ARDUINA n°3 (magazine, 1997-1998)

“Faites une fleur à la nature, protégez-la !”

Le message de la Fédération Touristique du Luxembourg Belge, dont nous nous sommes déjà fait l’écho, a des accents bucoliques. Il n’en cache pas moins une préoccupation qui se fait de plus en plus pressante. “Protéger la nature, respecter l’environnement, garder les villes et villages propres…” Ces consignes, indissociables du devoir civique de tout un chacun, sont plus que jamais d’actualité.

Respecter la nature, c’est aussi, sinon d’abord se respecter soi-même… en contribuant simplement au bien-être de tous.

La pollution s’est hissée parmi les fléaux majeurs qui menacent notre planète. Sous les formes, parfois les plus pernicieuses, voire presque anodines – serait-on tenté de croire – ses ravages ne cessent de ronger notre environnement. L’homme clôture, asphalte, bétonne… et produit de plus en plus de déchets.

Si I’habitude nous masque le triste visage qu’offrent nombre de villes, le contraste s’affiche de façon nettement plus cinglante dans nos campagnes et nos forêts !

Qui sont-ils donc, ces prétendus amoureux de la nature qui sèment papiers et détritus sur leur passage. Dans notre société tout entière vouée à la consommation, les producteurs tiennent évidemment une large part de responsabilités en matière de pollution. Avec pour souci majeur le “bien-être” et la facilité des consommateurs, en rendant leurs produits toujours plus accessibles, les fabricants contribuent ainsi à I’augmentation des déchets. Emballages divers et bouteilles dans des matières plastiques, boîtes métalliques, sont hélas, de plus en plus volontiers éparpillés dans la nature par des gens sans scrupule.

Sans doute, est-ce là, affaire d’éducation et respect de la part des uns, mais ne pourrait-on pas aussi espérer, de la part des autres, une prise de conscience à ce niveau, débouchant sur des méthodes de conditionnement plus respectueuses de la nature ?

On peut aussi s’interroger sur les infrastructures mises à la disposition du public. Le nombre de poubelles, apparaît, par exemple dans certains cas, parfois bien dérisoire sur les sites censés faire face à un taux de fréquentation élevé. Il faut bien évidemment des moyens humains et matériels pour faire lace à la situation. Dans ce domaine, la balle est dans le camp des autorités auxquelles il revient donc d’allier le geste à la parole. Conseiller le public, c’est bien. Encore faut-il que celui-ci puisse appliquer les consignes…

Tout est question de volonté. Afficher un slogan sensibilisateur est déjà une première étape. Donnons-nous, donnez-nous, les moyens de joindre I’acte à la parole… Et tant qu’à parler de “message”, prêchons un peu pour notre paroisse, en vous suggérant, chers lecteurs, d’assurer à votre manière, la promotion du produit que vous tenez entre les mains. Vous qui appréciez Arduina, parlez-en donc à vos amis et connaissances. La démarche d’une publication comme celle-ci ne peut être garantie de succès, que si tous ceux qui aiment I’Ardenne s’associent à notre cause.

Christian Léonard
Rédacteur en chef


195 FB / 33 FF / 11 FL : des francs belges ou français, des florins, c’est la marque d’une autre époque. On la trouve au pied de la couverture de l’éphémère magazine Arduina, dont trois numéros seulement nous sont parvenus (merci à notre regretté collaborateur David Limage pour cela). La collection est néanmoins complète comme cela et restera disponible dans les ressources de notre documenta.wallonica.org


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ARDUINA n°2 (magazine, 1997-1998)

195 FB / 33 FF / 11 FL : des francs belges ou français, des florins, c’est la marque d’une autre époque. On la trouve au pied de la couverture de l’éphémère magazine Arduina, dont trois numéros seulement nous sont parvenus (merci à notre regretté collaborateur David Limage pour cela). La collection est néanmoins complète comme cela et restera disponible dans les ressources de notre documenta.wallonica.org


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JANSSENS L. : L’organisation professionnelle des Maîtres-Menuisiers de Bruxelles à travers les âges (catalogue de l’exposition, 1988)

Ce catalogue a été édité à l’occasion de l’exposition “L’organisation  professionnelle des Maîtres-Menuisiers de Bruxelles à travers les âges“, organisée par l’Association des Maitres-Menuisiers de Bruxelles et Halle-Vilvoorde, avec la collaboration de la Kredietbank, dans la salle d’exposition de la Kredietbank T’Serclaes, 22, Montagne-aux-Herbes-Potagères, 1000 Bruxelles (8 – 22 juin 1988).

  • © Luc Janssens
  • Traduction : Patrick Thonart
  • Éditeur responsable : Jan Leyssens, rue Jules Broeren 14 – 1070 Bruxelles

ARMEE BELGE : Eléments de Kiswahili véhiculaire à l’usage des militaires de la base de Kamina

“Kamina est non seulement la plus importante des bases congolaises, mais elle est aussi, potentiellement, une base Internationale. Elle possède deux pistes permettant en même temps les décollages et les atterrissages d’escadrilles. Leurs caractéristiques sont celles des aérodromes de l’O.T.A.N. La base est équipée d’un puissant armement antiaérien. Les bâtiments militaires sont en béton et dispersés afin de mieux résister à une attaque atomique. Sur le terrain de manœuvres de l’armée peuvent s’effectuer des tirs réels de canons Vickers de 20 millimètres et de mitrailleuses Thomson…” [d’aprèsLEMONDE.FR]

Manifestement, l’investissement avait été moindre en termes de formations données aux militaires belges, pour faciliter la coopération avec les “travailleurs indigènes” évoqués par van Lierde (cfr. wallonica) ; en témoigne ce syllabus authentique (collection privée) : “Eléments de Kiswahili véhiculaire, à l’usage des militaires de la base de Kamina” (non-daté avec, en couverture, un dessin daté de 1952).

L’avant-propos du syllabus ne manque pas d’intérêt pour qui désire s’imprégner des mentalités en cours à l’époque. Nous le transcrivons tel quel :

Vous trouverez dans la brochure élaborée par le Commandant de la Base de Kamina, à l’intention de ceux appelés à s’y rendre, le conseil d’apprendre avant le départ, des rudiments de Kiswahili… [lire la suite dans wallonica.org]

© Collection privée

Dyckmans Ivan, Vue d’une ville portuaire (1977)

Architecte liégeois, Ivan Dyckmans a dessiné une ville portuaire à l’encre de Chine et à l’aquarelle…


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NOUVELOBS.COM : Le mystère Trenet (hors-série, 20 février 2001)

Hors-série publié par le NOUVELOBS.COM au lendemain du décès du Fou Chantant : Charles Trenet

Le dossier complet a été transcrit et illustré dans wallonica.org

 


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ARDUINA n°1 (magazine, 1997-1998)

195 FB / 33 FF / 11 FL : des francs belges ou français, des florins, c’est la marque d’une autre époque. On la trouve au pied de la couverture de l’éphémère magazine Arduina, dont trois numéros seulement nous sont parvenus (merci à notre regretté collaborateur David Limage pour cela). La collection est néanmoins complète comme cela et restera disponible dans les ressources de notre documenta.wallonica.org


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OLIVER : Une Ourse dans le jardin (recueil, trad. Patrick Thonart, 2023)

Mary Oliver ?

Un des aspects les plus étonnants de la poésie de Mary Oliver est la continuité de ton, à travers une période d’écriture étonnamment longue. Ce qui change néanmoins, c’est une insistance plus marquée sur la nature et une plus grande précision dans l’écriture, au point qu’elle est devenue un de nos meilleurs poètes… Pas de plaintes dans les poèmes de Madame Oliver, pas de pleurnicheries, mais d’aucune manière l’impression que la vie soit facile… Ces poèmes nous soutiennent, plutôt que de nous divertir. Même si peu de poètes ont aussi peu d’êtres humains dans leurs poèmes que Mary Oliver, il faut constater que peu de poètes sont aussi efficaces pour nous aider à avancer.

Stephen Dobyns, New York Times Book Review

SPIROU : Les héros vikings oubliés (supplément au n°3657, 14 mai 2008)

Evidemment, on raconte encore les sagas d’Ingmar ; les conquêtes d’Eric le viking, d’Hultrasson ou de Thorgal sont restées fameuses. Thor est devenu un super-héros mais il y eut des centaines d’autres héros prodigieux, injustement tombés dans l’oubli. Aujourd’hui, le journal SPIROU répare cette injustice.

Découvrez les 9 plus formidables héros vikings de seconde zone, racontés par Hervé Bourhis et illustrés par 9 dessinateurs demi-dieux du 9ème art : Bouzard, Gaultier, Lewis Trondheim, Brüno, Pedrosa, Aude Picault, Yoann, Libon et Marc Lizano…

BÂTIMENT-BOUWKUNDE (n°256, décembre 1996 – janvier 1997)

Le magazine Bâtiment-Bouwkunde ciblait un lectorat essentiellement professionnel et avait une vocation tout aussi essentiellement publicitaire. La publication était bilingue et nécessitait l’intervention de traducteurs de chez nous, dont Patrick Thonart (cfr. ours en page 3). Ce numéro a été intégralement ‘océrisé’ (vous pouvez en copier-coller le texte) :