’œuvre peint. Aussi cette facette de sa production artistique reste-t-elle la moins connue. Pourtant, en élaborant sa propre technique picturale il retrouvera la fougue et l’enthousiasme de sa jeunesse. Cette nouvelle expérience marque ainsi un jalon dans son évolution artistique et témoigne de sa volonté constante de recherche…

La suite est disponible dans le PDF (avec reconnaissance de caractères) que vous pouvez télécharger ci-dessous. Ce bref catalogue établi et commenté par Nadine de Rassenfosse, arrière-petite-fille du peintre, est aujourd’hui hors-édition et rarement disponible, même en antiquariat. Le voici…

FLUIDE GLACIAL n°79 (janvier 1983)

LES EFFETS SPÉCIAUX DANS SUPERDUPONT ZE SHOW

“Ce spectacle somptueux (que l’on peut, je vous le rappelle, voir actuellement au Théâtre de l’Odéon à Paris jusqu’au 7 février) comporte un certain nombre de trucages extrêmement sophistiqués à côté desquels Douglas Trumbull peut carrément aller se rhabiller. Il est impossible de passer en revue ici tous ces effets spéciaux car ça n’arrête pratiquement pas et il faudrait y consacrer tout le journal. Je me contenterai donc d’en décrire quelques-uns, parmi les plus spectaculaires.

Le vol de Superdupont

C’était ce qu’il y avait de plus important et de plus délicat à réaliser. Il était en effet impensable de ne pas voir voler le Super-Héros. Au cinéma, on s’en tire généralement par des procédés primitifs (utilisation des “matte  paintings, incrustations vidéo, mouvements réglés par ordinateurs et autres bricolages). Sur une scène de théâtre, pas question de tomber dans ce genre de naïvetés. Bruno Raffaëlli, titulaire du rôle – une véritable performance – a donc dû se plier à cette obligation. Pour cela, il a fait appel au Mâhârâschesch Rhâmâschesch lndhirâh Gaston Boudiflard, Maître Yoga et Zen installé 45, rue Clignancourt à Paris 18e, qui lui a enseigné durant six mois de cours du soir l’Art de la lévitation. De sorte qu’il suffit au comédien de se concentrer au moment voulu afin d’entrer en méditation transcendantale. Le résultat est hallucinant : on voit Superdupont quitter sa colonne Morris et s’élever majestueusement vers les cintres. Le câble de marine de 15 cm de diamètre accroché à un harnais de 30 kg dissimulé sous son costume n’est là que pour pallier une défaillance (un soir de fatigue, s’il
n’arrivait pas à se concentrer, par exemple). Cet appareillage ne sert A RIEN
D’AUTRE. Bien qu’il soit parfaitement visible du poulailler. Superdupont/Raffaëlli VOLE RÉELLEMENT, mettez-vous bien ça dans la tête. Savary y tenait. Il avait coutume de dire au comédien, avec toute sa tendresse habituelle : “Ou tu te démerdes pour voler, ou t’es viré.”

Superdupont atterrissant en brisant des vitres

ll faut dire que notre Super-Héros prend toujours trop d’élan, de sorte qu’il casse plusieurs vitres par représentation. Comment réaliser cet habile  trucage ? C’est très simple mais il fallait y penser : Superdupont a UNE DOUBLURE qui traverse une fenêtre chaque fois que c’est dramaturgiquement nécessaire… Astucieux non ? Bien sûr la doublure est hospitalisée aussitôt après sa prestation, et remplacée par une autre doublure. Il arrive qu’une de ces doublures refuse de foncer dans la vitre pour des raisons stupides du genre “ça fait un peu mal” ou autre prétexte idiot. Dans ce cas, Savary vire cette doublure et la remplace par une doublure.

Les seins de Madame le Premier Ministre Alice Sapritch

Apparemment, ils sont hypertrophiés mais… APPAREMMENT SEULEMENT. En effet, c’est la VRAIE poitrine d’Alice Sapritch qu’on voit. Pour la première fois de sa carrière, la grande comédienne a accepté de l’exhiber réellement dans ce spectacle. En fait, c’est dans Vipère au poing qu’elle portait des faux seins.”

Marcel Gotlib


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ont été scannées par BEDETHEQUE.COM.

MAGAZINE LITTERAIRE n°309 : spécial RILKE (mars 1993)

EDITO. Après le temps d’adulation puis le long purgatoire qui s’ensuivit, le moment est sans doute venu de rendre l’auteur des Lettres à un jeune poète à sa juste place. Au-delà des Élégies de Duino et des Sonnets à Orphée, de sa correspondance avec Lou Andreas-Salomé et de son enfance malheureuse à l’Ecole militaire de Saint-Pölten, de son séjour à Paris, “cette grande ville étrangère”, et des épines de rose du tendre jardin de Muzot qui, selon la légende, précipitèrent sa mort, que savons-nous aujourd’hui de celui qui, durant quelques mois, fut le secrétaire de Rodin ? Peintre de l’angoisse et des terreurs de I’enfance, pragois malgré lui, génie chaotique et novateur, Rainer Maria Rilke médita mieux que nul autre sur la mort, l’amour et l’animalité perdue. Ses Oeuvres en prose viennent d’être intronisées dans la Pléiade. A nous, soixante-sept ans après sa mort, d’essayer d’entendre celui qui se plaignait de crier en vain parmi “les cohortes des anges”.

Le PDF OCR à télécharger ci-dessous reprend seulement les pages du dossier Rilke publié par Le Magazine littéraire (aujourd’hui Lire-Le Magazine littéraire) en mars 1993…

MÉTAL HURLANT : Alien (hors-série n°43bis, septembre 1979)

Comme un cheveu sur la soupe (gras le cheveu, à la tomate la soupe), voici, inattendu, un hors-série de MÉTAL HURLANT à cause d’un film important, infiniment, et qui nous a pris de court : Alien.
Et pourtant…
Les premiers, il y a deux ans, nous avons édité Le Nécronomicon : toutes les  images sulfureuses, noires et terriblement fœtales de Giger. Dan O’Bannon avait travaillé un temps à MÉTAL, écrivant le scénario de The Long To-morrow de Moebius qui contient bien souvent Alien en germe… Christian Foss, avait dessiné la couverture de MÉTAL HURLANT n° 11, dans l’attente et dans la promesse d’une histoire qu’il prépare depuis des années et que nous attendons, épuisés, impatients, au seuil du désert des Tartares.
Mais nous ne nous attendions pas, nous n’imaginions pas que tout cela réuni : Giger créant les monstres, O’Bannon écrivant l’histoire et faisant bien davantage, Foss boulonnant les fusées et Moebius (MOEBIUS !) dessinant les scaphandres (et aussi, le metteur en scène de Duellistes et de Ron Cob, l’écologiste narquois), nous allions pour la première fois au cinéma avoir peur.
Filez voir Alien : vous êtes toujours un petit garçon et au-dessus de l’armoire le Père Fouettard attend…

JEAN-PIERRE DIONNET

THONART : Tolkien or the Fictitious Compiler (ULiège, 1984)

THONART P., Tolkien or the Fictitious Compiler (ULiège, 1984) est un mémoire de fin d’études présenté en Philologie germanique à l’Université de Liège, Faculté de Philosophie & Lettres, en 1984. L’exemplaire conservé par les bibliothèques universitaires n’étant plus consultable (détruit lors d’inondations), on trouvera dans wallonica.org l’intégralité du texte. On notera que le Professeur John Ronald Reuel Tolkien (Oxford) était Docteur Honoris Causa de l’Université de Liège (1954) et qu’il collabora pendant plusieurs années avec Simonne D’Ardenne qui y était professeur, pour l’édition et la traduction de textes médiévaux.

D’autres informations sur la biographie de l’auteur du Seigneur des Anneaux (porté au cinéma par Peter Jackson), du Hobbit et d’une multitude d’autres histoires de la Terre du Milieu sont disponibles dans la très complète biographie rédigée par Humphrey Carpenter (Paris, Christian Bourgois, 2002).

On trouvera dans l’article THONART : Tolkien or the Fictitious Compiler (ULiège, 1984) de wallonica.org, la table des matières du texte intégral (en anglais), pour naviguer entre les différents chapitres de l’étude, qui a été transcrite par nos équipes. Ci-dessous, le PDF océrisé du document original…

FLUIDE GLACIAL n°93 : les bonnes feuilles (mars 1984)

Début 1975 paraît le dixième numéro de L’Écho des savanes, le dernier auquel Gotlib contribue. Avec son ami Jacques Diament et le dessinateur Alexis, il lance alors un nouveau magazine satirique, Fluide glacial. Le premier numéro paraît le 1er mai 1975. Initialement conçu comme un trimestriel, Fluide glacial devient mensuel dès 1976. À la fois auteur et rédacteur en chef, Gotlib rassemble autour de lui une équipe d’artistes dont il se sent proche : Alexis, Forest, Masse, Solé, bientôt suivis par Binet, Edika, Goossens, Gimenez, Franquin, Moebius, Bretécher, Dister, Fred, Loup, Pétillon, auxquels s’ajouteront de nombreux jeunes auteurs, dessinateurs ou écrivains, dont Léandri, Frémion ou Jean-Pierre Jeunet.

Plutôt que de les livrer aux souris, nous publions dans la documenta les bonnes feuilles des numéros que nous avons pu sauver. Ici, le numéro 93, paru en mars 1984. Voici donc :

Les trois premières pages du numéro, avec le sommaire

LELONG, Carmen Cru, les huîtres


COUCHO, Le Banni

EDIKA, Rue Saint-Denis

BINET, Les Bidochon en voyage organisé

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DARDENNE : L’image, la vie – Le cinéma de Jean-Pierre et Luc Dardenne (CFWB, 2005)

Fiche BIBLIOWALL (Portail documentaire de l’administration wallonne) du document :

Titre : L’image, la vie : le cinéma de Jean-Pierre et Luc Dardenne
Auteurs : Wallonie-Bruxelles, Ministère de la Communauté française – Service général de l’audiovisuel et des multimédias Wallonie-Bruxelles, Commissariat général aux relations internationales, Collaborateur Palais des beaux-arts de Bruxelles, Collaborateur
Editeur : Bruxelles : Communauté française de Belgique
Année de publication : 2005
Présentation physique : 51 p.ill.22 cm
Mots clés : Dardenne, Luc (1954-….) — Thèmes, motifs
Dardenne, Jean-Pierre (1951-….) — Thèmes, motifs
Note générale : Brochure accompagnant une exposition de photographies retraçant le parcours des cinéastes Jean-Pierre et Luc Dardenne

La Ministre de la Culture, de l’Audiovisuel et de la Jeunesse préfaçait, en 2005, le catalogue de l’exposition :

L’enfant et le monde

Encore tout auréolé de son magistral succès à Cannes, «L’enfant» des frères Dardenne se prépare à une longue carrière dans les salles obscures. Porte-drapeau du cinéma belge francophone, il fera connaître à travers le monde le génie de deux cinéastes d’exception, mais aussi la richesse d’une Communauté française où la culture cinématographique occupe une place de choix. De toute évidence, les réussites des dernières années n’étaient pas un accident. Elles annonçaient au contraire l’émergence d’un cinéma à part entière, singulier et plein de personnalité, capable de rivaliser avec les grandes productions internationales. Au-delà des frères Dardenne, dont on ne se lasse pas de vanter les mérites, c’est toute une génération de réalisateurs, acteurs et techniciens qui peut prétendre à de nouvelles consécrations. Inutile de dire que la Communauté française sera toujours à leurs côtés et qu ‘elle continuera à faire le maximum pour aider leurs talents à s’exprimer. Leur enthousiasme et leur créativité trouveront auprès des pouvoirs publics, c’est une certitude, un réel écho. Je m’efforce d’ailleurs personnellement, en tant que Ministre de la Culture et de l’Audiovisuel, de trouver les ressources nouvelles, les formules inédites et les dispositifs stimulants qui feront naître beaucoup d’autres productions de grande qualité. Notre objectif, avec l’ensemble des professionnels, est de renforcer la réputation d’excellence dont bénéficie notre cinéma, afin qu’il s’exporte mieux encore et reçoive tous les moyens auxquels il peut légitimement prétendre. Le cinéma en Communauté française est vivant, inventif et généreux. A l’image de cet Enfant créé par les frères Dardenne, aidons-le à progresser sur le long chemin du succès.

THEATRE NATIONAL : Pelléas et Mélisande (saison 1976-1977)

Le Théâtre National de Belgique (direction : Jacques Huisman) présente PELLEAS ET MELISANDE, un rêve de Maurice Maeterlinck, dans une mise en scène de Henri Ronse. Les décors, les costumes et les lumières sont de Beni Montresor ; la musique d’Arnold Schoenberg (décor musical de Yvan Dailly, avec la collaboration technique de Willy Paques ; régie de Michel Dailly.)…

C’était la saison 1976-1977, ma mère était costumière au Théâtre du Gymnase liégeois qui accueillait alors la troupe bruxelloise du TNB pour mon premier Pelléas (et mon premier Schoenberg après La nuit transfigurée). J’en ai gardé le programme, celui-là et les suivants. Etais-je déjà conscient que, bien des années plus tard, il servirait une de nos missions, chez wallonica.org : exhumer et pérenniser des publications qui ont vécu un temps puis, hélas, sont passées aux oubliettes, malgré leur intérêt réel. La technique au service de l’homme : nous avons scanné et “océrisé” (effectué la reconnaissance de caractères) le programme de l’époque et nous vous le livrons ici en texte intégral (révisé et corrigé), comme à l’accoutumée sans publicités. Le fichier PDF résultant de cette dématérialisation est disponible dans notre DOCUMENTA…

Patrick THONART

Pour en savoir plus, quoi d’autres que lire la retranscription intégrale de la plaquette (hors pubs), avec des illustrations sélectionnées par l’équipe wallonica.org… Tous en scène !

PHILOMAG.COM : Sei Shônagon, Notes de chevet (X-XIe siècle)

Les Notes de chevet de Sei Shônagon (Xe-XIe siècle) sont un classique de la littérature médiévale nippone. Dame de compagnie à la cour impériale de Kyôto, elle y collectionne les choses qui lui rendent l’existence douce et aimable. Elle y énumère des noms de fleurs, d’oiseaux, d’étangs, partage quelques anecdotes, souvenirs ou inventions. Autant d’éléments qui font le sel de la vie – qu’on ne l’ait jamais perdu ou qu’il nous soit enfin rendu… [lire la suite sur wallonica.org]