ROUVEZ A. TH., Cités et villes belges (1909)

A tous ceux qui aiment leur pays, aux amis des sites et des monuments, à ceux qui furent appelés “Les pittoresques”, je dédie ces pages parues pour eux dans les feuilles volantes des journaux, dans la Revue Générale, dans Notre Pays, etc.

A.-TH. ROUVEZ

“Michelet, le poète de l’histoire selon M. Ollivier, rend compte en ces termes de ses études sur les petites villes qui devaient former la Belgique :
Je sondai, dit-il, les caves ou fermenta la Flandre, ces masses de mystiques et vaillants ouvriers. Leurs fortes amitiés (communes), leurs franches vérités (assemblées), je leur refis tout pieusement, n’oubliant pas leurs cloches et leur carillon fraternel. Je remis dans sa tour mon grand ami de bronze, ce redouté Roelandt dont la voix solennelle, entendue de dix lieues a la ronde, fit trembler Jean Sans Peur, Charles le Téméraire. Un point très capital que les contemporains négligent et nos modernes, c’est de distinguer fortement, de caractériser la personnalité spéciale de chaque ville. Cela pourtant est le réel, le charme de ce pays si varié. Je m’y suis attaché ! Ce m’était une religion de leur refaire leur âme a chacune de ces vieilles et chères villes, et cela ne se peut qu’en marquant fortement comme chaque industrie et chaque genre de vie créaient une race d’ouvriers


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