ADMINISTRATION DES POSTES BELGES : Méthode de travail du facteur-distributeur – La préparation de la sortie (1963)

La présente brochure a été réalisée par la Commission de Productivité avec  le concours du Service de la Formation professionnelle.

TABLE DES MATIÈRES

    • CHAPITRE I – Notions de base
    • CHAPITRE II – Documents mis à la disposition du facteur-distributeur
    • CHAPITRE III – Objets de matériel à utiliser par le facteur
    • CHAPITRE IV – Plan d’exécution du travail
    • CHAPITRE V – Description détaillée de la méthode dans l’ordre chronologique des opérations
      • A. Aide à l’ouverture des dépêches
      • B. Tri par tournée
        1. des envois de format normal (petites pièces)
        2. des envois de grand format (grandes pièces)
        3. des abonnements-poste
        4. des envois non enliassables (volumineux ou pondéreux)
        5. des envois non adressés et non affranchis
        6. des enregistrés
      • C. Préparation des correspondances ordinaires
        1. levée des grandes et des petites pièces aux casiers
        2. séparation des grandes et des petites pièces
        3. stockage des grandes pièces
        4. coupage des petites pièces
        5. stockage des petites pièces
        6. coupage des grandes pièces et stockage sur place
        7. levée des abonnements-poste au casier
        8. coupage des abonnements-poste
        9. piquage des journaux et des grandes pièces et stockage des paquets
        10. levée des envois non enliassables au casier
        11. traitement des envois non enliassables
        12. contrôle des liasses directes
        13. piquage et stockage des petites pièces
        14. enliassement des petites pièces
      • D. Opérations spéciales (traitement des enregistrés, encaissements, livrets, récépissés no 5, paiements à domicile, envois taxés)
      • E. Paquetage du portefeuille

IRSN : Mésange bleue (Parus caeruleus caeruleus, planche 13)

Le Fonds PRIMO contient des merveilles dont, entre autres, ces planches de l’ancien Musée Royal d’Histoire naturelle de Belgique que Daniel Baise a scanné au fil des années.

Les curieux connaissent en général plutôt bien son avatar moderne, le Muséum des Sciences naturelles, mais pas forcément l’institut de recherche dont il est la vitrine, l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique.

Pour en savoir plus,
cliquez sur NATURALSCIENCES.BE
et pour télécharger la planche


Planchons encore…

9 Femmes, 9 Artistes (catalogue de l’exposition, 1998)

Catalogue de l’exposition “9 femmes, 9 artistes : femmes-artistes vers 1900” organisée par la KredietBank (De Tinne Pot, Grand’Place de Bruxelles) à l’occasion du centenaire du Conseil International des Femmes en 1998. Les artistes belges présentées dans l’exposition préparée par Bernadette SIMON étaient :

      1. Anna BOCH (1848-1936),
      2. Marte DONAS (1885-1967),
      3. Cécile DOUARD (1866-1941),
      4. Alice FREY (1895-1981),
      5. Marthe GUILLAIN (1890-1974),
      6. Marie HOWET (1897-1984),
      7. Jenny MONTIGNY (1875-1937)
      8. Suzanne van DAMME (1901-1986),
      9. Edith van LECKWYCK (1899-1987).

Pour télécharger le catalogue digitalisé par nos soins…

LEVY : Cent tableaux de science pittoresque (Paris : Hachette, 1883)

Albert LEVY (1844-1907) était un physicien français, directeur du service chimique à l’Observatoire de Montsouris (en 1894). Il a écrit sous son nom ainsi que sous le pseudonyme de “A. Bertalisse”. Nous avons retranscrit le texte de plusieurs de ses “tableaux” dans wallonica.org : les légendes du mois de…

Le PDF complet est disponible au téléchargement, ici…

MOYANO, Louis (1907-1994) : dessins & gravures

“Pour les raisons énoncées précédemment, il subsiste peu d’œuvres de Moyano antérieures à 1945. En revanche, pour la période allant de 1945 à 1955, de nombreux dessins, esquisses et gravures sont conservés (j’en ai personnellement consulté plusieurs centaines). Le sujet principal, et quasi exclusif, est la représentation du corps féminin, souvent des nus (à l’exception des “Orientales” – et encore), dans une grande variété de poses. Les corps sont parfois juste évoqués par quelques traits, toujours d’une grande finesse…”

Philippe Vienne

© Philippe Vienne

L’article complet de Philippe Vienne sur l’oeuvre de Louis Moyano est publié dans wallonica.org : cliquez curieux sur ce texte… ou cliquez sur une des images ci-dessous (basse définition) pour afficher la série de vues correspondante. Les clichés en haute définition sont conservés dans le Fonds Vienne, sur notre serveur…


 

Les Nus (série 01)

Les Orientales

Les Nus (série 02)

Les Vignettes

Les Allégories & les Mythologiques

Les autoportraits, les sans-titre & autres ex-libris…

COMANNE : La chapelle Saint-Maur à Liège (1979)

[Extrait du n° 8 du Bulletin de la Commission Royale des Monuments et des Sites (1979)] “Au n°64 de la rue Saint-Maur, à Liège, sur le plateau de Cointe, s’ouvre une petite chapelle aujourd’hui bien méconnue des Liégeois. Ce modeste édifice du XVIIe siècle fit partie, jusqu’à la Révolution, de l’ermitage de Fragnée, et connut, jusqu’à une date récente, un pèlerinage fort fréquenté.

En 1402, un premier oratoire est élevé à cet endroit par Henri de Neuss, évêque de Sidon et auxiliaire de Liège; il est consacré, selon Gobert, à la Vierge et à saint Mathieu. Il se dressait sur des terrains appartenant à l’abbaye de Saint-Laurent.

En 1466, les moines de I’abbaye, chassés par la guerre, sont réfugiés à Huy. L’un d’eux, Gérard de Gingelom, est le premier à recueillir une légende locale sur la vie d’un ermite nommé Mort, décédé en 613. Ce curieux prénom avait pour origine le miracle opéré par Notre-Dame de la Vignette à Huy, qui ressuscita l’enfant mort-né que ses parents présentaient à son autel. Le nom aurait été ultérieurement orthographié Maur, dans certaines régions, par confusion avec le saint abbé angevin. Dans la région hutoise, cependant, la graphie d’origine prévaut.

De cette légende, Gérard de Gingelom nous a donc conservé la version écrite la plus ancienne, au demeurant succincte.

La légende hutoise et le culte dont I’ermite était l’objet dans la région semblent avoir frappé les bons moines de Saint-Laurent. Quoi qu’il en soit, dès le XVIe siècle, l’ermitage de Fragnée, relevant de leur abbaye, est couramment placé sous le vocable de saint Maur.

Au XVIIe siècle, l’ermite, désigné par le Chapitre de Saint-Lambert, dispensait l’instruction aux enfants du voisinage, et les pèlerinages s’étaient multipliés. L’oratoire de l’évêque de Neuss fut remplacé par l’édifice actuel, grâce aux largesses de deux grands personnages. Pierre (de) Rosen, prévôt de Saint-Jean I’Evangéliste, archidiacre de Campine et chancelier du prince-évêque, possédait à Fragnée, au bord de la route de Cointe et au pied même de la colline, une belle demeure de campagne, encore debout et connue sous le nom de tour Rosen. Ce grand personnage intervint donc à titre de voisin dans les frais de reconstruction. L’autre bienfaiteur fut l’abbé de Saint-Laurent un des premiers personnages de l’Etat, Guillaume Natalis (l’ermitage, ne l’oublions pas, dépendait de cette abbaye). Deux vitraux du chœur rappelaient leur souvenir.

En l’absence d’autres documents, nous devons nous fier, pour la date de construction de la chapelle, aux inscriptions du bâtiment lui-même. La façade de la rue Saint-Maur porte, encastrés, une série de blocs de tuffeau, dont I’un donne la date de 1673. Sur la même façade, le claveau axial de la porte, avec un blason martelé, donne la date de 1674. La façade arrière, au nord, présente, elle aussi, un bloc de tuffeau inscrit, avec la date de 1673. Le vitrail commémoratif subsistant dans le chœur, et le vitrail aujourd’hui disparu, donnent également 1673. Le premier porte en outre une date amputée des deux derniers chiffres. Ce pourrait être la date du début des travaux, puisque le verbe employé est posuit.

Le verbe utilisé après est renovatur : il indique très certainement la date de l’achèvement des travaux de reconstruction ; il ne peut s’agir d’une restauration, l’édifice étant alors tout neuf. On peut donc admettre la date de 1673 pour l’achèvement des travaux, avec pose des vitraux du chœur. La porte d’entrée aurait été achevée l’année suivante.

Le problème posé par le vitrail de Pierre de Rosen est complexe. En effet, le prévôt est mort en 1666 ; la chapelle a donc été terminée assez longtemps après son décès. La première date aurait alors commémoré son intervention matérielle, la seconde rappelant l’achèvement. Signalons que le testament de Pierre de Rosen, conservé aux Archives, ne fait aucune mention de la chapelle…”

La suite en téléchargeant la plaquette, ici…

Icône

COMANNE : La chapelle Saint-Maur à Liège (1979) 2.11 MB 6 downloads

Extrait du n° 8 du Bulletin de la Commission Royale des Monuments et des Sites (1979) ...

SCENES & TYPES : la “femme noire”

“Du XVIe siècle jusqu’à nos jours, les stéréotypes, croyances et images occidentales attachées à la ‘femme noire‘, sont caractérisés par leur remarquable permanence. Ils forment autant de représentations traversées par une ambivalence fondamentale se traduisant par des attitudes occidentales essentiellement masculines de fascination et/ou de répulsion selon le rapport entretenu par les Européens avec leurs propres sociétés et, en miroir, selon leur représentation valorisée ou dévalorisée de la ‘nature‘. Cet article souligne l’importance de la variabilité du lien entre ambivalence occidentale et degré de ‘négroïdité‘, habituellement délaissée au profit de la couleur dermique, dans la construction de trois imaginaires attachés à la Négresse, la Mulâtresse et la Peule…” [Plus dans l’article de Yann le Bihan : L’ambivalence du regard colonial porté sur les femmes d’Afrique noire (2006)]

Héritage du Fonds Primo, ces séries de photos anciennes (principalement des cartes… postales !) sont livrées telles quelles à votre sagacité et votre sens critique, qui ne manquera pas d’être aiguisé par une lecture préliminaire de l’article de wallonica.org : BLANCHARD Pascal et al. : Sexe, race & colonie | La domination des corps du XVe siècle à nos jours (2018).

Par ailleurs, on notera l’interpellant dispositif qui consiste à montrer systématiquement une femme dénudée (principalement, la poitrine nue) dans une posture voulue accueillante (un euphémisme d’époque pour ‘érotique‘), avec une indication géographique (Afrique occidentale ; Algérie ; Gourbi de Kamès…) et un commentaire pseudo scientifique (Scènes & Types : Jeune femme maure ; Type de femme ; Nu académique marocain…).

Ces appellations contrastent fortement avec d’autres, moins scientifiques, figurant dans les mêmes collections – La belle Fathma, Captive, Rêveuse, Les amoureux, Beauté égyptienne, Les Amoureux ou Esclave… – pour ne pas insister sur celles qui nous ramènent carrément à Tintin au Congo : “Ti regardes… mais ti toche pas !

Nos grands-parents trouveraient-ils dès lors normal de rapprocher ce recensement pseudo-ethnographique (lieux, catégories, description formelle…) de celui des oiseaux du Musée d’Histoire naturelle du Royaume de Belgique où figure le Tétra Lyre et la Sitelle européenne ? Autre temps, autres mœurs.

Pour visualiser chaque série, cliquez sur l’image et faites défiler les cartes postales. Vous constaterez que nous nous sommes refusés à travailler par thème ou à catégoriser les images : vous y trouverez autant de bustes de madones que de (trop) jeunes femmes dans des mise-en-scène sordides ou pathétiques. Le débat est lancé…

Henri KOCH, l’homme et l’artiste

Bruxelles, le 22 mai 1989

IN MEMORIAM HENRI KOCH

A l’occasion du vingtième anniversaire de la mort d’Henri Koch, je me devais de rendre un hommage à celui qui anima tant et si longtemps la vie musicale liégeoise.

Dès mon premier contact avec l’Orchestre de Liège, je fus impressionné par la personnalité rayonnante et généreuse de ce remarquable violoniste. Au-delà de la maîtrise incomparable qu’il conférait à son rôle de violon-solo, je fus frappé par l’enthousiasme passionné qu’il communiquait à l’orchestre pour les œuvres du répertoire et les nouveautés musicales.

Nous nouâmes vite des liens de profonde amitié qui devaient nous conduire à une collaboration artistique telle que je ne l’avais jamais connue auparavant dans ma carrière.

Jusqu’aux premières approches de cette longue maladie que, courageusement, il essayait de dominer, Henri Koch ne cessa de m’entretenir de ses préoccupations concernant les activités et l’avenir de l’Orchestre de Liège.

Avec fidélité et reconnaissance, j’honore respectueusement et affectueusement la mémoire de ce grand musicien.

Paul Strauss

ELGAR : Picasso, époque cubiste (Paris : Fernand Hazan, 1957)

“1907. Picasso est seulement âgé de vingt-cinq ans, et il a néanmoins  derrière lui une œuvre considérable : plus de deux cents tableaux, des milliers de dessins, des gouaches, des pastels, des aquarelles, des gravures, quelques sculptures… Jusqu’alors a production s’était articulée autour de deux styles : les peintures de la période bleue et celles de la période rose. Citons encore, si l’on veut, la période nègre qui, commencée à la fin de 1906, ne devait durer que quelques mois : après le réalisme expressionniste et le maniérisme attendri des deux premiers cycles, une tendance nettement constructive se fait jour dans son œuvre. Sous l’influence de l’art africain ? Plutôt des bois sculptés de Gauguin, de l’ancien art ibérique. Quoi qu’il en soit, c’est dans la septième année du siècle que le jeune artiste espagnol, installé définitivement à Paris, rompt brusquement le charme où un excès de complaisance envers lui-même risquait de l’enfermer.

Toujours à la recherche de la création absolue, qui sera d’ailleurs à l’origine de ses décisions les plus imprévues, de ses volte-face, de ses foucades, et aussi de ses créations les plus fortes…”

La suite, en téléchargeant ceci…

RASSENFOSSE Nadine de- : Armand Rassenfosse (Liège, 1862-1934), L’Oeuvre peint (Bruxelles : Legrain, 1983)

Dès le début du XXème siècle, la réputation d’Armand Rassenfosse en tant que dessinateur, graveur, illustrateur et affichiste est déjà bien établie. Il maîtrise en effet parfaitement les divers procédés de la gravure en taille douce, combine les techniques et s’exerce avec le même succès à l’art de la lithographie. Ce n’est que tardivement qu’il abordera la dernière étape de sa carrière : l’œuvre peint. Aussi cette facette de sa production artistique reste-t-elle la moins connue. Pourtant, en élaborant sa propre technique picturale il retrouvera la fougue et l’enthousiasme de sa jeunesse. Cette nouvelle expérience marque ainsi un jalon dans son évolution artistique et témoigne de sa volonté constante de recherche…

La suite est disponible dans le PDF (avec reconnaissance de caractères) que vous pouvez télécharger ci-dessous. Ce bref catalogue établi et commenté par Nadine de Rassenfosse, arrière-petite-fille du peintre, est aujourd’hui hors-édition et rarement disponible, même en antiquariat. Le voici…