VANVAL : La houillère. Le travail des mineurs de fond vers 1900 (1971)

VANVAL Joseph, La houillère. Le travail des mineurs de fond vers 1900 (MUSÉE DE LA VIE WALLONNE, Service éducatif, 1971)

Joseph Vanval, qui a rédigé le texte et dessiné les illustrations de la présente brochure, a travaillé pendant près de cinquante ans dans les mines de charbon de la région liégeoise.

Né à Montegnée le 11 août 1904 dans une famille d’ouvriers qui devait compter six enfants, il est obligé, pour aider les siens, d’abandonner l’école primaire en 1912. Agé de 12 ans et quelques mois, le 28 décembre 1916, il débute aux Charbonnages Espérance et Bonne-Fortune, à Montegnée, et il fréquente le soir les cours de l’école d’adultes.

Durant la première guerre mondiale, sa famille connaît une existence très pénible. A partir de janvier 1919, alors qu’il est occupé dans le fond comme manœuvre ou bouteû, il suit les cours de l’Ecole des Mineurs de Seraing. Le 1er juillet 1922, il quitte le siège Bonne-Fortune pour entrer à Patience et Beaujonc (siège Fanny) en qualité de serveur du poste de nuit. Le 1er décembre 1923, il retourne aux Charbonnages Espérance et Bonne-Fortune (siège Saint-Nicolas).

En 1924, il obtient le diplôme de conducteur des travaux “Mines” à l’Ecole des Mineurs de Seraing, et peu après, il est appelé sous les armes. Son service militaire terminé, il rentre à Patience et Beaujonc, le 20 juillet 1926, comme aide-géomètre. Le 7 mars 1927, il reçoit au Jury Central le diplôme de géomètre des mines, et, en 1928, le diplôme de fin d’études de la section supérieure de l’Ecole des Mineurs de Seraing.

Du 20 juillet 1926 au 31 décembre 1964, date à laquelle il prendra prématurément sa pension, M. Vanval a rempli à Patience et Beaujonc des fonctions diverses : géomètre, conducteur des travaux, chef du service de sécurité et d’hygiène. Après avoir débuté dans les besognes les plus humbles, il est parvenu, à force de courage et de persévérance, jusqu’à des emplois élevés, comportant de grosses responsabilités. Tout au long de sa belle carrière, il a été considéré par ses chefs comme un travailleur d’élite, doué de qualités exceptionnelles.

En 1965, M. Vanval a reçu l’insigne d’argent de Lauréat du Travail.

Pendant ces dernières années, il a mis aimablement sa compétence et son expérience au service du Musée de la Vie Wallonne : c’est lui, en effet, qui a préparé la reconstitution de la mine liégeoise, qui en a établi les plans et surveillé la réalisation.”

M.V.W.


Plusieurs sujets sont abordés dans la plaquette du Musée de la Vie wallonne, allant de la descente d’un cheval au travail de sondage, en passant par le creusement et les boisages. Pour en savoir plus…

ESPERANTO : Cinq héros sur le mont Langja (Pékin, 1977)

Au bénéfice de votre cliquante curiosité, nous avons sacrifié dans nos archives une perle documentaire hors de laquelle point de salut. La petite brochure que nous proposons à votre téléchargement date de 1977. Malgré notre totale méconnaissance du chinois, nous avons pu deviner que l’opuscule était un document de propagande car il en avait toute la superbe visuelle : le cadrage des images, le graphisme stylisé, la dramatisation des postures (le cinéma muet n’est pas loin) et l’usage des couleurs laissent deviner la teneur du texte de chaque page. La chose a été confirmée dès que nous avons passé des extraits du texte dans des traducteurs automatiques en ligne. Cette brochure de propagande chinoise (éditée à Pékin) fait l’apologie du courage guerrier de cinq soldats de l’armée populaire et est rédigée… en espéranto !

Un synopsis décrit les événements en ouverture du document :

À l’automne 1941, les agresseurs japonais lancèrent une opération de ratissage vers le [Sanhi-êahar-Hebei-a], une région frontalière contrôlée par le Parti communiste chinois. Lorsque les ennemis atteignirent la région montagneuse de Langja à l’ouest du comté de Ji dans la province du Hebei, un régiment de la Huitième Armée [de Route] a décidé de se déplacer vers une ligne extérieure pour les exterminer. Cinq camarades, le caporal Ma Bauju, le caporal suppléant Ge Genlin et les combattants Hu Delin, Hu Fucaj et Song Hjueji, restèrent là pour couvrir le transfert et arrêter les ennemis. Ces cinq héros, avec un réel esprit d’abnégation, ont délibérément attiré les ennemis vers un précipice. Ils ont mené une bataille déterminée contre les ennemis et ont courageusement sauté dans un abîme, après avoir jeté sur les ennemis leur dernière grenade. Ces héros incarnent la noblesse et l’héroïsme du peuple armé dirigé par le Parti communiste chinois.

Pour en savoir plus et, surtout, pour apprécier l’éclat visuel de la brochure :

CHiCC : 1944… les bombes ! (témoignages, 1994, rééd. 2004)

“A l’occasion du 60e anniversaire de la libération de la Ville de Liège, la Commission Historique et Culturelle de Cointe, Sclessin, Fragnée et du Bois d’Avroy, a souhaité procéder à une première réédition de sa Brochure n°7, écrite par divers membres de la Commission, mise en forme et éditée en juin 1994 par Monsieur Emile DEGEY, notre Président d’Honneur. Le titre en était: 1944-1994. Il y a 50 ans… LES BOMBES !

Les textes originaux ont été repris tels quels, sous le nom de leurs auteurs. D’autres informations ont été ajoutées ainsi que des illustrations rassemblées par Monsieur Pol SCHURGERS, notre Vice-Président, chargé de cette réédition 2004…”

Lire la suite ici…

Et dans la wallonica, vous pouvez la transcription
de l’éditorial de René Hénoumont, en cliquant ici…

Les Brèves du Moderne (n° 18, juin 2024)

En noir et blanc

En noir : décidément… “La Camarde qui ne (nous) a jamais pardonné D’avoir semé des fleurs dans les trous de son nez (Nous) poursuit d’un zèle imbécile” (G. Brassens, Supplique pour être enterré à la plage de Sète). Ces mots de Brassens s’appliquent particulièrement bien au Moderne, qui cette fois encore, doit dire “Salut l’artiste“, avec beaucoup de tristesse à deux de nos compagn.e.on.s de route de très longue date, Christiane Stefanski pour les partages artistiques dans notre institution, et Jean-Pierre Crenier, un de nos plus anciens membre et comédien…

Natalie, Jérôme, Léa & Marylou

Pour la suite et pour relire le poème-hommage à Christiane Stefanski paru dans notre POETICA et partagé par l’équipe du Moderne, il suffit de cliquer ci-dessous…

FRECHKOP S., Animaux protégés au Congo Belge (Institut des parcs nationaux du Congo belge, Bruxelles, 1953)

ANIMAUX PROTEGES AU CONGO BELGE ET DANS LE TERRITOIRE SOUS MANDAT DU RUANDA-URUNDI AINSI QUE LES ESPÈCES DONT LA PROTECTION EST ASSURÉE EN AFRIQUE (y compris MADAGASCAR) PAR LA CONVENTION INTERNATIONALE DE LONDRES DU 8 NOVEMBRE 1933 POUR LA PROTECTION DE LA FAUNE ET DE LA FLORE AFRICAINES AVEC LA LÉGISLATION CONCERNANT la Chasse, la Pêche, la Protection de la Nature et les Parcs Nationaux au Congo Belge et dans le Territoire sous mandat du Ruanda-Urundi, PAR S. FRECHKOP, Directeur de Laboratoire à l’Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique, et al. (Bruxelles, 1953)

Au cours de la dernière décade, les tentatives de développement économique des vastes territoires africains ont pris de telles proportions que rares sont les régions où leurs tentacules n’ont pas pénétré. Certes, on doit se féliciter d’un essor agricole et industriel dont les conditions d’existence de la communauté humaine ne peuvent que bénéficier. Mais, fasciné par les réalisations spectaculaires de l’industrie, par le mirage des gains immédiats, de l’aisance, du luxe, des facilités, ne perd-t-on pas le sens réel des choses, la notion exacte des mesures?

On ne voit plus guère dans la Nature qu’une source de profits, quelle que soit la forme de ceux-ci. Peut-être, passagèrement, s’extasie-t-on encore devant quelques-unes de ses beautés, mais rapidement l’âpreté des besoins matériels étouffe les émotions qu’elles procurent. Leur disparition est consacrée sans remords, souvent sans réflexion aussi. La Nature est, cependant, une vaste machine dont les rouages dépendent les uns des autres. Si l’on en supprime un, les autres perdent leurs fonctions et sont appelés à disparaître à plus ou moins brève échéance. On ne trouble pas impunément les équilibres naturels, auxquels toute atteinte est lourde de conséquences…

V. van Straelen (1953)

La transcription de l’introduction est disponible dans notre ENCYCLOPEDIE…

Pour lire la suite…

HAVERSIN : Premiers jours de guerre dans le quartier Saint Léonard, à Liège

[LA LIBRE BELGIQUE, lundi 27 septembre 2004] HISTOIRES DE CHEZ NOUS. Nous poursuivons aujourd’hui les chroniques consacrées pendant le mois de septembre à des aspects liégeois des guerres 1914-1918 et 1940-1945. Pendant les premiers jours de la guerre 1914, le docteur Elie Haversin a tenu un journal relatant la vie de son quartier de la rue Saint-Léonard. Son petit-fils nous a fait parvenir ce journal qui fait vivre au quotidien des événements qui deviendront historiques.

Dès le 4 août, le docteur écrit que l’on entend le canon au loin. Le jeudi 6 août vers 5h du matin, des clameurs s’élèvent de la rue : “Vive les Anglais ! Vive les Anglais !” De la fenêtre, sa femme et sa fille disent qu’une troupe d’Anglais passe dans la rue. Des fenêtres voisines, on agite des mouchoirs, des draps de lit, on leur jette des cigares. “Je me retourne sur mon coussin, écrit le docteur, en me disant : Des Anglais, c’est drôle…” Tout à coup, un coup de feu suivi d’une fusillade. Toute la famille se précipite à la cave… [Lire la suite sur wallonica.org…]

CARTE POSTALE : Sortie du film Modus Operandi de Hugues Lanneau (2008)

Sortie dans les salles du film de Hugues Lanneau : Modus Operandi (La déportation des juifs de Belgique) (2008)


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Les fonds qui manquent le moins…