Journal des procès n°123 (19 février 1988)

Ce numéro du Journal des procès est un peu cul par dessus tête. C’est la faute à Duplat ! L’ordonnance du président du tribunal de commerce de Bruxelles, que nous publions quasi in extenso, est en effet très longue mais non point trop. Nos lecteurs, qu’il soient ou non juristes, y apprendront sans doute plus sur cette affaire de la Société Générale (de Belgique) que les commentaires qu’ils ont pu lire ou entendre ne le firent. Comme le raisonnement avance ! Que la démonstration est claire et rigoureuse ! Il n’est pas indifférent de se rappeler que ce texte a pourtant été écrit sous pression, comme toujours lorsqu’il s’agit d’un référé. Nous avons  sous les yeux le manuscrit (en photocopie), de la deuxième ordonnance que rendit M. Duplat, le 19 janvier dernier, dans la même affaire (voir Joumal des procès n°122). Il est frappant de constater qu’il ne comporte presque aucune rature. Le conseil de la S.A. CERUS avait été entendu par M. Duplat “entre 21 heures et 22h30.” Après quoi, M. Duplat se mit au travail. A une heure du matin, l’ordonnance était rédigée, “la présente minute étant remise à la requérante le 19 janvier 1988 à 7 h. 15.
Chapeau, Monsieur !

Philippe Toussaint


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