Journal des procès n°319 (24 janvier 1997)

Le jeu de dés est certainement un des plus anciens. Pascal a calculé que parmi les trente-six combinaisons différentes du jeu à deux dés (avec trois dés, il y en aurait deux cent seize) le nombre sept est celui pour lequel il est le plus avantageux de parier, les nombres deux et douze étant les moins probables. Il tablait en l’espèce sur une table additionnant les coups :

02 03 04 05 06 07
03 04 05 06 07 08
04 05 06 07 08 09
05 06 07 08 09 10
06 07 08 09 10 11
07 08 09 10 11 12

Le 7 y est repris six fois, le 2 et le 12 une seule. Cette martingale devrait jouxter la certitude mais le hasard n’est jamais aboli par un coup de dés, comme les mallarméens le savent. On sait que le juge Bridoie assurait, dans Rabelais, qu’il n’était pas de plus sûr moyen de juger sainement d’une cause : encore convenait-il de prendre de gros ou de petits dés, selon l’importance du procès, cela allait de soi. C’est en vain que saint Louis notamment défendit de jouer aux dés. Ce ne fut qu’avec l’invention des cartes à jouer, qui nous vinrent d’Asie à la fin du XIIe siècle, que l’usage en diminua mais sans se perdre. C’est, sans doute, que les dés sont le jeu par excellence d’où découlèrent une foule de manières de les jeter, comme le passe-dix, la râfle,le quiquenove, l’espérance, le trictrac, l’oie et la partie surupte où on annonce d’avance le point qu’on veut faire, et qui désespérèrent longtemps les mères de famille humblement asservies au dé à coudre.

Philippe Toussaint


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Journal des procès n°318 (10 janvier 1997)

Ciel ! la terre est en chemise ! On devine ses formes, on ne les voit plus,  quelle émotion ! Qui ne se souvient d’avoir, au saut du lit, brûlant et frissonnant, le front appuyé sur le carreau glacé de la fenêtre, redécouvert le monde et sa métamorphose ? Plus de contours, rien que des formes ! Plus de détails, rien que des promesses ! Silence ! sous la neige, elle dort et palpite faiblement.

Le froid gèle les mains du faiseur de boule et, vivante, la neige brûle ses doigts. La beauté se fait chair, la forme, volupté : qu’elle est ronde la boule ! L’enfant la veut immense, plus grande que la terre, plus douce que le soleil et plus joyeuse que l’amour. L’hiver dicte sa loi qui est celle du souvenir enfoui sous la blancheur. Linceul d’acier jaillissant de sa gaine. Jeux permis et dangereux, jeux du monde transformé, réduit à la simple expression de l’unité qu’aurait un dessin d’une seule ligne onduleuse, à perte de marges. Le paysage s’agrandit sous la lumière assourdissante, yatagane, terrible. Au loin, marchant à pas menus, un merle ose laisser sa trace, une patte puis l’autre : on lui collerait cent mille francs d’amende, ivre de lumière. A quand le printemps ? siffle-t-il. Patience ! le temps doit faire son œuvre et si le grain ne meurt…

Philippe Toussaint


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Journal des procès n°085 (30 mai 1986)

L’arrêt rendu mardi après-midi à Bruxelles par la cour militaire, confirmant le jugement de première instance qui condamnait Olivier Dupuis à deux ans d’emprisonnement, mais en assortissant cette condamnation d’un sursis probatoire pour la moitié de la peine à la condition que l’intéressé travaille pendant deux ans au profit d’une association luttant contre la faim dans le monde, est un chef-d’œuvre dans son genre.

Confessons que nous n’avons jamais compris ce que cherchait au juste Olivier Dupuis, dont nul ne nie par ailleurs la sincérité et la générosité, en refusant tout à la fois de faire un service militaire et un service civil. La guerre, semble-t-il dire, si elle doit éclater, procédera des relations Nord-Sud, c’est-à-dire entre pays où on ne meurt pas de faim et ceux où c’est le sort d’un nombre immense. Donc, estime Olivier Dupuis, la meilleure manière de lutter contre un ennemi éventuel est de faire pression pour que les pays riches aident les pays pauvres. C’est oublier peut-être une autre problématique : le drame Nord-sud n’élude pas la tragédie Est-Ouest.

Reste que la cour militaire va au-delà des réquisitions du ministère public. Mais ce sont surtout les motifs de la décision (que nous ne manquerons pas de publier et de commenter) qui suscitent notre admiration en quelque sorte perverse. A tous les arguments de la défense tendant à récuser des juges militaires en ce que, dans une affaire pareille, ils sont à la fois juges et parties, la cour militaire trouve des réponses qui ressortissent curieusement à une tautologie. Comment des juges militaires pourraient-ils se laisser influencer, sous-entendu par les idées-mêmes qui sont à la base de leur engagement idéologique ? Leur honneur de soldat est un garant suffisant. Ils sont indépendants, comme d’ailleurs, précise I’arrêt, les juges civils, qui n’ont pas d’étiquette politique.

Tout cela a été lu imperturbablement par M. le conseiller Durant, dans un silence d’autant plus impressionnant qu’on avait I’impression qu’il aurait suffi d’un enfant, faisant une remarque naïve, pour qu’on se réveille.

Philippe Toussaint


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Journal des procès n°339 (26 décembre 1997)

Cette estampe sur bois est peut-être la plus ancienne du genre. Elle serait antérieure à 7423 et aurait été tirée, soit en Allemagne, soit dans les Pays-Bas. Elle a cette singularité d’être sur papier de coton non collé, en sorte que I’impression I’a traversée à ce point qu’on la voit presque aussi bien à l’envers qu’à I’endroit.

Cette estampe coïncide avec la vulgarisation en Europe du papier de chiffe (de l’allemand chipe) sans lequel I’estampage était à peu près impossible, sauf sur étoffe. Cet art d’imprimer sur étoffe était déjà en usage en Chine, dès l’an mille semble-t-il, mais on peut aussi remonter à l’Egypte antique. Ainsi, une fois encore, le problème de l’origine d’une technique débouche-t-il sur des discussions sans fin, aucune découverte de cet ordre ne pouvant être datée précisément.

Il n’importe point peu, car les gravures sur bois du début du XVème siècle ont sans doute suggéré aux artistes de cette époque d’obtenir les reproductions de leurs œuvres à plusieurs exemplaires par d’autres procédés, par exemple la gravure sur métal. Dans le premier cas toutefois, I’empreinte venait des parties en relief de la planche et, dans le second, des creux. Épineuse question ! Pas plus en somme que l’énigme de notre estampe où la fermeté du dessin se marie à la naïveté en même temps qu’à la hardiesse…

Philippe Toussaint


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Journal des procès n°337 (28 novembre 1997)

L’estampe que nous reproduisons en couverture nous montre des membres de la Ligue catholique, dans la seconde moitié du XVIème siècle, défilant dans les rues de Toulouse, avec flambeaux et fouets à la ceinture : tout un programme ! L’Inquisition, établie depuis longtemps en Espagne, venait d’être officiellement généralisée dans tous les pays catholiques par le pape Paul III, en vue de faire disparaître toute trace de protestantisme. L’Index instauré en 1557, vouait à la destruction les livres jugés nocifs et le successeur de Paul III, Pie V accrut le caractère coercitif de cette politique, non seulement par la publication de “bons livres”, le catéchisme, le bréviaire,le missel et l’œuvre sans cesse republiée de la “Somme de Saint Thomas d’Aquin” mais encore par les bûchers où I’on brûlait vif.

Parallèlement, des catholiques fondèrent spontanément la Ligue, dite aussi Sainte Union pour la défense de la foi, mais aussi, en France, pour détrôner Henri III au profit du duc de Guise, la politique faisant bon ménage avec la religion.

D’abord soutenue par beaucoup de bons bourgeois, sincèrement pieux, la Ligue et ses processions menaçantes ne tardèrent pourtant pas à les inquiéter. Nous possédons à ce propos des textes où nombre de ces catholiques sincères s’alarmaient de ces démonstrations de force en ne manquant point de relever qu’y participaient, avec une ferveur particulière, des gens qui étaient en réalité la lie de la société. Sous couvert de la foi, c’était bien simplement des brutes, des gens qui aimaient la violence pour la violence qui revêtaient robes et cagoules, en exhibant leurs fouets. La recette est ancienne et toujours actuelle. On peut penser par exemple aux horreurs dont I’Algérie est aujourd’hui la proie, ou au Ku Klux Klan, les démonstrations de force en cagoules étant toujours nécessairement redoutables, la foi, quelle qu’elle soit, ne devenant plus que prétexte à violence. Giordano Bruno, dont nous vous parlons en page 20, en sait quelque chose.

Philippe Toussaint


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Journal des procès n°329 (13 juin 1997)

Cette enluminure du début de la Renaissance italienne, florentine en I’espèce, nous montre la Justice en gloire, tenant, on serait tenté de dire “exhibant”, un glaive et une balance. C’est encore ainsi qu’on la représente, quoique le plus souvent avec une balance à deux plateaux, appelant I’idée qu’on peut y mettre dans chacun le pour et le contre afin d’en faire la pesée et non, comme ici, une balance romaine, plus proche en somme, symboliquement, de la pesée des âmes après la mort dans différentes religions.

L’enluminure que nous avons jointe en dessous, qui est de la même époque, nous montre les effets de la Justice pénale, c’est-à-dire ce qu’on risque à enfreindre les lois ou les coutumes. Longtemps en effet, les peines ne furent réputées efficaces que si le peuple pouvait voir les châtiments, au nombre desquels I’humiliation publique. Comme de tout temps, on mettait aussi l’accent sur l’égalité dans ces représentations symboliques et que même un prêtre, par exemple, n’était pas à I’abri de la répression. C’était tout à fait inexact naturellement. D’une part I’Eglise revendiqua très tôt le droit exclusif de juger les siens, parfois sévèrement mais en secret, d’autre part il serait aisé de montrer combien certaines
classes sociales échappèrent à la répression.

Ce clerc tonsuré et cette jolie jeune femme étaient-ils censés avoir été pris en flagrant délit de fornication, comme tant de personnages de Boccace qui, au demeurant, pour son compte, n’en faisait point un crime mais, au contraire, si les sentiments des amants étaient sincères, et quelle que fût par ailleurs leur situation sociale ou d’état, avait plutôt tendance à murmurer “proficiat” !
Rien de nouveau sous le soleil à cet égard depuis le XIVème siècle, la morale de Boccace n’ayant pas une ride et s’opposant toujours à celle des cagots, des hypocrites et des justiciers par goût.

Philippe Toussaint


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Journal des procès n°315 (29 novembre 1996)

Autrefois, les procureurs – c’est-à-dire ceux qui géraient des dossiers et représentaient des personnes en justice – avaient l’habitude d’épingler sur leur robe des documents relatifs aux affaires dont ils étaient chargés. Ils trouvaient sans doute ça pratique ; peut-être aussi voulaient-ils montrer qu’ils étaient très occupés, donc importants. Le superbe dessin colorié que nous reproduisons en couverture est évidemment une charge, une exagération cocasse de cette coutume. Dans un ordre plus modeste, nos avocats ornent souvent leurs épitoges de trombones, à défaut de pouvoir exhiber, comme leurs confrères français, des décorations. C’est mieux : ces petites agrafes indiqueraient en effet qu’on ne se prend guère au sérieux et qu’à tout le moins on est sensible à l’égalité, nul avocat n’étant censé être plus qu’un autre. Marie Denis, dont les billets sont toujours merveilleux dans la Revue Nouvelle, écrivait un jour, à propos des falbalas judiciaires, qu’elle ne voyait pas d’objection aux toges et aux simarres à la condition qu’il y en eût aussi à la disposition des justiciables, ce qui serait le signe d’une égalité réelle entre toutes les parties à un procès. C’était judicieux : rien n’est jamais plus gai que de piéger les vaniteux à leurs propres rets.

La querelle, feutrée, est ancienne pour ou contre les toilettes judiciaires et la Cour de cassation, à laquelle les événements donnent une publicité qui n’est sûrement pas pour lui plaire, a pu paraître un peu ridicule à cet êgard à des gens qui n’avaient jamais songé jusqu’ici à y pénétrer.

Sans doute conseillers et avocats généraux ont-ils le bon goût de se moquer Lln
brin d’eux-mêmes en s’appelant, quand ils revêtent le drap rouge et I’hermine, des “homards”, mais il ne faudrait pas pousser, ils y tiennent et l’argument le plus convaincant que nous ayons entendu à ce sujet dans la bouche d’un haut magistrat était : “Si vous me posez la question, je vous répondrai tout de suite qu’il faut supprimer ce faste d’antan. Mais je préférerais que vous ne me le demandiez pas…”
Oh ! le rusé !

Philippe Toussaint


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Journal des procès n°307 (14 juin 1996)

Le calembour dont un des rois, Victor Hugo, disait que c’est la fiente de l’esprit qui vole, offre bien des avantages. Il ne coûte rien et supplée à la fatigante obligation de penser. On constate qu’il est devenu une névrose, une manie au sens psychiatrique du mot. Aucun titre n’en est exempt, c’est l’impératif de petit clin d’œil. Vingt dieux ! pour qui prend-t-on le lecteur d’oser lui faire un clin d’œil ?

Les meilleurs se soumettent : un très beau reportage sur les réactions en Oklahoma à un attentat meurtrier est intitulé Les raisons de la colère, fine allusion à l’opération israélienne au Liban, nommée Les raisins de la colère [NdlR. et au roman de Steinbeck]. Ça ne veut rien dire et tout dire, ça ne coûte rien et permet de suggérer un rapprochement éventuel. Le petit clin d’œil décharge ici d’avance du reproche d’esprit de sérieux (oh ! ces intellectuels !) en donnant à penser que ce reportage sera à la portée de tout le monde, même le dernier des imbéciles pouvant comprendre que “raisons” et “raisins” composent une joyeuse plaisanterie.

Ce syndrome qui nous envahit, comme les sempiternelles expressions toutes faites du genre “revoir sa copie”, ou “Sécu” pour Sécurité sociale qui ferait vieux jeu, peut être rapproché d’un nouvel us de politiques répondant au harcèlement médiatique en obligeant le journaliste qui les interroge à courir derrière eux et finalement à leur claquer la porte au nez. On voit ça tous les jours à la télévision, notamment avec M. Dehaene. Quelle grossièreté ! Mais qui faut-il tancer le plus ici et le journaliste ne se met-il pas en position d’humiliation de courir comme un petit chien, un peu comme on s’abaisse en sacrifiant au calembour ? Ce n’était pas y sacrifier, par contre, que de tirer sur deux pages dans le Morgen, à l’occasion de la mort de Sir Laurence Olivier : Not to be…

Philippe Toussaint


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Journal des procès n°303 (19 avril 1996)

L’onomatomancie était une divination pratiquée à l’aide du nom d’une personne, I’idée étant que le nom d’une personne la destinerait plus ou moins. Balzac y croyait fort, mais est-il un seul romancier, un seul écrivain qui le néglige ? La question est double au demeurant : on peut affubler un personnage d’un nom qui évoque ses qualités ou ses défauts mais notre nom patronymique engagerait-il peu ou prou notre vie, nos réactions et nos desseins ? Alfred de Musset aurait-il pu écrire l’oeuvre d’Emile Zola, et réciproquement, Patrice de la Tour du Pin celle d’lsidore Ducasse ?

Quand Balzac appelle un de ses personnages les plus fameux Vautrin, on ne manque pas de se dire que c’était “bien trouvé”. Il y a dans ces deux syllabes qui éclatent comme des coups de pistolet quelque chose qui colle étonnement à ce forçat en rupture de ban, à cette force de la nature. Maeterlinck a poussé le plus loin peut-être cette sorte d’onomatopée de l’âme et du cœur avec La Princesse Maleine ou Pelléas et Mélisande, soit des noms dont on serait tenté de dire que toute l’œuvre découle.

Comment passer pour une brute quand on s’appelle de Musset ? On écrit fatalement La Nuit de Mai ou On ne badine pas avec l’Amour – même si nous savons aujourd’hui par les Mémoires d’une prostituée qu’il se conduisait comme une brute dans les bordels, chose qu’il se flattait sans doute de garder secrète à jamais. Ainsi, l’onomatomancie ne prononcerait que sur l’apparence des êtres et, à la limite, Vautrin aurait-il pu écrire des bluettes, tout aussi secrètement qu’Alfred rompait avec son nom en traitant de manière révoltante une femme dont peut-être il se souvenait aussi en parlant d’un “cou blanc, délicat, se penche et de la neige effacerait l’éclat…

Philippe Toussaint


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Journal des procès n°299 (23 février 1996)

Il est probablement très significatif que d’aucuns n’ont rien de plus pressé que de vous dire, lorsque vous pensiez leur apprendre quelque chose : “Je sais !”. On croit pouvoir compléter leur information : grave erreur ! Cette tournure d’esprit peut prendre de singulières proportions. Si vous lâchez dans la conversation que vous avez eu I’occasion de rencontrer tel ou tel grand personnage de I’Etat, c’est avec un haussement d’épaules excédé qu’on vous répondra : “Je le connais !”, un peu comme si ce n’était pas la solution du problème. Quel problème ? Il doit y en avoir un que résoudrait la connaissance de tel fait ou telle personne, apparemment, le ton sur lequel on vous répond (il est définitif) montrant assez que ce n’est pas encore ça qui les aidera.

Ceux qui disent à tout bout de champ, comme dans la chanson de Gabin, “Je sais” ou qui soupirent qu’ils connaissent toutes les personnes dont on leur parle d’aventure ne sont manifestement pas contents de leur sort. Ils le trouve injuste et sont sans cesse à l’affût de ce qui pourrait enfin rétablir, dans leur chef, la destinée qu’ils estiment mériter.

Il ne manque heureusement pas non plus de gens qui ont gardé leurs facultés d’enthousiasme, on dirait volontiers d’excitation sociale et qui, au lieu de dire ‘Je sais” ou “Je le connais” s’exclament volontiers : “Ça alors !” ou “Raconte-moi !”. Même si, parfois, ils savaient déjà, ou connaissaient aussi bien que vous, car la gentillesse est leur fort.

On pourrait peut-être dire que les uns sont des bourgeois, au sens le plus péjoratif du terme, et les autres des aventuriers, au sens le plus joyeusement
adouci du mot !

A propos, saviez-vous que le prochain numéro du Journal des procès sera le trois-centième ?

Philippe Toussaint


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