[LA LIBRE BELGIQUE, lundi 27 septembre 2004] HISTOIRES DE CHEZ NOUS. Nous poursuivons aujourd’hui les chroniques consacrées pendant le mois de septembre à des aspects liégeois des guerres 1914-1918 et 1940-1945. Pendant les premiers jours de la guerre 1914, le docteur Elie Haversin a tenu un journal relatant la vie de son quartier de la rue Saint-Léonard. Son petit-fils nous a fait parvenir ce journal qui fait vivre au quotidien des événements qui deviendront historiques.
Dès le 4 août, le docteur écrit que l’on entend le canon au loin. Le jeudi 6 août vers 5h du matin, des clameurs s’élèvent de la rue : “Vive les Anglais ! Vive les Anglais !” De la fenêtre, sa femme et sa fille disent qu’une troupe d’Anglais passe dans la rue. Des fenêtres voisines, on agite des mouchoirs, des draps de lit, on leur jette des cigares. “Je me retourne sur mon coussin, écrit le docteur, en me disant : Des Anglais, c’est drôle…” Tout à coup, un coup de feu suivi d’une fusillade. Toute la famille se précipite à la cave… [Lire la suite sur wallonica.org…]
Sur les orgues, dans les églises, il servira sa ville pour la récréation des fidèles de la municipalité, afin que sa musique les détourne des auberges et des tavernes. Sur ordre du Maïeur, il jouera de l’orgue, chaque fois une pleine heure, le dimanche matin et l’après-midi du même jour, ainsi que chaque jour après la prière du soir et à l’occasion des jours de marché municipal.
d’après les actes de désignation des organistes municipaux (± 1600)
De plus, il “pratiquera son art pour que les fidèles viennent volontiers l’écouter et affluent pour ce faire des quatre coins de la commune” (d’après les archives de l’église de Saint-Bavon à Haarlem). En ouvrant des concerts d’orgue à tout un chacun, le but des autorités de l’époque était clair, et leur conception de l’influence bénéfique de la musique sur le peuple était en tout cas meilleure que celle de plus d’un prédicateur. Les églises réformées étaient le point de rencontre où l’on retrouvait la bourgeoisie aisée, les marchands en route pour la foire et le petit peuple. Aux claviers des orgues municipales, l’organiste y occupait une place de choix et méritait considération.
A celui-ci, il était également demandé de jouer plus souvent “au moins par temps hivernal, alors que les fidèles dehors peu se promènent à cause de la tempête et des frimas, et qu’en l’église ils se réfugient” et “à la demie de onze heures, lorsque de coutume plus de passants se trouvent en l’église“.
Mais, les années passent et les temps changent. C’est ainsi que les églises catholiques romaines sont également devenues des lieux de rencontre où l’organiste touche l’orgue avec grâce et maestria. “Mais jamais du luxe et de la luxure du siècle il ne mâtinera la musique spirituelle“, sermonne Constantin Huygens dans son opuscule dont le titre français pourrait être: De l’usage et des mésusages de l’orgue dans les églises des Provinces-Unies.
Quoi qu’il en soit, l’époque est autre qui, aujourd’hui, accueille l’Europe & l’Orgue Maastricht : un festival européen qui réunit des amis de l’orgue venus du monde entier. Un rendez-vous festif, avec un clin d’œil vers les “auberges et les tavernes“, à l’ombre des tours de Notre-Dame, de Saint-Servais et de Saint-Mathieu. Huygens n’en aurait vraiment pas voulu à la bonne ville de Maastricht !
Ce mémoire de fin d’études a été présenté par Philippe Vienne (membre de l’équipe wallonica), en vue de l’obtention du grade de licencié en histoire de l’art et archéologie de l’Université de Liège, année académique 1990-1991.
La mort de Rabin, les accords de paix en Bosnie, I’agitation sociale dans les services publics et dans l’enseignement, les essais nucléaires français, les élections : la liste est longue des sujets qui ont fait I’actualité en 1995. Qu’en retenir ? Comment garder la trace de ce fleuve impétueux des faits qui se bousculent et se succèdent, et comment en comprendre le contexte ? Pour la
deuxième année consécutive, Le Soir a rassemblé en un volume toutes les fiches de l’actualité de l’année écoulée. Ce dossier peut vous permettre de conserver le souvenir de I’année 1995. Il en est le journal à garder, à feuilleter, à relire, afin que la mémoire des événements aide à mieux comprendre l’année 1996.
Rappelons que ces fiches ont été créées en janvier 1994. Elles paraissent chaque mardi, dans Le Soir, et ont l’ambition de mettre en lumière l’historique, le contexte, les mots-clés d’un événement important de la semaine écoulée ou à venir. En présentant ces explications sous forme d’un texte court, clair, aidé par une infographie. Des fiches qui ne sont pas des pages d’encyclopédie ou de dictionnaire mais de véritables éclairages pédagogiques sur l’actualité. Car celle-ci court si vite, sans que nous ayons le temps de nous remémorer les points fondamentaux qui l’expliquent. Destinées aux étudiants, mais aussi à tout Honnête Homme curieux, ces fiches ont été réalisées par Alain Vaessen et coordonnées par Vincent Quittelier. Elles ont été mises à jour pour ce dossier et sont accompagnées d’un rappel des autres points forts de l’actualité 1995.
Par rapport à 1994, les fiches exploitent encore davantage les carrefours de l’information : elles renvoient davantage l’une à l’autre. Car comment, par exemple, parler du Burundi sans aborder les thèmes plus généraux de la guerre, du droit international ou des Droits de I’homme, autant de sujets de fiches dans ce recueil ?
En 1995, nous avons ajouté à nos fiches hebdomadaires des balises de l’info, chaque troisième mardi du mois, mais par souci de cohérence avec notre dossier de l’an passé, qui avait connu un large succès, nous n’avons repris dans ce volume que les fiches de l’actualité proprement dites.
Ce nouveau dossier n’est pas un simple recueil scolaire : il est le complément naturel du Soir et de ce que vous pouvez y lire jour après jour.
Vertragen sich die Identitäten frankophoner Minderheiten mit dem englisch dominierten Internet? Wie sollen es die Québecer halten mit kulturellen Traditionen und dem World Wide Web? Die vorliegende Seminararbeit geht auf Fragen dieser Art ein und stellt einige Positionen von Québecer Autoren vor. Im Mittelpunkt steht die Arbeit des Philosophen und Publizisten Jacques Dufresne, der sich aus einer technikkritischen Position heraus mit dem Internet befaßt und gleichzeitig Orientierungen gibt, welche Art von Umgang mit dem Datennetz auch Kulturen und Nationen nutzt, die sich mit dem American way of life schwer tun.
Vor einer detaillierten Betrachtung der Standpunkte und Projekte Dufresnes steht eine kulturwissenschaftlich geprägte Einführung in das Verhältnis Québecs zur modernen Informations- und Kommunikationstechnik. Sie reflektiert das Internet-Engagement des frankokanadischen Bundesstaats im Hinbllck auf das Mutterland Frankreich, die anglophone Umgebung und Québecer Indentitätskonzepte.
Teil 3 der Arbeit ist einer Übersichtsdarstellung der Tätigkeitsschwerpunkte von Jacques Dufresne gewidmet. Dabei werden seine Forschungs- und Kommunikationsgesellschaft Agora und die gleichnamige Zeitschrift vorgestellt. Außerdem kommen einige Themen zur Sprache, die auch die InternetPräsenz von L’Agora geprägt haben.
Das Herzstück dieses Online-Angebots, die Encyclopédie de L’Agora, soll in Teil 4 eingehend untersucht werden. Wichtig scheint hier vor allem die Frage, auf welche Weise die Enzyklopädie einen Beitrag zur Kultur und Außendarstellung Québecs leisten kann.
“On vous l’a souvent rappelé. Le blog encyclo wallonica.org est l’héritier d’une vénérable initiative (“vénérable” parce que lancée dans les années 2000), à l’occasion d’un partenariat Wallonie-Québec ; l’encyclopédie québécoise de l’Agora partageait ses bases de données (= les articles) avec des petits wallons, constitués en sprl LEODICA, qui les alimentaient en contenus et diffusaient le tout via une interface (= le site proposé aux visiteurs) proprement “Wallonie-Bruxelles”. L’aventure a connu différentes péripéties et, notre encyclopédie, différentes adresses : de encyclopedie-agora.org à walloniebruxelles.org, vous avez eu différentes portes auxquelles sonner pour exercer votre droit de savoir-s !” [Lire la suite dans wallonica.org…]
“On vous l’a souvent rappelé. Le blog encyclo wallonica.org est l’héritier d’une vénérable initiative (“vénérable” parce que lancée dans les années 2000), à l’occasion d’un partenariat Wallonie-Québec ; l’encyclopédie québécoise de l’Agora partageait ses bases de données (= les articles) avec des petits wallons, constitués en sprl LEODICA, qui les alimentaient en contenus et diffusaient le tout via une interface (= le site proposé aux visiteurs) proprement “Wallonie-Bruxelles”. L’aventure a connu différentes péripéties et, notre encyclopédie, différentes adresses : de encyclopedie-agora.org à walloniebruxelles.org, vous avez eu différentes portes auxquelles sonner pour exercer votre droit de savoir-s !” [Lire la suite dans wallonica.org…]
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Le texte qui suit est un inédit, retrouvé par M. Philippe Léonard parmi des documents de son père, M. Jean Léonard (1920-2015). Jean Léonard est né à Liège, rue des Hirondelles, il a habité route sa jeunesse rue du Batty et a fréquenté l’école primaire communale du boulevard Kleyer. Son fils a pensé que ce manuscrit pourrait intéresser la CHiCC, puisqu’il concerne Cointe, et son partenaire wallonica.org pour la publication. De fait, il constitue un témoignage intéressant de la période d’entre-deux-guerres, complémentaire de celui de M. Georges Fransis. On y trouve, notamment, beaucoup de détails techniques concernant le fonctionnement des carrousels de l’époque ainsi que des anecdotes au sujet du… tram.