HORN : La rédaction de documents techniques et d’entreprise (1976)

[La technique documentaire Information Mapping a été mise en oeuvre pour les documents de travail de BPOST, d’où la présence de ce document didactique dans nos pages]

Bienvenue à la formation Rédaction de documents techniques et d’entreprise selon la méthode Information Mapping. Depuis 1967, mes collègues et moi-même avons développé cette méthode qui applique les principes tirés de recherches sur la façon dont les gens traitent l’information. Ce développement est un fonctionnement continu. Il représente des années de mise au point et d’expérience.

Robert E. Horn

Définition d ‘Information Mapping

Information Mapping est une méthode pour analyser, organiser et présenter l’information. Elle s’applique à tous les documents opérationnels qui circulent à l’intérieur des organismes ou entre eux. Ce manuel traite tout particulièrement de l’utilisation de la méthode Information Mapping pour rédiger des documents techniques tels que :

      • manuels d’utilisation ;
      • manuels de maintenance ;
      • recueils de procédures ;
      • réglementations.

Historique

Ce manuel a été publié pour la première fois en 1976 sous le titre How to Write Information Mapping (Comment écrire en Information Mapping), et a été régulièrement amélioré par la suite. Deux contrats de recherche gouvernementaux et un contrat de recherche privé ont permis d’évaluer en détail de 1967 à 1971, les concepts de rédaction structurée intégrés dans cette formation. Jusqu’à maintenant, les techniques qu’il contient ont été enseignées à près de 100 000 personnes dans tous les secteurs de l’économie et dans de nombreux pays aux cultures et aux alphabets différents…

Pour en savoir plus…

Hommage à Georges COLLIGNON (1923-2002)

(d’après une idée de Georges Collignon, fils)

QUI ÊTES-VOUS GEORGES COLLIGNON ?

Un fort belle histoire… de l’Art qui a commencé en 1939 à l’Académie des beaux-Arts de Liège et qui se poursuit inlassablement. Comment évoquer l’œuvre d’un de nos plus grands peintres belges, alors que les plumes les plus distinguées l’ont fouillée, analysée, aimée – ce qui constitue par ailleurs une bibliographie très intéressante ? En rappelant le plus simplement possible les temps forts de sa carrière.

La rencontre avec Paul KLEE, lors d’une visite à la biennale de Venise en 1948, paraît avoir été décisive dans l’engagement du peintre vers l’art non figuratif. Dès ce moment, il commence une oeuvre importante où son exceptionnel don de coloriste est mis en évidence. Sa probité et son amour du beau travail ne l’abandonneront jamais. Sa participation au mouvement CoBrA va le confirmer dans cette discipline et le faire connaître dans le circuit international de l’art.

En 1951, Il part pour Paris ety séjournera jusqu’en 1969. Il va tout naturellement avoir sa place dans les plus importants salons d’art abstrait de l’époque, aux côté d’un MAGNELLI, d’un ALECHINSKY, d’un DELAHAUT, d’un BURY … c’est une époque importante…

Découvrez la suite dans le document original, richement illustré…

BROUWERS : Liège sur scène (texte intégral, 2000)

Liège sur scène. Et pourquoi pas Liège sur Seine ? Ou Paris sur Meuse ? C’est que nous portons le cœur en bandoulière aux couleurs que chantait Chevalier et qui composent la fleur de Paris. Du Paris auquel Liège tente un peu de ressembler par son petit « Quatorze Juillet», sa frivolité, sa bohème, ses coquetteries et son négligé. Et puis par ses théâtres qui doivent plus à Paris qu’à Bruxelles. On y goûte davantage Molière ou Pagnol que Ghelderode ou Beulemans. Ces théâtres, je pense les avoir connus et crois continuer de les connaître, tous un peu tournés vers la France et sa culture, si ce n’est vers son folklore, ses modes ou ses manies. Cela va d’Ariane Mouchkine au Moulin Rouge, de Sartre aux chansonniers montmartrois.

Voilà presque cinquante ans que je vis le théâtre à Liège. J’avoue y avoir tout fait. J’ai été spectateur d’abord, puis critique, comédien, metteur en scène, il m’est même arrivé de faire une régie ou d’aider à planter un décor. J’essaie de continuer à pratiquer ce métier unique et que des milliers de gens rêvent d’exercer. Professeur d’art dramatique pendant vingt ans, j’en ai vu défiler des élèves de tous âges, irrésistiblement attirés par notre miroir aux alouettes ! J’ai aimé tous ces aspects du métier du spectacle.

Je crois que c’est comme spectateur que j’ai connu mes plus grandes joies. D’ailleurs, un comédien est d’abord un spectateur. Trop d’acteurs ont tort de n’aller jamais au théâtre. On y perd rarement son temps même si les dieux, certains soirs, ne descendent pas sur le plateau. Tout ce qu’on y peut observer ! Ne serait-ce que les spectateurs : notre public d’hier ou de demain. J’avoue penser comme Alfred de Musset : « Il faut dans ce bas monde aimer beaucoup de choses pour savoir après tout ce qu’on aime le mieux ». J’ai donc appris à tout goûter : l’opéra et le théâtre un peu fou que nous vivons depuis les années cinquante dont celui d’Arrabal (lequel a fini par mettre en scène un opéra à Liège), la haute comédie aussi bien que la revue, le drame, même quand « on distancie », selon la formule de Brecht, et la farce dialectale.

Tout cela m’a familiarisé avec le Royal, le Gymnase (l’ancien et le nou-veau), le Trocadéro et l’Étuve, la Courte Échelle et le Trianon, la Place et le Moderne, le Proscénium et vingt autres endroits où les déesses du théâtre ont posé cothurnes ou pieds légers. On leur a quelquefois écrasé les orteils ou pincé les fesses à Thalie et à Melpomène, mais elles ne se sont pas offensées de ces familiarités, pas plus que Molière ne s’est gendarmé quand on a détourné Harpagon de sa cassette ou Tartuffe de sa discipline. J’ai écrit un livret d’opéra-comique et cela m’a donné la joie d’approcher dans leur vie quotidienne des musiciens et des chanteurs ; deux de mes comédies ont été adaptées en wallon, et j’ai pu admirer le tour de force hebdomadaire de ces acteurs qui maintiennent vivant notre dialecte. J’ai aimé travailler avec des femmes et des hommes de radio et de télévision, j’ai profité des gaîtés du music-hall (comme on disait avant que ne règnent les variétés) et surtout, j’ai adoré approcher Beckett avec Olinger, le directeur du Théâtre des Capucins, de Luxembourg, ou retrouver Molière à Bruxelles dans une production de Laurent Gaspard.

Vous comprendrez que j’ai des choses à raconter. La vie est pleine d’incidents qui deviennent des anecdotes quand ils cessent d’être dramatiques. Qui ne prend plaisir à les relater, ces entremets de la vie, en y mettant un brin de mensonge, juste ce qu’il faut pour rejoindre la vérité ?

José Brouwers

BROUWERS J., Liège sur scène est paru chez Luc Pire / RTBF Liège en 2000. L’ouvrage est aujourd’hui épuisé et n’a pas été réédité.

Table des matières

      • Prologue
      • Acte I : Beaucoup de bruit pour rien
      • Acte II : Il ne faut jurer de rien
      • Acte III: Comme avant, mieux qu’avant
      • Acte IV : La main passe
      • Acte V : Faisons un rêve
      • Épilogue

[SUDPRESSE/LIEGE, 26 septembre 2000] Pour ses 50 ans de scène, José Brouwers a choisi de marquer le coup en couchant sur papier tous ses souvenirs : du Conservatoire à La Meuse où il a été journaliste, jusqu’à son immense carrière au Gymnase, sans oublier l’Arlequin, ce théâtre qu’il a créé et qu’il dirige encore aujourd’hui. Liège sur Scène, c’est certes le parcours d’un homme, mais c’est surtout un tableau de la vie culturelle liégeoise de ces 50 dernières années. La sortie officielle de l’ouvrage, aux éditions Luc Pire, est prévue pour ce 29 septembre, à l’Arlequin. En avant-première, nous vous dévoilons quelques extraits d’un livre plein d’anecdotes…

Pour lire tout le livre…

TRUFFAUT G. & DEHOUSSE F. : L’état fédéral en Belgique (1938)

[CONNAITRELAWALLONIE.WALLONIE.BE] 1er juin 1938. Fernand Dehousse et Georges Truffaut publient L’État fédéral en Belgique. Depuis 1930, la Concentration wallonne tente de fédérer l’ensemble des groupements wallons autour d’un projet fédéraliste wallon commun. Sans succès. La Ligue d’Action wallonne décide de mener seule la rédaction d’un projet de statut fédéral. Rédigé par Fernand Dehousse et Georges Truffaut, L’État fédéral en Belgique s’accompagne d’un projet de Constitution fédérale. Le texte prévoit un système composé de trois régions, Flandre, Wallonie et Bruxelles, dont la frontière linguistique forme la limite entre les deux régions ; dans les communes situées sur la frontière, un référendum sera organisé si au moins 30% des électeurs communaux en font la demande. Tout en supprimant les provinces, le projet présente la particularité d’attribuer aux régions tous les pouvoirs que la Constitution n’attribue pas expressément au pouvoir central. Le 1er juin 1938, Georges Truffaut, François Van Belle et Joseph Martel déposent le texte sous forme de proposition de révision de la Constitution à la Chambre.

Institut Jules-Destrée

L’État fédéral en Belgique de Fernand Dehousse et Georges Truffaut

Publié en 1938, ce texte de révision de la Constitution n’émane pas d’un parti politique mais du Mouvement wallon, et plus exactement de la Ligue d’Action wallonne, très active à Liège depuis plusieurs années. En effet, les militants de cette Ligue pluraliste s’interrogeaient sur le devenir politique de la Wallonie au sein de l’Etat belge. Un Etat unitaire dans lequel, par le fait de la démographie et du suffrage universel, les Wallons deviennent de plus en plus une minorité politique, avec les incidences que cette situation engendre dans un système unitaire et centralisé.

Dès les années 1920, la Ligue d’Action wallonne s’est préoccupée d’une solution politique à apporter aux relations difficiles entre Wallons et Flamands aux intérêts divergents. Néanmoins, les positions des militants wallons quant à la forme à donner à cette solution ont mis du temps à s’harmoniser. Un premier pas a été franchi en 1931, lors d’un Congrès de Concentration wallonne : les principes d’une Constitution fédérale basés sur deux régions et un territoire fédéral sont acquis à la quasi-unanimité des quelque 200 participants, représentant 37 ligues et groupes wallons. Mais les années suivantes ne voient pas la concrétisation du projet alors que la situation économique wallonne va en se dégradant ; de plus, le vote par les Chambres de l’adaptation du nombre de sièges parlementaires aux chiffres de la population maintient sinon renforce la minorisation politique de la Wallonie.

Devant le constat de carence des Congrès successifs de Concentration wallonne, la Ligue d’Action wallonne reprend l’initiative. Au cours de l’année 1937, une commission interne s’attèle à la tâche. Le 15 mars 1938, l’achèvement d’un projet de statut fédéral est annoncé dans L’Action Wallonne, le journal de la Ligue. Avant d’être déposé à la Chambre, le projet fait l’objet d’une publication en brochure – le présent fac-similé – en tous points identique à la proposition de révision de la Constitution, déposée à la Chambre.

Proposition de révision de la Constitution : tel est l’intitulé officiel du texte déposé à la Chambre des Représentants en sa séance du 1er juin 1938. Les signataires de ce Document parlementaire sont trois députés socialistes wallons, Georges Truffaut, François Van Belle et Joseph Martel, soit respectivement deux élus de l’arrondissement de Liège et un élu de l’arrondissement de Soignies. En juillet, présenté au deuxième congrès des socialistes wallons, le texte est… encommissionné.

Précédant le Projet de Constitution fédérale proprement dit, un long exposé des motifs ne comptait pas moins de sept paragraphes parmi lesquels les éléments justifiant la démarche compte tenu des rapports Flamands-Wallons dans différents domaines ; les diverses solutions envisageables allant de la déconcentration du fédéralisme ; les choix possibles à l’intérieur même du terme générique de fédéralisme ; la formule d’association privilégiée par la Ligue d’Action Wallonne, soit la Région comme base de l’État fédéral ; les institutions politiques de celle-ci et leurs attributions ; les instances politiques fédérales et leurs compétences. Selon les rédacteurs, l’État fédéral préconisé denit reposer sur trois Régions : Wallonie, Flandre, Bruxelles. Pour la première fois, la Wallonie se voit dotée de la direction de ses affaires propres dans des matières importantes et protégée par des mesures de sauvegarde en d’autres domaines.

A un double titre, cette proposition d’État fédéral est une première du côté wallon : d’une part, elle fournit une étude fouillée sur la situation ainsi que la solution à y apporter; d’autre part, elle prolonge la démarche sur le terrain législatif. Toutefois, la prise en considération de cette proposition est rejetée par la Chambre, le 2 février 1939, par 111 voix contre 62 et 4 abstentions.

La publication des Écrits politiques wallons de Georges Truffaut, en attendant ceux de Fernand Dehousse, est l’occasion, pour l’Institut Jules-Destrée, de rééditer cette archive historique. À près de soixante-cinq ans de distance, ce projet de statut fédéral, mis à part quelques rides, a plus d’une parenté avec
la situation actuelle. Il témoigne encore aujourd’hui de l’engagement, contre vents et marées, de militants wallons pour l’affirmation et la reconnaissance politiques de la Wallonie.

Micheline Libon, historienne,  Institut Jules-Destrée

Au sein de la Ligue d’Action wallonne, Georges Truffaut (1901-1942) et Fernand Dehousse (1906-1976) ont été les principales chevilles ouvrières dans l’élaboration du projet fédéral.

Georges Truffaut (1901-1942), officier de la marine marchande et journaliste, était un militant wallon depuis les années passées à l’Athénée de Liège. Conseiller communal dès 1932 puis échevin de la Cité ardente en 1935, il siégeait à la Chambre depuis 1934. Passionnément engagé tant dans le développement de sa ville que pour la Wallonie, il n’eut de cesse de faire reconnaître une autonomie politique à celle-ci, tout en envisageant des liens plus étroits avec la France. Ses articles dans La Wallonie et dans les journaux du Mouvement wallon – La Barricade et L’Action wallonne – ainsi que ses interventions à la Chambre en témoignent à suffisance. À la fin de sa vie, il se disait fermement attaché à une Belgique fédérale, partie prenante d’une Fédération européenne au sein de laquelle l’originalité wallonne serait sauvegardée et l’épanouissement culturel, économique et social de la Wallonie assuré. Farouche opposant à la politique d’indépendance, il refusa la capitulation du 28 mai 1940 et rejoignit l’Angleterre où il trouva la mort lors d’un exercice militaire.

Liégeois lui aussi, Fernand Dehousse (1906-1976), docteur en droit et licencié en sciences sociales, enseigna le Droit des gens à l’Université de Liège et à l’École supérieure des Sciences commerciales et économiques. Militant wallon au sein de la Ligue d’Action wallonne surtout à partir de 1936, il tenait la chronique Propos de doctrine (1937-1940) dans le mensuel L’Action wallonne. Il y traitait, entre autres, de la réforme de structure de l’État et des problèmes internationaux. C’est lui surtout qui donna à la Ligue d’Action wallonne les références doctrinales et la formulation juridique nécessaires aux revendications de réforme de l’État. En 1942, Fernand Dehousse adhéra au groupe clandestin Rassemblement démocratique et socialiste wallon, fondé cette année-là. Ce groupe rassemblait des libéraux, des socialistes et des militants wallons sans appartenance politique. À l’époque, Fernand Dehousse se situait dans l’aile gauche du parti libéral. L’année suivante, il rejoignait la fédération liégeoise du PSB et s’attelait à un Projet d’instauration du fédéralisme en Belgique, publié en 1945. Dès lors, au sein des socialistes wallons, il s’imposa comme le porte-parole du fédéralisme.

Sénateur socialiste (1950-1971), deux fois ministre (juillet 1965-février 1966 ; février 1971-novembre 1972), Fernand Dehousse prit une part active aux diverses étapes de la révision de la Constitution. Il fut aussi un acteur agissant dans les différentes institutions européennes qui se mirent progressivement en place au lendemain de la Libération. Fédéraliste wallon, Fernand Dehousse était en même temps fédéraliste européen. Il n’y avait, selon lui, nulle incompatibilité entre un fédéralisme interne et un fédéralisme externe.

Pour en savoir plus…

ROULIN : Catalogue de l’exposition Sculptures dans la ville (Namur, 2002)

Cette exposition importante dans la ville de Namur donne un bon aperçu des sculptures réalisées ces dix dernières années. Dans mon parcours artistique marqué par la métallurgie du cuivre de ma ville natale, Dinant, et par les rochers de la Meuse qui ont influencé mon vocabulaire plastique, il y a eu une première période abstraite. Jeune artiste, l’abstraction dans les années cinquante était une façon d’être moderne et de rompre avec l’enseignement que j’avais reçu à l’École d’Art de Maredsous. En 1966, j’installe une première fonderie à Maredret et c’est la technique même du bronze coulé à la cire perdue qui me suggère le retour à la figure. La qualité, la finesse de la reproduction métallique, que je décris comme une opération quasi magique, m’y encourage. Depuis, je poursuis cette recherche où le corps humain prend une importance de plus en plus grande, jusqu’aux sculptures de cette exposition. Sols, colonnes de dimensions moyennes, sculptures monumentales sont installées sur les places de Namur. Exposés dans les bâtiments de la SMAP, les sites, sculptures de petites tailles aux sujets d’origines mythologiques, montrent un retour à la narration. Dans la Province enfin, plusieurs réalisations, signe urbain comme la Porte du Millénaire à Andenne, monument comme celui dédié à Adolphe Sax à Dinant, ou sculpture intégrée à l’architecture comme le Mur des Marcheurs de Gerpinnes sont autant de découvertes qui peuvent compléter cette exposition…

Félix Roulin, 2002

Pour en (sa)voir plus, téléchargez le catalogue intégral de l’exposition. Il est richement illustré et en 4 langues :

LIEGE : L’ancien palais des princes-évêques et des états du pays de Liège (1980)

Avant de devenir le siège du Gouvernement provincial et d’abriter quelques-uns des hauts magistrats du Royaume, le Palais des Princes-Evêques a connu de nombreux avatars dus à l’action d’hommes qui furent illustres ou anonymes, inspirés par le désir de réaliser un ouvrage prestigieux ou contraints par les vicissitudes d’une histoire principautaire aussi riche que tourmentée.

Aujourd’hui, cette étonnante création architecturale constitue sans doute le plus éclatant témoignage de la pérennité liégeoise.

J’ose espérer que la diffusion de la présente brochure, réalisée grâce à l’active collaboration du Ministère des Travaux publics et de la Province de Liège, contribuera un tant soit peu à rendre moins fugace l’inévitable envoûtement que ce vénérable monument exercera sur tous ceux qui, dès 1980 et grâce au Millénaire de la Principauté, auront enfin la chance de le visiter plus systématiquement.

Gilbert MOTTARD, Gouverneur de la Province de Liège

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Pour en savoir plus, lisez des extraits de la brochure dans notre TOPOGUIDE ou découvrez ses différentes illustrations, ici…

 

CLERDENT : Cheminement belge du TGV européen (1990)

“Il aura fallu plus de cinq ans à nos Gouvernements pour arrêter officiellement, à la fin du mois de janvier [1990], l’itinéraire du TGV-Nord dans notre pays. La décision est sans surprise ; elle se dissimulait déjà entre les lignes de l’accord du 10 mai 1988 ; de nombreux signes l’annonçaient de plus loin encore. Pendant cinq ans, l’IRI [Innovation et Reconversion Industrielle, asbl] s’est employée sans relâche à faire triompher la solution digne de l’Europe et conforme aux intérêts nationaux. Le plan gouvernemental en est parfois loin quoique des points essentiels soient acquis. La situation qui en résulte, vaut d’être examinée d’autant plus qu’un dossier, même clôturé, n’est jamais achevé.

Ces pages ne sont pas un manifeste, encore que l’IRI qui a lutté au nom des forces économiques liégeoises pour que le TGV passe par Liège et s’arrête à la gare des Guillemins, puisse se réjouir d’avoir, sur ce point, obtenu gain de
cause.

Ce n’est pas, non plus, une contribution – qu’il eût fallu détailler considérablement – à l’histoire du dossier, bien que des faits singuliers, l’éclairant d’un jour très caractéristique, aient été relevés au hasard des circonstances.

Ce n’est pas, enfin, une radioscopie de l’exercice du pouvoir dans notre Etat
fédéral quoiqu’on ne puisse ignorer combien la décision finale du Gouvernement durcit les horizons régionaux et accuse son impuissance à les dépasser, à dégager les besoins d’une grande idée et à y répondre.

Non, ces quelques pages n’ont rien de polémique ni d’aussi ambitieux. Elles sont une réflexion sur un fait important de notre temps et un ultime appel au bon sens pour le mieux comprendre.”

Pierre Clerdent, Président de l’I.R.I.

Pour tout savoir :


[d’après CONNAITRELAWALLONIE.WALLONIE.BE] Pierre CLERDENT 5Liège 29/04/1909, Chaudfontaine 11/06/2006). Docteur en Droit de l’Université de Liège (1934), collaborateur de Paul Tschoffen et avocat près de la Cour d’Appel de Liège (1934-1945), il devient le secrétaire particulier du ministre Antoine Delfosse (1939). Délégué du ministre à l’INR et directeur du Comité permanent de la radio belge (1940), réfugié en France, il rentre au pays (été 1940) et fonde l’Armée de Libération dont il devient le chef national.

“Max” © cegesoma

Colonel de Résistance, président de l’Union nationale et du Conseil national de la Résistance, résistant de premier plan, Pierre Clerdent alias « Max » est désigné en 1943 par le gouvernement belge à Londres, comme administrateur de la Radiodiffusion nationale belge en territoire occupé. Le 4 septembre 1944, il lui revient l’honneur d’inaugurer les ondes libérées.

Présent au Congrès national wallon d’octobre 1945, P. Clerdent est sensible aux problèmes économiques de la Wallonie, participe à l’expérience politique de l’UDB et contribue à la naissance et au développement du Conseil économique luxembourgeois au moment où il est nommé gouverneur du Luxembourg (1946-1953), avant de devenir le gouverneur de la province de Liège (1953-1971). Durant plus de 25 ans, il anime le Comité européen pour l’aménagement de la Meuse et des liaisons Meuse-Rhin. Il contribue à la fondation de la SPI (Société provinciale d’Industrialisation) et prend la responsabilité d’organiser une consultation populaire auprès des habitants des six communes de Fourons (28 octobre 1962).

En 1971, Pierre Clerdent démissionne de son poste de gouverneur pour des raisons de santé. Après plusieurs mois de convalescence, il devient le président du conseil d’administration de la SA Cockerill (1971-1981) et celui de l’Union minière et industrielle (1973-1990). Alors que viennent d’être votées les lois d’août 1980, Pierre Clerdent se présente à 72 ans sur les listes du PRL au Sénat, où il est directement élu (1981-1987). Il siège également au Conseil régional wallon où son parti est l’une des composantes de la majorité (1981-1987). En décembre 1981 comme en novembre 1985, Pierre Clerdent préside l’assemblée wallonne en tant que doyen d’âge.

Sénateur coopté (1988-1991), il ne siège plus dans les assemblées fédérées. Parmi les nombreux dossiers dont il eut à s’occuper ressort sa volonté de désenclaver la Wallonie et de l’inscrire dans les grands réseaux de communication européens. Sa défense passionnée en faveur du passage et de l’arrêt du TGV à Liège en témoigne.

Paul Delforge, Institut Jules Destrée

MELAGE : L’âme belge, Poèmes pour le centenaire (1930)

MÉLAGE (F.). L’âme belge. Poèmes pour le centenaire. Carlsbourg, Édition de la revue belge de pédagogie, 1930; in-4, 60 pp., broché, couverture rempliée. Avec les illustrations de F. Mabin-Joseph.

Nous avons transcrit l’intégralité du texte dans la POETICA…

Curieux ? Téléchargez le document complet ici…

Open System Project – Musiques diverses (1983-1985)

Ouais… ‘y a mieux, comme titre… Mais on n’imagine pas combien l’acronyme perfide recèle de peu glorieuses mutations. Une fois qu’on sait qu’il s’agit d’Open System Project, le doute n’est plus permis…

Lisez la suite de la transcription complète du dossier de présentation de l’Open System Project dans wallonica.org (dossier rédigé… en 2024, par Alain Croibien) ou téléchargez-le ici (avec un index complet des artistes qui sont commentés dans les 15 numéros de la revue)…

Les quinze numéros du magazine sont téléchargeables via les liens ci-dessous : servez-vous !

Mama Roma Show (Liège, 1978-2012)

Avez-vous remarqué comme il est difficile parfois de déterminer avec précision le début d’un événement ou le départ d’une aventure? L’histoire de l’aviation ou du cinéma n’a pas débuté un jour X à une heure X parce que, subitement, un avion a volé 15 mètres ou que 3 spectateurs ont vu des images animées tressauter devant leur yeux apeurés. Non, bien sûr. Avant d’en arriver là, il aura fallu une somme de hasards, de recherches, de désespoirs, de signes avant-coureurs difficiles parfois à déceler pour dire : Enfin, la grande aventure commence !

Il en est de même pour le Mama Roma Show (dans des proportions bien réduites, restons les pieds sur terre !). Dire que tout a commencé en 1978 est un peu simpliste. Il y avait déjà 15 ans que Louis faisait tordre de rire des salles entières dans des scènes comiques. Henri faisait déjà du théâtre (savez-vous qu’il est diplômé du Conservatoire d’Art Dramatique ?) et il réalisait déjà — mal ! — des petits costumes à 5 sous…

Pour lire la transcription complète de la brochure, jetez un coup sur wallonica.org ; sinon, vous pouvez télécharger le programme du spectacle de 1986 au Trocadero de Liège, ici…