LEFEVERE S., Le hareng (IRSN, 1960)

L’IRSN : les curieux connaissent en général plutôt bien son avatar moderne, le Muséum des Sciences naturelles, mais pas forcément l’institut de recherche dont il est la vitrine. Pour en savoir plus : Institut royal des Sciences naturelles de Belgique ou NATURALSCIENCES.BE.

Nous parlons d’un temps que les moins de vingt ans… En 1960, le Patrimoine de l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique publiait ses Carnets du Service Educatif. Le numéro 9 était consacré au… hareng. Son auteur, Sylvain LEFEVERE, était assistant à l’IRSN et a déployé des trésors de pédagogie pour donner goût aux savoirs contenus dans l’opuscule. Profitez-en en cliquant ci-dessous…

WALTHERY : à propos de Natacha (interview, 2004)

Revue à propos n°12 (monographie, mars 2004)
François Walthéry  :  “à propos” de Natacha

Cet album de « à propos de Natacha » a été tiré à 250 exemplaires numérotés et signés par l’auteur sur la couverture. Il a pour propos la série culte de François Walthéry : Natacha ! Ce magnifique ouvrage contient de nombreux croquis et dessins inédits, ainsi qu’une interview de Walthéry…

    • Tirage de tête
    • Couverture souple,
    • 64 pages noir & blanc
    • Format : 13,50 cm / 19 cm
    • Mise en couleur de la couverture : Bruno Wesel
    • Dépôt légal : mars 2004
    • Revue à propos n° 12
    • EAN 29300348118
    • Les Editions À Propos – Éditeur responsable Stephan Caluwaerts, à Incourt (BE)

Festival l’Europe & l’Orgue (programme, Maastricht, 1997, trad. P. Thonart)

Sur les orgues, dans les églises, il servira sa ville pour la récréation des fidèles de la municipalité, afin que sa musique les détourne des auberges et des tavernes. Sur ordre du Maïeur, il jouera de l’orgue, chaque fois une pleine heure, le dimanche matin et l’après-midi du même jour, ainsi que chaque jour après la prière du soir et à l’occasion des jours de marché municipal.

d’après les actes de désignation des organistes municipaux (± 1600)

De plus, il “pratiquera son art pour que les fidèles viennent volontiers  l’écouter et affluent pour ce faire des quatre coins de la commune” (d’après les archives de l’église de Saint-Bavon à Haarlem). En ouvrant des concerts d’orgue à tout un chacun, le but des autorités de l’époque était clair, et leur conception de l’influence bénéfique de la musique sur le peuple était en tout cas meilleure que celle de plus d’un prédicateur. Les églises réformées étaient le point de rencontre où l’on retrouvait la bourgeoisie aisée, les marchands en route pour la foire et le petit peuple. Aux claviers des orgues municipales, l’organiste y occupait une place de choix et méritait considération.

A celui-ci, il était également demandé de jouer plus souvent “au moins par temps hivernal, alors que les fidèles dehors peu se promènent à cause de la tempête et des frimas, et qu’en l’église ils se réfugient” et “à la demie de onze heures, lorsque de coutume plus de passants se trouvent en l’église“.

Mais, les années passent et les temps changent. C’est ainsi que les églises catholiques romaines sont également devenues des lieux de rencontre où l’organiste touche l’orgue avec grâce et maestria. “Mais jamais du luxe et de la luxure du siècle il ne mâtinera la musique spirituelle“, sermonne Constantin Huygens dans son opuscule dont le titre français pourrait être: De l’usage et des mésusages de l’orgue dans les églises des Provinces-Unies.

Quoi qu’il en soit, l’époque est autre qui, aujourd’hui, accueille l’Europe & l’Orgue Maastricht : un festival européen qui réunit des amis de l’orgue venus du monde entier. Un rendez-vous festif, avec un clin d’œil vers les “auberges et les tavernes“, à l’ombre des tours de Notre-Dame, de Saint-Servais et de Saint-Mathieu. Huygens n’en aurait vraiment pas voulu à la bonne ville de Maastricht !

Jan J.M. Wolfs

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VIENNE : Les Crehay, peintres spadois (ULiège, 1991)

Ce mémoire de fin d’études a été présenté par Philippe Vienne (membre de l’équipe wallonica), en vue de l’obtention du grade de licencié en histoire de l’art et archéologie de l’Université de Liège, année académique 1990-1991.

 

LEONARD : La fête de la Pentecôte à Cointe (avant 1940)

Le texte qui suit est un inédit, retrouvé par M. Philippe Léonard parmi des documents de son père, M. Jean Léonard (1920-2015). Jean Léonard est né à Liège, rue des Hirondelles, il a habité route sa jeunesse rue du Batty et a fréquenté l’école primaire communale du boulevard Kleyer. Son fils a pensé que ce manuscrit pourrait intéresser la CHiCC, puisqu’il concerne Cointe, et son partenaire wallonica.org pour la publication. De fait, il constitue un témoignage intéressant de la période d’entre-deux-guerres, complémentaire de celui de M. Georges Fransis. On y trouve, notamment, beaucoup de détails techniques concernant le fonctionnement des carrousels de l’époque ainsi que des anecdotes au sujet du… tram.

Texte intégral dans wallonica.org…

REGIE DER POSTERIJEN : Plichtenleer van de chef (NL, 1974)

INLEIDING – De chef, op welk niveau van de posthiërarchie hij zich ook bevindt, bekleedt een sleutelpost. Hij is verantwoordelijk voor een werkploeg en als zodanig moet hij ze leiden, aansporen en controleren om ze zo efficiënt mogelijk te maken… Het vervullen van zulk een belangrijke zending vereist van zijnentwege grondig technische onderlegdheid, die hoofdzakelijk vervat is in de Algemene en in de Bijzondere onderrichtingen. Om tot haar volle recht te komen moet de technische kunde kunnen steunen op een ervaren en menselijke leiding. Op zijn niveau is de chef inderdaad hoofdzakelijk een leider van mensen met alles wat dat behelst aan psychologie, diplomatie en gezag. Hij is ook organisator, behoeder van de veiligheid en promotor van de public relations. Door het publiceren van deze brochure wil de Regie der Posterijen de chefs helpen bij het verwerven van de regelen betreffende de plichtenleer van hun beroep, w.z. de psychologische- en de mensenkennis die zij nodig hebben om in de beste voorwaarden hun rol van leidinggevende te vervullen. Alle inspanningen zouden nochtans waardeloos blijven moesten de belanghebbenden zelf er niet naar streven om zich op te werken, voortdurend hun technische en algemene kennis te verrijken, los te komen van routinewerk. De snelle evolutie van alle problemen in verband met wetenschap, techniek, organisatie, bevelvoering, enz… zijn van aard dat een chef moet “in zijn”, zoniet komt hij in de sukkelstraat en hij zal wis en zeker in zijn opdracht falen.

SCENES & TYPES : la “femme noire”

“Du XVIe siècle jusqu’à nos jours, les stéréotypes, croyances et images occidentales attachées à la ‘femme noire‘, sont caractérisés par leur remarquable permanence. Ils forment autant de représentations traversées par une ambivalence fondamentale se traduisant par des attitudes occidentales essentiellement masculines de fascination et/ou de répulsion selon le rapport entretenu par les Européens avec leurs propres sociétés et, en miroir, selon leur représentation valorisée ou dévalorisée de la ‘nature‘. Cet article souligne l’importance de la variabilité du lien entre ambivalence occidentale et degré de ‘négroïdité‘, habituellement délaissée au profit de la couleur dermique, dans la construction de trois imaginaires attachés à la Négresse, la Mulâtresse et la Peule…” [Plus dans l’article de Yann le Bihan : L’ambivalence du regard colonial porté sur les femmes d’Afrique noire (2006)]

Héritage du Fonds Primo, ces séries de photos anciennes (principalement des cartes… postales !) sont livrées telles quelles à votre sagacité et votre sens critique, qui ne manquera pas d’être aiguisé par une lecture préliminaire de l’article de wallonica.org : BLANCHARD Pascal et al. : Sexe, race & colonie | La domination des corps du XVe siècle à nos jours (2018).

Par ailleurs, on notera l’interpellant dispositif qui consiste à montrer systématiquement une femme dénudée (principalement, la poitrine nue) dans une posture voulue accueillante (un euphémisme d’époque pour ‘érotique‘), avec une indication géographique (Afrique occidentale ; Algérie ; Gourbi de Kamès…) et un commentaire pseudo scientifique (Scènes & Types : Jeune femme maure ; Type de femme ; Nu académique marocain…).

Ces appellations contrastent fortement avec d’autres, moins scientifiques, figurant dans les mêmes collections – La belle Fathma, Captive, Rêveuse, Les amoureux, Beauté égyptienne, Les Amoureux ou Esclave… – pour ne pas insister sur celles qui nous ramènent carrément à Tintin au Congo : “Ti regardes… mais ti toche pas !

Nos grands-parents trouveraient-ils dès lors normal de rapprocher ce recensement pseudo-ethnographique (lieux, catégories, description formelle…) de celui des oiseaux du Musée d’Histoire naturelle du Royaume de Belgique où figure le Tétra Lyre et la Sitelle européenne ? Autre temps, autres mœurs.

Pour visualiser chaque série, cliquez sur l’image et faites défiler les cartes postales. Vous constaterez que nous nous sommes refusés à travailler par thème ou à catégoriser les images : vous y trouverez autant de bustes de madones que de (trop) jeunes femmes dans des mise-en-scène sordides ou pathétiques. Le débat est lancé…

Henri KOCH, l’homme et l’artiste

Bruxelles, le 22 mai 1989

IN MEMORIAM HENRI KOCH

A l’occasion du vingtième anniversaire de la mort d’Henri Koch, je me devais de rendre un hommage à celui qui anima tant et si longtemps la vie musicale liégeoise.

Dès mon premier contact avec l’Orchestre de Liège, je fus impressionné par la personnalité rayonnante et généreuse de ce remarquable violoniste. Au-delà de la maîtrise incomparable qu’il conférait à son rôle de violon-solo, je fus frappé par l’enthousiasme passionné qu’il communiquait à l’orchestre pour les œuvres du répertoire et les nouveautés musicales.

Nous nouâmes vite des liens de profonde amitié qui devaient nous conduire à une collaboration artistique telle que je ne l’avais jamais connue auparavant dans ma carrière.

Jusqu’aux premières approches de cette longue maladie que, courageusement, il essayait de dominer, Henri Koch ne cessa de m’entretenir de ses préoccupations concernant les activités et l’avenir de l’Orchestre de Liège.

Avec fidélité et reconnaissance, j’honore respectueusement et affectueusement la mémoire de ce grand musicien.

Paul Strauss

MÉTAL HURLANT : Alien (hors-série n°43bis, septembre 1979)

Comme un cheveu sur la soupe (gras le cheveu, à la tomate la soupe), voici, inattendu, un hors-série de MÉTAL HURLANT à cause d’un film important, infiniment, et qui nous a pris de court : Alien.
Et pourtant…
Les premiers, il y a deux ans, nous avons édité Le Nécronomicon : toutes les  images sulfureuses, noires et terriblement fœtales de Giger. Dan O’Bannon avait travaillé un temps à MÉTAL, écrivant le scénario de The Long To-morrow de Moebius qui contient bien souvent Alien en germe… Christian Foss, avait dessiné la couverture de MÉTAL HURLANT n° 11, dans l’attente et dans la promesse d’une histoire qu’il prépare depuis des années et que nous attendons, épuisés, impatients, au seuil du désert des Tartares.
Mais nous ne nous attendions pas, nous n’imaginions pas que tout cela réuni : Giger créant les monstres, O’Bannon écrivant l’histoire et faisant bien davantage, Foss boulonnant les fusées et Moebius (MOEBIUS !) dessinant les scaphandres (et aussi, le metteur en scène de Duellistes et de Ron Cob, l’écologiste narquois), nous allions pour la première fois au cinéma avoir peur.
Filez voir Alien : vous êtes toujours un petit garçon et au-dessus de l’armoire le Père Fouettard attend…

JEAN-PIERRE DIONNET

CAHIERS MARXISTES n°165 : 1789-1989 (janvier-février 1989)

La Révolution française est comme une borne dans l’histoire de toutes les nations.

Ce constat de l’historien marxiste Eric Hobsbawm suffirait-il à justifier la présente livraison des cm, presque entièrement consacrée à 1789. On ne nous soupçonnera pas d’entrer en compétition avec les fastes français du bicentenaire, grandioses et déjà envahissants.

Guy Lemarchand, professeur à l’université de Rouen, traite en expert de la situation en France à la fin de l’ancien régime. Robert Devleeshouwer, ancien professeur à l’université de Bruxelles, signe un texte original et impétueux sur la révolution française et la Belgique. Quant à Philippe Raxhon, jeune historien liégeois, il explore pour nous un événement mal connu, le centenaire de la révolution française dans la cité ardente.

Une substantielle note de lecture de Claude Renard sur 1789 dans les provinces belgiques complète cette série “révolutionnaire”.

Rosine Lewin, rédactrice en chef