Journal des procès n°146 (10 mars 1989)

Ce numéro du Journal des procès est largement consacré à la notion de crime contre I’Humanité, avec notamment le texte de la conférence du philosophe Alain Finkielkraut à Bruxelles, le 31 janvier dernier, à l’initiative de l’Inspection du cours de morale et avec la collaboration de la Société Belge de Philosophie ainsi que de Dialogos, qui regroupe les anciens étudiants de philosophie de I’U.L.B. Cette manifestation, illustrée par la représentation de la pièce de Peter Weiss, L’instruction, était évidemment aussi une manière de célébrer le 40e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme.

Qu’est-ce qu’un Homme ? Ou qu’est-ce que l’Homme ? Où est le trait commun de la diversité ? L’idée de tolérance a prit son essor chez nous au moment-même où on se mit à la bafouer. Ce qu’on a baptisé sottement le Moyen-Age, comme s’il s’agissait d’une période sans consistance, faite d’absence et d’attente, fut en réalité une des plus passionnantes de I’Histoire, tout entière axée, ici et là, sur la douceur.

L’art qu’on nommera gothique par dérision et par opposition à l’art roman, cette Renaissance dont on célèbre si volontiers la grandeur et qui fut celle des individus coïncida avec l’irruption d’une chose absolument nouvelle dans I’Histoire des Hommes : celle de la monstruosité, de la torture pour des motifs idéologiques et des bûchers par piété.

Le Pinturicchio, dont nous voyons ici un détail du Voyage de Moïse en Egypte ne nous donne-t-il pas une définition de l’Homme ? Séphora se penche sur un enfant qu’une autre femme tient sur ses genoux. Qu’est-ce que la tolérance qui tomberait dans I’indifférence ? Et l’attention due aux autres, la curiosité de l’autre et des autres, n’est-elle pas une des clés ?

Philippe Toussaint


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Journal des procès n°316 (13 décembre 1996)

Jacques Cujas, qui en réalité s’appelait Cujans et adjoignit sans vergogne un petit de à son nom, fut assurément le fils de ses œuvres. Son père était un très modeste artisan bien incapable de suffire à la dépense des études de son fils. C’est en autodidacte que Jacques Cujas apprit le latin et le grec. Il éblouit pourtant quelques lettrés qui le prirent sous leur protection et lui permirent de se consacrer au droit romain dont il fut le premier à donner des versions rigoureuses, les juristes de l’époque ayant la fâcheuse habitude d’interpréter les Institutes en fonction des causes qu’ils défendaient. C’est ainsi qu’on le tient encore aujourd’hui pour le plus illustre représentant de l’école dite historique. On le surnommait au XVIème siècle le Prince des romanistes, et nul doute en effet qu’il était savantissime.

Loisel, qui fut un de ses disciples les plus spirituels, nous a laissé des notes piquantes sur Cujas, nous le montrant rampant sur le plancher de sa soupente, nu milieu d’un fouillis de livres, manuscrits ou imprimés, trouvant chaque fois sans coup férir l’ouvrage qu’il cherchait et grommelant alors sa joie en un latin ou un grec recherché. Loisel ajoute qu’il était sale comme un peigne et puait fort “non rien que de la bouche”, et Pierre Poithou, un autre de ses disciples, qui publia son immortel mais un peu négligé de nos jours Tractatus ad Africanum, Recitationes solemnes, Observationum et emandationum, affirme que sa barbe était pleine de poux.

Il ne paraît pas douteux néanmoins que Cujas aimait le droit romain parce qu’il le tenait pour un droit juste et qu’outre son érudition vertigineuse, c’était un humaniste, crasseux mais d’âme pure.

Philippe Toussaint


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Journal des procès n°320 (7 février 1997)

La miniature que nous reproduisons en couverture de ce numéro est extraite du Livre de l’Institution et de la Chose publique, ouvrage publié au XIVe siècle et dont nous ne saurions trop vous recommander l’achat si vous le trouvez dans quelque marché aux puces à un prix inférieur à un ou deux millions [de francs belges]. Ce livre qui fut acquis en son temps par presque tous les grands commerçants, c’est-à-dire par ceux qui font habituellement des actes de commerce, avait pour ambition de prémunir ses lecteurs contre les difficultés en matière de négoce dans des pays où les lois et les usages étaient particuliers. Il se lit aujourd’hui encore passionnément dans la mesure où ces lois et ces usages ne tombaient jamais du ciel mais au contraire sortaient de terre (ou des mers), correspondant à de lentes maturations qui, en définitive, font les civilisations. Dis-moi comment tu vends et comment tu acquières, je te dirai qui tu es…

Ce commerçant qui échange un sac de pièces de monnaie contre un billet qu’il glisse dans le creux de la main de son client devait non seulement avoir une preuve qu’il lui avait remis I’argent mais encore qu’il le lui avait remis selon les usages dont on sait qu’en droit commercial, ils ont toujours été d’une grande importance. Ce n’était pas une mauvaise idée peut-être d’illustrer ces choses, de les enluminer, c’est-à-dire de les éclairer par des images et ne pourrions-nous rêver de livres de droit qui, aujourd’hui encore, n’auraient pas la sécheresse de textes en quelque sorte coupés de la réalité diverse et poétique du monde, un peu comme ce demi-dieu grec qui ne retrouvait force et vigueur qu’en touchant terre !

Philippe Toussaint


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TISSANDIER Gaston, L’eau (1878)

TISSANDIER Gaston, L’eau (Paris : Hachette, Bibliothèque des merveilles, 4ème éd., 1878) : texte intégral de la troisième édition de l’ouvrage, scanné et océrisé par Daniel Baise (Fonds Primo). La troisième édition est également disponible sur le site de la Bibliothèque nationale de France (BnF) avec reconnaissance de caractères (comme ici, vous pouvez faire des copier-coller au départ du document).

Tissandier (1843-1899) est un savant français, spécialiste d’aérostation. Il était professeur de chimie à Paris, fondateur et rédacteur en chef du journal La Nature. Actif comme photographe de 1870 à 1897, il était membre de la Société française de photographie, de 1887 à 1899. Il effectua plusieurs ascensions en ballon au-delà de 5 000 m d’altitude pour étudier l’atmosphère. Le 15 avril 1875, accompagné de Joseph Eustache Crocé-Spinelli et d’Henri Sivel, il atteignit l’altitude de 8 600 m à bord du Zénith, mais ses deux compagnons succombèrent, victimes du manque d’oxygène. En 1883, avec son frère Albert, il appliqua pour la première fois l’électricité à la navigation aérienne en expérimentant avec succès un dirigeable muni d’une hélice entraînée par un moteur électrique. [d’après larousse.fr]

© Daniel Baise


“ETENDUE

Une immense quantité d’eau couvre la plus grande partie du globe.

Buffon

On peut voir l’Océan partout. Partout il apparaît, imposant et redoutable… Sur le globe, l’eau est la généralité, la terre l’exception. Il est toutefois bien difficile d’évaluer exactement la superficie des mers : les mouvements lents du sol qui s’abaisse on s’élève, les vagues qui découpent sans cesse les rivages rocheux, les bancs de madrépores et des polypiers qui grandissent de jour en jour au sein des eaux, modifient constamment le relief des continents et soumettent la carte du monde à d’éternelles variations. On sait cependant que la mer occupe environ les deux tiers de la surface du globe. Cette surface étant de 5 100 000 de myriamètres carrés, celle de l’Océan est évaluée à 3 700 000. Les mers sont inégalement réparties sur le globe ; l’hémisphère austral est pourvu d’eau, bien plus abondamment que l’hémisphère boréal ; la sphère terrestre se trouve ainsi divisée en deux parties égales, dont l’une est à peu de chose près le monde de la mer, et l’autre le monde de la terre ferme. La carte I montre, en effet, que, sauf l’Australie et une faible partie du sud de l’Amérique, une moitié du globe est exclusivement le domaine de l’élément liquide…

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AGORA XI.1 : Les professions (2005)

On célébrait, I’an dernier, les trente ans du Code des professions du Québec, la pierre d’assise du système professionnel québécois. Dans la foulée de cet anniversaire, il nous a semblé pertinent de consacrer ce second fascicule, qui inaugure le projet des Grandes études de I’Encyclopédie de I’Agora, à la question des professions.
A certains, le sujet pourrait sembler hautement spécialisé, sinon abstrait. Pourtant, à bien y penser, il est on ne peut plus concret. Les problèmes auxquels font face les professionnels nous touchent tous, à des degrés divers, en tant que travailleurs et travailleuses.
Notre intérêt fut d’autant plus vif que les professions font partie de ces réalités qui, dans le monde actuel, sont en péril. Nos sociétés, fondées sur la démocratie et le libéralisme économique, manifestent en effet une réticence
croissante à l’égard des professions. D’une part, on tolère mal le fait que des groupes particuliers comme elles se voient octroyer une partie de la puissance publique, tout en ne manifestant pas toute la transparence requise ; de l’autre, on perçoit de plus en plus négativement les monopoles qu’elles possèdent sur certaines occupations, et les entraves qu’elles causent à la libre concurrence en raison de leurs réglementations particulières.
Il aurait été dans I’air du temps de s’appesantir sur les déboires, médiatiques ou autres, des professions. Il nous a semblé plus judicieux de considérer celles-ci dans leurs potentialités positives, de prendre en compte la manière dont elles peuvent contribuer à I’humanisation de notre monde.
Dans un article intitulé L’âme des professions, qui donne le ton au numéro, Jacques Dufresne rappelle qu’elles demeurent une des rares occupations “compatibles au plus haut degré avec la bonne vie, celle qui consiste, […] selon Aristote, à se faire soi-même en faisant des choses.
On entend parler souvent, par les temps qui courent, de crise de I’identité professionnelle. Cette crise ne pourra être résolue, à notre avis, que par I’adhésion à des valeurs nourricières qu’on aura su reconnaître. Peut-être alors les professions, et les ordres qui les représentent, pourront-ils (re)devenir ces communautés morales dont parle Durkheim, susceptibles,  selon lui, de combattre l’anomie de la société moderne.

Stéphane Stapinsky & Bernard Lebleu

Le PDF intégral du magazine a été retranscrit par notre équipe et océrisé (vous pouvez en copier-coller le texte) :

ARDUINA n°2 (magazine, 1997-1998)

195 FB / 33 FF / 11 FL : des francs belges ou français, des florins, c’est la marque d’une autre époque. On la trouve au pied de la couverture de l’éphémère magazine Arduina, dont trois numéros seulement nous sont parvenus (merci à notre regretté collaborateur David Limage pour cela). La collection est néanmoins complète comme cela et restera disponible dans les ressources de notre documenta.wallonica.org


Dans le même fonds…

CLOBERT J.-B., Leçons d’hygiène et d’antialcoolisme (1923)

A la lecture de l’ouvrage de J.-B. CLOBERT, Leçons d’hygiène et d’antialcoolisme : à l’usage des élèves, garçons et filles des écoles primaires, des cours d’adultes et des sections préparatoires des écoles moyennes” publié à Namur vers 1923 (cfr. fiche bibliographique de l’IHOES), on peut découvrir la “modernité” de certaines méthodes pédagogiques et de prévention. Loin d’être une brochure d’aujourd’hui, lookée par un bureau de communication pour mieux servir la santé publique, le petit ouvrage de Clobert sacrifie plutôt à une approche humaniste où les savoirs proposés voisinent avec des chansons , des poèmes, des historiettes et des anecdotes. A chacun de jauger, à la lecture, si les arguments déployés ne témoignent pas d’un paternalisme excessif envers les “petites gens” et d’une mentalité trop bien-pensante, qui n’hésite pas à sombrer dans un clivage tranché, à l’encontre du vivre-ensemble. Le débat est ouvert, nous l’alimentons avec le PDF que vous pouvez télécharger en cliquant ci-dessous et avec quelques extraits bien sentis…

Le buveur et le cabaretier
(parodie de la fable : La cigale· et la fourmi)

Le buveur s’étant grisé
Tout l’été,
Vit sa bourse fort grelue
Quand la grève fut venue.
Dans la poche plus un sou ;
Logis vide, tout au clou.
Chez ses mastroquets intimes,
Il quêta quelques centimes
Afin qu’il put s’acheter
Du pain bis, pour subsister
Jusqu’à ce qu’un peu de veine
Le fit sortir de la gêne.
– Je vous paierai, leur dit-il,
– Bien sûr le premier avril.
Les débitants veulent prendre
Les salaires, mais point rendre.
– Que faisais-tu, grand buveur,
Dit l’un d’eux à l’emprunteur,
Quand, à la saison dernière,
Tu touchais ta paie entière ?
– Nuit et jour, chez toi venant
Je buvais, ne te déplaise.
– Tu buvais ? j’en suis fort aise ?
Eh bien ! jeûne maintenant.

Eauderoche

Réponse d’un enfant

A de jeunes enfants, je faisais la leçon
Sur le vin, sur l’alcool et sur toute boisson ;
Je leur disais que l’eau, de toute, la moins chère,
Est aussi la meilleure et la plus salutaire.
Puis je leur demandais presque à bâtons rompus .
– “Pourquoi ne faut-il pas des boissons faire abus ?
Pourquoi ne devez-vous pas boire d’eau-de-vie ?”
Un enfant de sept ans, à la mine blêmie,
L’air souffrant, me répond : “Moi, Monsieur, je sais ça :
Pour ne pas me saouler comme le fait papa.”

EM. MAILLET, instituteur

L’ivrogne (SONNET)

L’ivrogne est, sur le monde, un hideux phénomène,
Un corps exsangue et blême où l’alcool, ce poison,
N’a pas laissé survivre un semblant de raison,
Pour le livrer, inerte au vice qui le mène.

L’ivrogne est tout au plus un monstre à face humaine,
Où grandissent les mœurs de la bête, à foison ;
Brebis au cabaret qui lui prend sa toison,
Il est tigre au taudis qui lui sert de domaine.

L’ivrogne est l’ogre noir aux grossiers appétits,
Le bourreau de sa femme et de ses chers petits,
Qui vont souffrant la faim sous leurs sales guenilles.

L’ivrogne est le fléau de la société,
Le destructeur cruel des cœurs et des familles,
La honte de ce siècle et de l’humanité !

J. DELANGE

Problème 2

Un homme avait la mauvaise habitude de dépenser chaque jour 0,25 franc en boissons et 0,20 franc pour du tabac. Chaque dimanche, il dépensait au  cabaret autant que pendant 3 jours ordinaires. Actuellement, il ne fume plus et ne dépense plus que 0,40 franc chaque semaine pour boissons. De combien d’ares de terrain à 94,90 francs peut-il devenir propriétaire à la fin d’une année depuis son changement de conduite ?

Exercice : lettre de reproches et de conseils

Votre frère, jeune soldat en garnison dans une grande ville, fréquente des  camarades de débauche. Vous lui écrivez pour l’engager à renoncer à leur société. Vous lui rappelez les sages exhortations de son père, au moment du départ ; vous lui dépeignez le chagrin des membres de la famille qui redoutent les entraînements de mauvais exemples ; vous lui donnez enfin des conseils sur les moyens d’utiliser ses moments de loisir.

Canevas de la lettre

INTRODUCTION : Votre peine ; reproches au nom des parents.

      • A. Danger des mauvaises compagnie : Propos grossiers; habitude du cabaret ; folles dépenses ; débauche ; dégoût du service ; punitions.
      • B. Sages exhortations du père : Respect et obéissance envers ses chefs ; exactitude au service ; choix d’amis convenables.
      • C. Chagrin de la famille : Craintes du père (proverbe) ; larmes de la mère ; tristesse de la sœur.
      • D. Moments de loisirs : Promenades en bonne compagnie ; distractions honnêtes ; lectures instructives et intéressantes.

FINALE : Votre espoir ; demande de nouvelles rassurantes.
Formule affectueuse.

Conseil aux ménagères

Exercez-vous à tous les travaux du ménage, apprenez à faire la cuisine. Les mets les plus ordinaires ont encore de la saveur lorsqu’ils sont bien préparés. Non seulement dans la classe ouvrière, mais dans toutes les classes de la société, les bons ménages sont ceux où la femme est habile ménagère. Rien n’entretient la gaieté et la bonne humeur comme les bons repas pris en commun. Ce serait une erreur de croire que la préparation de mets savoureux doive nécessiter de grandes dépenses. Les ménages où l’on se nourrit le mieux ne sont pas ceux où l’on dépense le plus, car c’est ici que doit s’exercer l’art de la ménagère…

AGORA XI.3 : Inaptitude. Pour la défense des êtres sans défense (2006)

Tour le monde en conviendra : c’est au sort qu’elle réserve aux plus vulnérables de ses membres que l’on peut juger de la qualité d’une société.  Aussi avons-nous voulu profiter du 60′ anniversaire du Curateur public du Québec, institution chargée de la protection des droits des personnes inaptes, pour nous pencher sur le sort qui leur est réservé au Québec et ailleurs dans le monde.

Historiquement, on s’est d’abord préoccupé de préserver le patrimoine de I’inapte, plutôt que de veiller sur sa personne. Avec la promulgation des droits de I’homme, à l’époque moderne, c’est la primauté de la personne elle-même qui apparaît. Mais ce souci pour la personne mettra du temps à s’imposer dans le cas des inaptes. Ce n’est que tout récemment (deux ou trois décennies tout au plus), en effet, qu’on en est venu à assurer de manière adéquate leur protection. Le Québec, à ce chapitre, occupe une position d’avant-garde. Si la protection juridique des personnes inaptes s’est étendue, encore faut-il que ces droits soient effectivement respectés. Ce qui est loin d’être toujours le cas.

Par ailleurs, le droit, s’il est indispensable, est-il pour autant suffisant ? De par son existence même, il soumet en effet les relations humaines au formalisme, à une certaine rigidité. Comment faire en sorte que I’importance que nous accordons dans I’abstrait à la sollicitude pour les plus faibles se traduise dans la vie quotidienne par un vif intérêt pour les êtres concrets, uniques, qui ont besoin du soutien continu de la société pour être reconnus dans toute leur dignité ? Comment concilier ce besoin de protection avec celui de liberté et de vie communautaire chaleureuse ? Voilà notre premier but en publiant ce fascicule, réalisé en partenariat avec le Curateur public du Québec…

Stéphane STAPINSKY

Le PDF intégral du magazine a été retranscrit par notre équipe et océrisé (vous pouvez en copier-coller le texte) :

JANSSENS L. : L’organisation professionnelle des Maîtres-Menuisiers de Bruxelles à travers les âges (catalogue de l’exposition, 1988)

Ce catalogue a été édité à l’occasion de l’exposition “L’organisation  professionnelle des Maîtres-Menuisiers de Bruxelles à travers les âges“, organisée par l’Association des Maitres-Menuisiers de Bruxelles et Halle-Vilvoorde, avec la collaboration de la Kredietbank, dans la salle d’exposition de la Kredietbank T’Serclaes, 22, Montagne-aux-Herbes-Potagères, 1000 Bruxelles (8 – 22 juin 1988).

  • © Luc Janssens
  • Traduction : Patrick Thonart
  • Éditeur responsable : Jan Leyssens, rue Jules Broeren 14 – 1070 Bruxelles

AGORA VII.3 : L’Encyclopédie de l’Agora, un portail éclairé (2000)

En 2000, Jacques DUFRESNE, Hélène LABERGE et leur tribu publiaient un numéro spécial du magazine trimestriel L’agora : des idées, des débats. Ce numéro 3, volume 7, du magazine qui parut en avril-mai 2000, était entièrement consacré à une nouveauté pour l’époque : le portail de l’Encyclopédie de l’Agora. L’éditeur responsable de wallonica.org venait de rejoindre l’équipe et Jacques allait par ailleurs lui confier la mise en oeuvre d’un portail wallon (walloniebruxelles.org) qui partagerait les mêmes dossiers de fond. Le tout était techniquement possible grâce au logiciel Lotus Notes, aujourd’hui désuet, dont Bernard Lebleu avait détourné le module “bibliothèque”. En savoir plus sur wallonica.org…

Plusieurs articles du magazine ont été retranscrits par notre équipe et celui-ci a été intégralement ‘océrisé’ (vous pouvez en copier-coller le texte) :